Le ministre de l’Économie et des Fiances, Abdoulaye Diop, avait rué dans les brancards. C’était suite à la nomination du fils du président Wade, Karim, comme ministre d’État. Car, on avait voulu remettre à celui-ci, « la coopération économique et financière avec l’ensemble des partenaires du continent asiatique, à l’exception du Japon ». Près de sept mois après, il a accepté ce qu’il refusait au mois de mai dernier. Comme pour éviter de se faire ridiculiser, il a passé ce juteux portefeuille à Karim Wade sans tambeur ni trompette. Personne n’a assisté à la passation de service entre les deux ministres, même le plus proche collaborateur de M. Diop. Le ministre de l’Économie et des Finances semble dire, par cet acte, au président de la République que « même si vous le voulez, prenez tout ce que vous m’avez confié ». M. Diop veut partir. Il l’a mainte fois fait savoir au président libéral. Il veut faire
autre chose, loin du pouvoir de Wade, qui va de scandale à scandale. Pis, celui-ci voudrait le faire sortir par la petite porte, avec une accusation de malversation financière à la clef.
C’est lui qui serait visé dans la tentative de corruption, avortée, de l’ancien agent du Fmi à Dakar. M. Diop, dont la famille vit au Canada, va-t-il démissionner avant d’être humilié ?
En tout cas, Wade se prépare à remanier l’équipe gouvernementale. Elle sera politique. Or, Abdoulaye Diop n’a jamais voulu goûter de ce pain. On se rappelle, qu’en dépit d’être venu au gouvernement grâce à ce concitoyen maire de Thiès, alors Premier ministre, il n’a jamais tenté de descendre dans l’arène politique. Mieux, il avait demandé et obtenu le retrait de son nom sur la liste de la coalition « sopi » dans sa localité aux dernières élections locales. Wade évite de l’affronter, du fait des secrets financiers qu’il détient contre lui. M. Diop est, également, adulé par les confréries religieuses, comme en témoigne la visite que lui avait faite le khalife général des mourides, suite à une foulure après une partie de football du dimanche. Le ministre ne se sent plus en sécurité dans le régime libéral. On se rappelle qu’il avait indexé des proches de Wade, « tapis à la présidence », comme l’ayant menacé de mort. Depuis, c’est lui qui le dit, il dort avec son arme. Le pactole qu’il a remis au fils du président sera, probablement, la goutte de trop. Il est sûr que Wade ne le laissera partir que quand il aura un dossier contre lui, pour le contraindre au silence et au chantage.
La Redaction
XIBAR.NET
autre chose, loin du pouvoir de Wade, qui va de scandale à scandale. Pis, celui-ci voudrait le faire sortir par la petite porte, avec une accusation de malversation financière à la clef.
C’est lui qui serait visé dans la tentative de corruption, avortée, de l’ancien agent du Fmi à Dakar. M. Diop, dont la famille vit au Canada, va-t-il démissionner avant d’être humilié ?
En tout cas, Wade se prépare à remanier l’équipe gouvernementale. Elle sera politique. Or, Abdoulaye Diop n’a jamais voulu goûter de ce pain. On se rappelle, qu’en dépit d’être venu au gouvernement grâce à ce concitoyen maire de Thiès, alors Premier ministre, il n’a jamais tenté de descendre dans l’arène politique. Mieux, il avait demandé et obtenu le retrait de son nom sur la liste de la coalition « sopi » dans sa localité aux dernières élections locales. Wade évite de l’affronter, du fait des secrets financiers qu’il détient contre lui. M. Diop est, également, adulé par les confréries religieuses, comme en témoigne la visite que lui avait faite le khalife général des mourides, suite à une foulure après une partie de football du dimanche. Le ministre ne se sent plus en sécurité dans le régime libéral. On se rappelle qu’il avait indexé des proches de Wade, « tapis à la présidence », comme l’ayant menacé de mort. Depuis, c’est lui qui le dit, il dort avec son arme. Le pactole qu’il a remis au fils du président sera, probablement, la goutte de trop. Il est sûr que Wade ne le laissera partir que quand il aura un dossier contre lui, pour le contraindre au silence et au chantage.
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