xalimasn.com
Plus ahurissant qu’Abdoulaye Wade, tu meurs. Cet homme est en train de conduire tristement le pays à la catastrophe et à l’abîme. Il travestit ses institutions, dilapide ses ressources, appauvrit son peuple. Pour lui, le mot République n’a pas de sens. Les règles, les principes et les citoyens ne sont que des jouets entre ses mains . Abdoulaye Wade fait ce qu’il veut. Il ne se fixe ni limites ni barrières. Obnubilé que par ses pensées, ses idées, ses rêves, ses pulsions et ses pulsations, il trouve que tout ce qui lui passe par la tête est bon, juste et applicable, tout ce qui lui vient de la bouche doit être dit . Pas besoin de remuer la langue une seule fois.
C’est malheureux d’avoir à le dire, mais Abdoulaye Wade se comporte et agit en "monarque sombré".
Il est le seul président d’une république au monde qui ose confier à son fils battu et déculotté à des élections, un super ministère. Du jamais vu ! Karim est ministre par la simple volonté de son père, mais ni par son talent ni par son expérience. Ce garçon a échoué lamentablement à l’Anoci. Avec un budget de 432 milliards environ, il a été incapable de construire une seule bonne route et d’achever ses projets. Inutile de nous étaler là-dessus. On sera édifié un jour sur cette mascarade abominable de l’argent des pauvres Sénégalais. Si les juges d’ici-bas sont incapables de faire la lumière, Celui de l’au-delà le fera. Ce serait trop facile et absurde de laisser Karim avec nos milliards.
Revenons à notre Président.
Samedi soir, nombreux parmi vous ont eu, comme moi, du mal à dormir, le cœur meurtri et chagriné lorsqu’ils ont entendu Abdoulaye Wade, président de la République du Sénégal dire sans gêne et à qui veut l’entendre : « Je suis l’auteur du monument. 35% de ses retombées financières m’appartiendront et 65% à l’Etat » Aïe ! Ça fait mal. Il fallait nous faire avaler la pilule autrement. Et Wade continue : « J’en suis le propriétaire intellectuel. Je vais créer une fondation de la Renaissance africaine dont mon fils sera le président du conseil d’administration. D’autres personnes en feront partie ». Wade n’oublie jamais son fils.
Faut-il en rire ou en pleurer ? Il faut en pleurer, chers concitoyens. Il serait très inconscient et irresponsable de notre part de sortir nos trente deux dents en prenant Wade pour un « fou » ou un sénile qui délire. Wade n’est ni l’un ni l’autre. Il se considère comme le propriétaire du Sénégal.C’est tout. Rien d’autre. Il pense qu’être président c’est tout se permettre.
C’est gros, l’explication qu’il nous balance . Sans entrer dans des considérations juridiques, il est évident qu’il raconte n’importe quoi et n’a aucun respect pour le peuple sénégalais. Il s’est tout simplement approprié le monument.
Je le répète, Abdoulaye Wade est effarant. Dans quel pays au monde a t-on vu un président réclamer des droits d’auteur parce qu’il est l’initiateur de tel acte ou telle réalisation ? Nulle part ailleurs sauf au Sénégal de Wade. Si c’était ainsi, Senghor aurait demandé de droits d’auteur pour le Théâtre National Daniel Sorano conçu sous son règne. Abdou Diouf aurait fait pareil en demandant à l’Etat du Sénégal et à la fédération Sénégalaise du Football des droits d’auteur pour le stade Léopold Sédar Senghor construit sous son magistère. Abdoulaye Wade s’est accaparé le Sénégal et toutes ses richesses, qu’il met entre les mains de son fils.
Prions pour que ce monument s’écroule comme le furent les idoles de la Mecque. Il serait illusoire de croire que les fonds récoltés iront dans les caisses de l’Etat et au profit de la population.
Adama Diouf
adiouf@xalimasn.com
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Plus ahurissant qu’Abdoulaye Wade, tu meurs. Cet homme est en train de conduire tristement le pays à la catastrophe et à l’abîme. Il travestit ses institutions, dilapide ses ressources, appauvrit son peuple. Pour lui, le mot République n’a pas de sens. Les règles, les principes et les citoyens ne sont que des jouets entre ses mains . Abdoulaye Wade fait ce qu’il veut. Il ne se fixe ni limites ni barrières. Obnubilé que par ses pensées, ses idées, ses rêves, ses pulsions et ses pulsations, il trouve que tout ce qui lui passe par la tête est bon, juste et applicable, tout ce qui lui vient de la bouche doit être dit . Pas besoin de remuer la langue une seule fois.
C’est malheureux d’avoir à le dire, mais Abdoulaye Wade se comporte et agit en "monarque sombré".
Il est le seul président d’une république au monde qui ose confier à son fils battu et déculotté à des élections, un super ministère. Du jamais vu ! Karim est ministre par la simple volonté de son père, mais ni par son talent ni par son expérience. Ce garçon a échoué lamentablement à l’Anoci. Avec un budget de 432 milliards environ, il a été incapable de construire une seule bonne route et d’achever ses projets. Inutile de nous étaler là-dessus. On sera édifié un jour sur cette mascarade abominable de l’argent des pauvres Sénégalais. Si les juges d’ici-bas sont incapables de faire la lumière, Celui de l’au-delà le fera. Ce serait trop facile et absurde de laisser Karim avec nos milliards.
Revenons à notre Président.
Samedi soir, nombreux parmi vous ont eu, comme moi, du mal à dormir, le cœur meurtri et chagriné lorsqu’ils ont entendu Abdoulaye Wade, président de la République du Sénégal dire sans gêne et à qui veut l’entendre : « Je suis l’auteur du monument. 35% de ses retombées financières m’appartiendront et 65% à l’Etat » Aïe ! Ça fait mal. Il fallait nous faire avaler la pilule autrement. Et Wade continue : « J’en suis le propriétaire intellectuel. Je vais créer une fondation de la Renaissance africaine dont mon fils sera le président du conseil d’administration. D’autres personnes en feront partie ». Wade n’oublie jamais son fils.
Faut-il en rire ou en pleurer ? Il faut en pleurer, chers concitoyens. Il serait très inconscient et irresponsable de notre part de sortir nos trente deux dents en prenant Wade pour un « fou » ou un sénile qui délire. Wade n’est ni l’un ni l’autre. Il se considère comme le propriétaire du Sénégal.C’est tout. Rien d’autre. Il pense qu’être président c’est tout se permettre.
C’est gros, l’explication qu’il nous balance . Sans entrer dans des considérations juridiques, il est évident qu’il raconte n’importe quoi et n’a aucun respect pour le peuple sénégalais. Il s’est tout simplement approprié le monument.
Je le répète, Abdoulaye Wade est effarant. Dans quel pays au monde a t-on vu un président réclamer des droits d’auteur parce qu’il est l’initiateur de tel acte ou telle réalisation ? Nulle part ailleurs sauf au Sénégal de Wade. Si c’était ainsi, Senghor aurait demandé de droits d’auteur pour le Théâtre National Daniel Sorano conçu sous son règne. Abdou Diouf aurait fait pareil en demandant à l’Etat du Sénégal et à la fédération Sénégalaise du Football des droits d’auteur pour le stade Léopold Sédar Senghor construit sous son magistère. Abdoulaye Wade s’est accaparé le Sénégal et toutes ses richesses, qu’il met entre les mains de son fils.
Prions pour que ce monument s’écroule comme le furent les idoles de la Mecque. Il serait illusoire de croire que les fonds récoltés iront dans les caisses de l’Etat et au profit de la population.
Adama Diouf
adiouf@xalimasn.com
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