Farid Benyettou est l'homme qui a formé les frères Kouachi, responsables du carnage chez Charlie Hebdo, à l'idéologique radicale. L'homme est suivi par les renseignements généraux depuis le début des années 2000. Les frères Kouachi faisaient partie de ses nombreux disciples: il désirait les envoyer en Irak, mener le jihad.
Il avait été condamné avec Chérif Kouachi en 2008 à six ans de prison pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". Benyettou est sorti de prison en 2011. Il a décidé de se reconvertir et s'est incrit à une formation en vue de devenir infirmer.
Depuis le mois de décembre, il est stagiaire au service des urgences de la Pitié-Salpêtrière, là même où les blessés de Charlie ont été amenés, mercredi en début d'après-midi. Selon le Parisien, l'hôpital l'a retiré du planning après le drame.
C'est évidemment l'émoi dans les couloirs de l'hôpital. "On ne peut pas imaginer que cet homme aurait pu accueillir les victimes de ses anciens protégés", confie un médecin de l'hôpital dans le quotidien français. Le Parisien écrit que Farid n'a jamais fourni les informations, pourtant obligatoires quand on veut travailler comme infirmier, de son casier judiciaire.
La direction des hôpitaux de Paris a précisé que "la situation de cet élève infirmier est régulière et connue tant par la direction de l'école où il est scolarisé que par des services de police". Farid Benyettou ne pourra a priori pas être engagé dans le domaine public mais cela ne l'empêche pas de passer son diplôme.
7sur7.be
Il avait été condamné avec Chérif Kouachi en 2008 à six ans de prison pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". Benyettou est sorti de prison en 2011. Il a décidé de se reconvertir et s'est incrit à une formation en vue de devenir infirmer.
Depuis le mois de décembre, il est stagiaire au service des urgences de la Pitié-Salpêtrière, là même où les blessés de Charlie ont été amenés, mercredi en début d'après-midi. Selon le Parisien, l'hôpital l'a retiré du planning après le drame.
C'est évidemment l'émoi dans les couloirs de l'hôpital. "On ne peut pas imaginer que cet homme aurait pu accueillir les victimes de ses anciens protégés", confie un médecin de l'hôpital dans le quotidien français. Le Parisien écrit que Farid n'a jamais fourni les informations, pourtant obligatoires quand on veut travailler comme infirmier, de son casier judiciaire.
La direction des hôpitaux de Paris a précisé que "la situation de cet élève infirmier est régulière et connue tant par la direction de l'école où il est scolarisé que par des services de police". Farid Benyettou ne pourra a priori pas être engagé dans le domaine public mais cela ne l'empêche pas de passer son diplôme.
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