La campagne agricole qui a démarré en novembre, n’est pas perceptible au niveau de la Sonacos, qui peine à collecter des graines. Si, à ce jour, la Société nationale de commercialisation des oléagineux est dans l’impasse pour la collecte des graines, c’est que les producteurs ont tourné le dos au gouvernement, pour écouler leur production chez les Chinois.
Cette année, les premières livraisons de graines ont très rapidement trouvé acquéreurs chez les négociants chinois. Avec un prix attrayant qui varie entre 300 francs et 350 francs le kilogramme contre 250 francs proposé par le gouvernement, les Chinois font le bonheur des producteurs. La conséquence directe de cette situation est la mort programmée de sociétés comme la Sonacos. Car, sans ces graines, les fabricants d’huile d’arachide n’auront pas de matière première.
Si au Sénégal, 27% des ménages cultivent l’arachide, selon une donnée de la Banque mondiale, dans le monde rural, c’est plus de la moitié de sa composante qui s’adonne à la culture de l’arachide. On ne peut pas encourager le retour à l’agriculture sans augmenter de façon substantielle, le prix du kilogramme d’arachide. En cherchant une position d’équilibre entre les intérêts du grand nombre de cultivateurs et ceux des usines de transformation, le gouvernement ne doit pas perdre de vue cet aspect.
Pour rappel, le prix au producteur d’arachide a été fixé à 250 francs Cfa le kilo pour la campagne 2020/2021 contre 210 francs pour la campagne passée. Celle en cours est ouverte depuis le 23 novembre 2020, avec une taxe à l’exportation fixée à 30 francs le kilo d’arachide décortiquée.
Le gouvernement déclare tabler sur une production de 1,8 million de tonnes, soit au moins plus de 28% que la précédente. Pour cette présente campagne, la Banque islamique de développement a octroyé à la Sonacos une enveloppe dont le montant n’est pas révélé et qui a pour but d’améliorer la qualité de l’huile d’arachide produite ainsi que sa conformité aux normes internationales.
La même enveloppe a été allouée pour l’acquisition d’équipements d'analyse de laboratoire ainsi que la formation du personnel du laboratoire. Les intentions de la Banque islamique sont bonnes, mais le problème se trouve au niveau de la collecte des graines avec des producteurs qui ont tourné le dos au gouvernement.
Tribune
Cette année, les premières livraisons de graines ont très rapidement trouvé acquéreurs chez les négociants chinois. Avec un prix attrayant qui varie entre 300 francs et 350 francs le kilogramme contre 250 francs proposé par le gouvernement, les Chinois font le bonheur des producteurs. La conséquence directe de cette situation est la mort programmée de sociétés comme la Sonacos. Car, sans ces graines, les fabricants d’huile d’arachide n’auront pas de matière première.
Si au Sénégal, 27% des ménages cultivent l’arachide, selon une donnée de la Banque mondiale, dans le monde rural, c’est plus de la moitié de sa composante qui s’adonne à la culture de l’arachide. On ne peut pas encourager le retour à l’agriculture sans augmenter de façon substantielle, le prix du kilogramme d’arachide. En cherchant une position d’équilibre entre les intérêts du grand nombre de cultivateurs et ceux des usines de transformation, le gouvernement ne doit pas perdre de vue cet aspect.
Pour rappel, le prix au producteur d’arachide a été fixé à 250 francs Cfa le kilo pour la campagne 2020/2021 contre 210 francs pour la campagne passée. Celle en cours est ouverte depuis le 23 novembre 2020, avec une taxe à l’exportation fixée à 30 francs le kilo d’arachide décortiquée.
Le gouvernement déclare tabler sur une production de 1,8 million de tonnes, soit au moins plus de 28% que la précédente. Pour cette présente campagne, la Banque islamique de développement a octroyé à la Sonacos une enveloppe dont le montant n’est pas révélé et qui a pour but d’améliorer la qualité de l’huile d’arachide produite ainsi que sa conformité aux normes internationales.
La même enveloppe a été allouée pour l’acquisition d’équipements d'analyse de laboratoire ainsi que la formation du personnel du laboratoire. Les intentions de la Banque islamique sont bonnes, mais le problème se trouve au niveau de la collecte des graines avec des producteurs qui ont tourné le dos au gouvernement.
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