Qui est le père de l’enfant que la dame Ouli Fall a mis au monde le 14 septembre dernier ? En tout cas, le marabout Pa Ndiaye qui est la troisième personne à être indexée par la dame, a été relaxé au bénéfice du doute.
En effet, selon, la dame qui est âgée de 25 ans, les faits remontent au moins décembre 2008. ‘’Pa Ndiaye s’était proposer de me soigner de ma maladie, puisque les médecins n’y pouvaient rien. Au troisième jour de notre consultation, il m’a donnée un breuvage qui m’a plongée dans un sommeil profond de 9 heures à 15heures. Lorsque je me suis réveillée, je ne pouvais pas me tenir sur mes jambes et j’ai constaté que mon slip et mon pagne étaient tachés de sang », explique la dame Ouli Fall qui précise qu’elle n’a jamais connu d’homme dans sa vie. Son mariage n’ayant pas encore été consommé, puisque son mari vit en Espagne.
Ouli Fall sera soutenue dans ses accusations par son beau-frère qui l’accompagnait le jour des faits. Toutefois, ce dernier qui soutient avoir été lui-aussi indexé tout comme un de ses cousins d’être le père de l’enfant mis au monde par la femme de son frère, a contredit cette dernière sur la date des faits. Aussi a-t-il déclaré que ceux-ci remontent au mois de janvier et que tout s’est passé entre 14 heures et 15 heures.
Interrogé à son tour, le marabout a contesté les accusations de la victime. ‘’Quand elle est venue me consulter, j’ai constaté qu’elle était enceinte. Lorsque je lui ai demandé l’auteur de sa grossesse, elle m’a dit qu’elle avait été abusée par un homme’’, soutient Pa Ndiaye. Poursuivant, il ajoute que la victime qui est l’homonyme de son épouse, lui a demandé de ne pas révéler son état à sa mère. D’ailleurs, c’est au septième mois de la grossesse que cette dernière a appris l’état de sa fille.
Pour le substitut du Procureur, même s’il existe des divergences sur la date des faits ceux-ci restent constants. Pour la répression, il a requis une peine de 5 ans de prison ferme. Pour sa part, l’avocat de la partie civile a réclamé le franc symbolique.
Un réquisitoire jugé sévère par l’avocat de la défense, Me Etienne Ndione qui soutient que la dame cherche tout simplement un père pour son enfant. Sur le délit de charlatanisme, Me Etienne Ndione a évoqué la tradition ici au Sénégal qui fait que des hommes exercent cette activité.
Après délibéré, le tribunal a relaxé au bénéfice du doute Ibrahima Kanouté dit Pa Ndiaye du chef de viol. Il l’a purement et simple relaxé du délit de charlatanisme.
- Par nettali
En effet, selon, la dame qui est âgée de 25 ans, les faits remontent au moins décembre 2008. ‘’Pa Ndiaye s’était proposer de me soigner de ma maladie, puisque les médecins n’y pouvaient rien. Au troisième jour de notre consultation, il m’a donnée un breuvage qui m’a plongée dans un sommeil profond de 9 heures à 15heures. Lorsque je me suis réveillée, je ne pouvais pas me tenir sur mes jambes et j’ai constaté que mon slip et mon pagne étaient tachés de sang », explique la dame Ouli Fall qui précise qu’elle n’a jamais connu d’homme dans sa vie. Son mariage n’ayant pas encore été consommé, puisque son mari vit en Espagne.
Ouli Fall sera soutenue dans ses accusations par son beau-frère qui l’accompagnait le jour des faits. Toutefois, ce dernier qui soutient avoir été lui-aussi indexé tout comme un de ses cousins d’être le père de l’enfant mis au monde par la femme de son frère, a contredit cette dernière sur la date des faits. Aussi a-t-il déclaré que ceux-ci remontent au mois de janvier et que tout s’est passé entre 14 heures et 15 heures.
Interrogé à son tour, le marabout a contesté les accusations de la victime. ‘’Quand elle est venue me consulter, j’ai constaté qu’elle était enceinte. Lorsque je lui ai demandé l’auteur de sa grossesse, elle m’a dit qu’elle avait été abusée par un homme’’, soutient Pa Ndiaye. Poursuivant, il ajoute que la victime qui est l’homonyme de son épouse, lui a demandé de ne pas révéler son état à sa mère. D’ailleurs, c’est au septième mois de la grossesse que cette dernière a appris l’état de sa fille.
Pour le substitut du Procureur, même s’il existe des divergences sur la date des faits ceux-ci restent constants. Pour la répression, il a requis une peine de 5 ans de prison ferme. Pour sa part, l’avocat de la partie civile a réclamé le franc symbolique.
Un réquisitoire jugé sévère par l’avocat de la défense, Me Etienne Ndione qui soutient que la dame cherche tout simplement un père pour son enfant. Sur le délit de charlatanisme, Me Etienne Ndione a évoqué la tradition ici au Sénégal qui fait que des hommes exercent cette activité.
Après délibéré, le tribunal a relaxé au bénéfice du doute Ibrahima Kanouté dit Pa Ndiaye du chef de viol. Il l’a purement et simple relaxé du délit de charlatanisme.
- Par nettali