Boubou Diouf Tall s’est d’emblée refusé de tout commentaire sur verdict pour ne pas gêner ses collègues qui ont vidé l’affaire. Pour répondre à ceux qui avancent qu’il aurait des antécédents avec le journaliste, le magistrat dira qu’il l’avait « rencontré la première fois à la Gendarmerie de Ngor lors de son audition ». M. Tall affirme avoir « fait son devoir de père » pour protéger sa fille car il n’a « aucun doute sur son innocence ». Pour démentir les versions le faisant auteur de la plainte, le magistrat martèle que « c’est une citoyenne qui a été atteinte dans sa dignité, qui a porté plainte, qui a saisi la justice ». Pour sa responsabilité de père, Boubou Diouf Tall pense « avoir donné à sa fille l’éducation qu’il faut ». Ce magistrat qui « ne peut même pas tuer un chat », s’inscrit en faux contre les allégations selon lesquelles il « tuerait Cheikh Yérim Séck » s’il l’avait vu. Selon,le père de la victime, la « vérité judiciaire est établie » car « une fille vierge qui sait qu’elle est vierge et qui sait qu’elle doit voyager dans les 72 heures » ne va pas se donner « volontairement à un homme pour venir le raconter à sa famille ».
Le père d’Aissata Tall brise le silenceC’est nos confrères du Popuplaire qui avaient réussi hier à soutirer quelques mots au père de la fille qui a accusé le journaliste Cheikh Yérim Seck condamné à 3 ans de prison ferme pour viol.Rédigé par leral.net le Jeudi 27 Septembre 2012 à 20:06 | | 12 commentaire(s)|
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