« Le pds risque de disparaitre chez nous si Wade ne… »

« L’opposition est entrain de sillonner la zone pour dire aux populations de tourner le dos au pds parce que tout simplement après la mort du ministre Georges Tendeng, il savait qu’aucun responsable n’auraient un regard sur Enampore. Aujourd’hui, effectivement ils ont raison constat est là et on est entrain de souffrir ce fléau » fustige monsieur Khalifa Bassène, secrétaire général de la sous section pds d’Enampore. Pire, le secrétaire administratif de la section pds de Niassya de dénoncer les promesses non tenues des leaders du parti démocratique Sénégal : « le ministre Christian Sina Diatta en son temps et Jacques Diouf étaient venus à Kamebeul, ils ont fermement promis aux populations la construction d’un lycée dans la localité parce que le président de la république maitre Abdoulaye Wade avait passé la nuit dans ce village en 1976. Ils ont pensé ne ce reste que récompenser les populations, construire un lycée à Kamebeul, nous avons aussi pensé qu’il fallait goudronner le tronçon Brin – Bandial, là aussi de promesses en promesses rien n’a été fait jusque là, une décortiqueuse à riz pour les femmes du Bandial, les jeunes sont là laissé en rade et leur emploi est devenu une préoccupation pour nous » regrette monsieur Bassène. Aujourd’hui, après le décès d’un de leur fils en l’occurrence l’ancien ministre Georges Tendeng, ces libéraux de la sous-section pds de la communauté rurale d’Enampor pensent que le parti est sur le point de disparaitre dans leur localité pour non assistance et de promesses non tenues de la part des responsables libéraux. « Après cette mort de Georges Tendeng, on est devenu typiquement orphelin, nous n’avons pas de parrain. Ils sont tous là, de promesses en promesses personne n’a fait descendre dans la localité. Même nous qui sommes responsables à beau donner des explications, on vous dit mais vous qui parlez, qu’est-ce que le parti a fait pour vous. En fin de compte, c’est comme du sabotage » dixit Khalifa Bassène. En tout cas à quelques dix mois des élections présidentielles de 2012, le Pape du Sopi maitre Abdoulaye Wade doit pouvoir prendre son bâton de pèlerin pour rétablir cette injustice politique afin que sa réélection soit acquise dès le premier tour au soir du 26 février 2012 à Enampore.

OSCAR GUEYE leral.net