En effet, dans leur plaidoirie, les conseils de Yérim avaient écarté les risques à l’ordre public, dans la mesure où la question du désintéressement de la partie civile est définitivement réglée par la Cour d’Appel. Ils ont également mis l’accent sur la personnalité de leur client qui est un journaliste de renom et chef d’entreprise. Les robes noires soulignent également l’inexistence de risque de collision et de subordination de témoins. Cependant pour le représentant du ministère public, aucun de ces arguments ne peut prospérer dans la mesure où les fais sont d’une extrême gravité. Cheikh Yérim Seck doit rester en prison jusqu’à la fin de la procédure. Sa demande de liberté doit être rejetée, a dit le substitut du Procureur général Abdou Karim Diop, d’après Le Populaire. Cheikh Yérim Seck est en prison depuis 10 mois. Il a été reconnu coupable de viol sur l’étudiante Ndèye Aïssata Tall et condamné en première instance à 3 ans ferme et 3 millions de dommages et intérêts à payer à la partie civile. Jugé en appel, et le journaliste a vu sa peine ramené à 2 ans et les dommages et intérêts fixés à 10 millions. Il a passé 9 mois en prison.
Le parquet général rejette la demande de liberté provisoire de Cheikh Yérim Seck et suggère à la Cour son maintien en prisonLes avocats de Cheikh Yérim Seck ont plaidé hier sa demande de mise en liberté provisoire devant la Cour d’Appel de Dakar. Mais il faut dores et déjà signaler que si les juges suivent le parquet général dans ses réquisitions, le journaliste et administrateur du site Dakaractu ne sera pas libre le 28 juin prochain, date de délibéré de la Cour.Rédigé par leral.net le Samedi 15 Juin 2013 à 14:05 | | 5 commentaire(s)|
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