Les médicaments contrefaits inondent le marché sénégalais. Outre le danger que constitue ce genre de produits, c'est la crise que le secteur traverse qui inquiète les autorités. « Des statistiques... montrent que plus de 40 % des pharmacies sénégalaises vivent dans des difficultés », a indiqué, il y a quelques jours Cheikh Oumar Dia, président du Conseil national de l’ordre des pharmaciens dans un entretien accordé au quotidien Le Soleil, cité par l'agence de presse officielle.
Le directeur de la Pharmacie et des laboratoires, Papa Amadou Diop, a rappelé que tout produit écrit dans une langue autre que le français a été introduit de manière illicite sur le marché sénégalais. M. Diop avait alors évoqué des problèmes de sécurisation des circuits de distribution à l'intérieur du pays. « Ce sont des produits pharmaceutiques écrits en anglais, en portugais, en arabe etc. Au Sénégal, tous les produits sont écrits en français et non en anglais ou en arabe. Tous les produits écrits dans ces langues ne sont pas entrés légalement au Sénégal », a-t-il précisé.
Les professionnels du secteur exigent des autorités l'adoption de mesures adéquates pour solutionner ce problème. Mariam Diallo, pharmacienne en fait partie. Elle propose la mise à la disposition du ministère de la Santé des dons de médicaments pour effectuer les contrôles et analyses nécessaires. Pour de nombreux pharmaciens, la majorité des produits pharmaceutiques contrefaits sont issus des dons envoyés au pays. Ils préconisent alors le renforcement du contrôle au port, à l'aéroport et aux frontières.
Le directeur de la Pharmacie et des laboratoires, Papa Amadou Diop, a rappelé que tout produit écrit dans une langue autre que le français a été introduit de manière illicite sur le marché sénégalais. M. Diop avait alors évoqué des problèmes de sécurisation des circuits de distribution à l'intérieur du pays. « Ce sont des produits pharmaceutiques écrits en anglais, en portugais, en arabe etc. Au Sénégal, tous les produits sont écrits en français et non en anglais ou en arabe. Tous les produits écrits dans ces langues ne sont pas entrés légalement au Sénégal », a-t-il précisé.
Les professionnels du secteur exigent des autorités l'adoption de mesures adéquates pour solutionner ce problème. Mariam Diallo, pharmacienne en fait partie. Elle propose la mise à la disposition du ministère de la Santé des dons de médicaments pour effectuer les contrôles et analyses nécessaires. Pour de nombreux pharmaciens, la majorité des produits pharmaceutiques contrefaits sont issus des dons envoyés au pays. Ils préconisent alors le renforcement du contrôle au port, à l'aéroport et aux frontières.