Parmi ces substances, M. Diallo, qui s’exprimait dans un entretien accordé à l’APS, a notamment cité ’’le cadmium qu’on retrouve particulièrement sur les écrans des ordinateurs, le plomb, le chrome, les substances ignifuges et le polychlorure de vinyle (PVC) de certains équipements électriques et électroniques’’.
’’Quand l’écran se casse, dedans et sur la surface, il y a une composante qu’on appelle le cadmium qui donne la grippe dès qu’on respire l’odeur de la matière‘’, a-t-il indiqué au sujet des risques liés à l’ordinateur.
Cela est, selon lui, la preuve que certaines substances contenues dans le matériel informatique peuvent ‘’poser beaucoup de problèmes de santé auprès des utilisateurs ou encore des recycleurs’’ qui ignorent le plus souvent ces dangers.
‘’Une matière comme le plomb avait entrainé la mort, en juin 2008 à Thiaroye, de 18 enfants’’, a-t-il rappelé, expliquant que les victimes avaient été exposées à ’’des concentrations élevées de plomb provenant de batteries de véhicule’’.
Ces faits, a-t-il insisté, illustrent bien que les substances contenues dans des équipements électriques et électroniques peuvent être à l’origine de graves problèmes sanitaires pour les recycleurs et les populations riveraines des décharges d’ordures.
Parlant des dangers au plan environnemental, il a indiqué que les constituants du caoutchouc et du plastique sont susceptibles d’être à ’’l’origine d’une forte dégradation de l’écosystème’’.
Pour Amadou Diallo, cette situation expose les populations à ‘’des risques environnementaux’’. Des risques qui vont s’aggraver de plus en plus avec la forte quantité d’ordinateurs d’occasion déversés sur le continent africain et au Sénégal en particulier dans le cadre de la solidarité numérique.
‘’Et contrairement aux pays industrialisés, a-t-il relevé, la plupart des pays pauvres ne disposent pas d’infrastructures modernes de recyclage des déchets électroniques et électriques.’’
P.-S.
AB/ASG / aps
’’Quand l’écran se casse, dedans et sur la surface, il y a une composante qu’on appelle le cadmium qui donne la grippe dès qu’on respire l’odeur de la matière‘’, a-t-il indiqué au sujet des risques liés à l’ordinateur.
Cela est, selon lui, la preuve que certaines substances contenues dans le matériel informatique peuvent ‘’poser beaucoup de problèmes de santé auprès des utilisateurs ou encore des recycleurs’’ qui ignorent le plus souvent ces dangers.
‘’Une matière comme le plomb avait entrainé la mort, en juin 2008 à Thiaroye, de 18 enfants’’, a-t-il rappelé, expliquant que les victimes avaient été exposées à ’’des concentrations élevées de plomb provenant de batteries de véhicule’’.
Ces faits, a-t-il insisté, illustrent bien que les substances contenues dans des équipements électriques et électroniques peuvent être à l’origine de graves problèmes sanitaires pour les recycleurs et les populations riveraines des décharges d’ordures.
Parlant des dangers au plan environnemental, il a indiqué que les constituants du caoutchouc et du plastique sont susceptibles d’être à ’’l’origine d’une forte dégradation de l’écosystème’’.
Pour Amadou Diallo, cette situation expose les populations à ‘’des risques environnementaux’’. Des risques qui vont s’aggraver de plus en plus avec la forte quantité d’ordinateurs d’occasion déversés sur le continent africain et au Sénégal en particulier dans le cadre de la solidarité numérique.
‘’Et contrairement aux pays industrialisés, a-t-il relevé, la plupart des pays pauvres ne disposent pas d’infrastructures modernes de recyclage des déchets électroniques et électriques.’’
P.-S.
AB/ASG / aps