L’étau se resserre davantage autour de Me Wade, candidat à sa propre succession, à quelque 4 mois seulement de la Présidentielle du 26 février 2012.
Après la sortie de celui que l’on a toujours considéré comme son proche, lui demandant de renoncer à sa candidature à la course pour la Présidentielle de 2012, voila qu’un de ses plus fidèles alliés lui tourne le dos. «Par la présente, je viens signifier, pour l’année parlementaire 2011-2012, ma démission du Groupe parlementaire «Liberal et Démocratique» auquel je fus affilié depuis le début de la présente législature», a écrit Samba Diouldé Thiam.
Ce propos liminaire de la lettre de démission que le député a adressée au Président de l’Assemblée nationale, sonne le glas d’une rupture programmée entre, d’une part, Me Abdoulaye Wade et Samba Diouldé Thiam et d’autre part, entre le Parti Démocratique Sénégalais (Pds) et le Parti de la Renaissance et de la Citoyenneté (PRC). Un allié de taille qui a su prendre ses responsabilités, à l’hémicycle. Le leader du Prc s’étant illustré, à plusieurs reprises, par un rejet systématique de certains projets de loi de Me Wade.
En plus de voter contre, il monte, très souvent, au créneau pour faire savoir sa position, sans équivoque. Comme ce fut le cas lors du fameux projet de loi instituant le ticket présidentiel au quart de tour. Il s’est catégoriquement opposé à la proposition de la mouvance de faire passer le projet.
Revenant sur son départ, Samba Diouldé Thiam précise: «c’est une appréciation de la direction de notre parti qui souhaite revoir ses relations avec le président Abdoulaye Wade». Avant d’ajouter: «je n’adhère à aucun groupe et demeure, selon le Règlement de l’Assemblée, Non-inscrit».
Interpellé pour savoir si son départ n’était pas aussi relatif au comportement désinvolte du président dudit groupe, Doudou Wade, le député répond: «c’est plus profond que les rapports avec le président du groupe. Une personnalité négligeable. Phase d’appréciation de nos relations avec le président».
Etonnante coïncidence qu’après la surprenante sortie de Me Ousmane Séye, demandant à Wade de renoncer à sa candidature, un des alliés pas des moindres du président Wade, Samba Diouldé Thiam quitte le navire libéral. Qui sera le prochain?
Est-ce la saison des saignées? Le Pds et Me Wade doivent surveiller leurs arrières. En ces temps de calculs préélectoraux, les chocs risquent d’être fatals au parti au pouvoir. Moussfa
Après la sortie de celui que l’on a toujours considéré comme son proche, lui demandant de renoncer à sa candidature à la course pour la Présidentielle de 2012, voila qu’un de ses plus fidèles alliés lui tourne le dos. «Par la présente, je viens signifier, pour l’année parlementaire 2011-2012, ma démission du Groupe parlementaire «Liberal et Démocratique» auquel je fus affilié depuis le début de la présente législature», a écrit Samba Diouldé Thiam.
Ce propos liminaire de la lettre de démission que le député a adressée au Président de l’Assemblée nationale, sonne le glas d’une rupture programmée entre, d’une part, Me Abdoulaye Wade et Samba Diouldé Thiam et d’autre part, entre le Parti Démocratique Sénégalais (Pds) et le Parti de la Renaissance et de la Citoyenneté (PRC). Un allié de taille qui a su prendre ses responsabilités, à l’hémicycle. Le leader du Prc s’étant illustré, à plusieurs reprises, par un rejet systématique de certains projets de loi de Me Wade.
En plus de voter contre, il monte, très souvent, au créneau pour faire savoir sa position, sans équivoque. Comme ce fut le cas lors du fameux projet de loi instituant le ticket présidentiel au quart de tour. Il s’est catégoriquement opposé à la proposition de la mouvance de faire passer le projet.
Revenant sur son départ, Samba Diouldé Thiam précise: «c’est une appréciation de la direction de notre parti qui souhaite revoir ses relations avec le président Abdoulaye Wade». Avant d’ajouter: «je n’adhère à aucun groupe et demeure, selon le Règlement de l’Assemblée, Non-inscrit».
Interpellé pour savoir si son départ n’était pas aussi relatif au comportement désinvolte du président dudit groupe, Doudou Wade, le député répond: «c’est plus profond que les rapports avec le président du groupe. Une personnalité négligeable. Phase d’appréciation de nos relations avec le président».
Etonnante coïncidence qu’après la surprenante sortie de Me Ousmane Séye, demandant à Wade de renoncer à sa candidature, un des alliés pas des moindres du président Wade, Samba Diouldé Thiam quitte le navire libéral. Qui sera le prochain?
Est-ce la saison des saignées? Le Pds et Me Wade doivent surveiller leurs arrières. En ces temps de calculs préélectoraux, les chocs risquent d’être fatals au parti au pouvoir. Moussfa