Les huit jeunes libéraux qui avaient été relaxés vendredi dernier par le tribunal départemental de Dakar, après leur jugement pour participation à un rassemblement non autorisé, doivent surveiller leurs arrières. Le secrétaire général de l’Union des jeunesses travaillistes libérales (Ujtl), Toussaint Manga et ses frères de parti ne sont pas encore sortis de l’auberge. En fait, selon "l'Enquête", le parquet qui avait requis six mois ferme contre les prévenus, n’est pas satisfait de la décision de relaxe du tribunal. C’est pourquoi il a tout simplement fait appel, depuis mercredi dernier. Donc, même s’ils sont libres, ces libéraux ne sont pas tout à fait innocents. Ils doivent être jugés à nouveau par la Cour d’appel. Ces jeunes politiciens ont été arrêtés le 31 janvier dernier, lors du meeting interdit du Front national pour la défense de la République (Fpdr) qui regroupe des partis comme le Parti démocratique sénégalais (Pds), l’Aj/Pads de Mamadou Diop Decroix. Ce dernier a été arrêté ainsi que d’autres responsables comme son camarade de parti, Amadou Daff ainsi que Farba Senghor du Pds et Ousmane Faye du Psd/Jant bi. Ils furent libérés contrairement aux jeunes de l’Ujtl qui avaient passé plusieurs jours en prison.
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