Cette proposition, qui vise à désamorcer la tension à la veille d'un scrutin controversé, a été avancée par l'ancien président nigérian Olusegun Obasanjo à l'issue de ses consultations à Dakar avec les principaux acteurs de la crise sénégalaise.
"Obansanjo a proposé une feuille de route aux termes desquels, en cas de réélection du président Wade, il y aurait une période de transition de deux ans pour ramener le calme et promouvoir une refonte en profondeur des institutions", a déclaré Alioune Tine, chef de file du Mouvement du 23-Juin, qui regroupe des formations de l'opposition et des organisations de la société civile.
Les opposants au président sortant, un octogénaire élu pour la première fois en l'an 2000, lui reprochent de briguer un troisième mandat consécutif en violation de la Constitution. "Gorgui" (Le Vieux, en wolof) rétorque que cette règle ne s'applique pas à lui étant donné qu'elle est entrée en vigueur en 2001.
Au moins six personnes ont péri dans les heurts opposant depuis fin janvier l'opposition aux forces de l'ordre, notamment à Dakar, la capitale.
Aamadou Sall, porte-parole d'Abdoulaye Wade, a déclaré ne pas être au courant de la proposition du médiateur de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest. Mais le chef de l'Etat sénégalais a jusqu'ici toujours rejeté les critiques et commentaires venant de l'étranger sur la crise institutionnelle.
Diadié Bâ, Jean-Loup Fiévet pour le service français
"Obansanjo a proposé une feuille de route aux termes desquels, en cas de réélection du président Wade, il y aurait une période de transition de deux ans pour ramener le calme et promouvoir une refonte en profondeur des institutions", a déclaré Alioune Tine, chef de file du Mouvement du 23-Juin, qui regroupe des formations de l'opposition et des organisations de la société civile.
Les opposants au président sortant, un octogénaire élu pour la première fois en l'an 2000, lui reprochent de briguer un troisième mandat consécutif en violation de la Constitution. "Gorgui" (Le Vieux, en wolof) rétorque que cette règle ne s'applique pas à lui étant donné qu'elle est entrée en vigueur en 2001.
Au moins six personnes ont péri dans les heurts opposant depuis fin janvier l'opposition aux forces de l'ordre, notamment à Dakar, la capitale.
Aamadou Sall, porte-parole d'Abdoulaye Wade, a déclaré ne pas être au courant de la proposition du médiateur de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest. Mais le chef de l'Etat sénégalais a jusqu'ici toujours rejeté les critiques et commentaires venant de l'étranger sur la crise institutionnelle.
Diadié Bâ, Jean-Loup Fiévet pour le service français