« Le peuple sénégalais, encore une fois, a administré à la face du monde, la preuve de sa grande maturité démocratique. Koffi Sama, observateur de l’Union africaine, a pu dire avec raison que le Sénégal n’avait besoin de leçons de démocratie de personne », c’est ce qu’a déclaré le secrétaire général du Parti africain pour la démocratie et le socialisme, lors de la conférence de presse qu’il a animée, hier au siège de d’And Jëf à Dakar. Mamadou Diop Decroix croit savoir que les élucubrations politiciennes sur le fichier électoral et d’autres sujets connexes sont « définitivement derrière nous ».
« Dorénavant, acteurs politiques de tous bords et membres de toutes obédiences de la société civile, nous devons tous reconnaître qu’au Sénégal, l’ère où l’on pouvait frauder des élections est définitivement derrière nous », a souligné le ministre d’Etat. Qui ajoute que : « la contribution du président Abdoulaye Wade au processus de construction et de maturation de cette démocratie est, à tous égards, exceptionnelle ». Raison pour laquelle il déplore le fait que « le pays aurait pu faire l’économie des convulsions récentes et leurs lots de malheurs, car le peuple sénégalais s’adosse sur des fondamentaux que personne, ni rien, ne peut ébranler.
Il n’a pas oublié de féliciter le nouveau président de la République et la coalition qui l’a accompagné et a souhaité « bonne chance » à Macky Sall pour « sauver l’année scolaire et universitaire, baisser les prix des produits de grande consommation, procurer des emplois aux jeunes et régler de façon définitive la lancinante question de la Casamance ». Qui plus est, M. Diop a affirmé que son parti va dès lors mener une opposition au nouveau régime qui ne sera pas « nihiliste ». Sur un autre registre, le patron d’And Jëf, interrogé sur les propos de campagne de Macky Sall qui s’est engagé à remettre à Landing Savané le récépissé du parti, a rétorqué que c’est un contentieux vidé par les juridictions habilitées et qui revêt l’autorité de la chose jugée. Pour finir, il s’est prononcé sur les législatives qui se profilent à l’horizon, en informant que sa formation politique est ouverte à ses alliés des Fal 2012 pour la continuité du combat.
Thierno Ndiaye
« Dorénavant, acteurs politiques de tous bords et membres de toutes obédiences de la société civile, nous devons tous reconnaître qu’au Sénégal, l’ère où l’on pouvait frauder des élections est définitivement derrière nous », a souligné le ministre d’Etat. Qui ajoute que : « la contribution du président Abdoulaye Wade au processus de construction et de maturation de cette démocratie est, à tous égards, exceptionnelle ». Raison pour laquelle il déplore le fait que « le pays aurait pu faire l’économie des convulsions récentes et leurs lots de malheurs, car le peuple sénégalais s’adosse sur des fondamentaux que personne, ni rien, ne peut ébranler.
Il n’a pas oublié de féliciter le nouveau président de la République et la coalition qui l’a accompagné et a souhaité « bonne chance » à Macky Sall pour « sauver l’année scolaire et universitaire, baisser les prix des produits de grande consommation, procurer des emplois aux jeunes et régler de façon définitive la lancinante question de la Casamance ». Qui plus est, M. Diop a affirmé que son parti va dès lors mener une opposition au nouveau régime qui ne sera pas « nihiliste ». Sur un autre registre, le patron d’And Jëf, interrogé sur les propos de campagne de Macky Sall qui s’est engagé à remettre à Landing Savané le récépissé du parti, a rétorqué que c’est un contentieux vidé par les juridictions habilitées et qui revêt l’autorité de la chose jugée. Pour finir, il s’est prononcé sur les législatives qui se profilent à l’horizon, en informant que sa formation politique est ouverte à ses alliés des Fal 2012 pour la continuité du combat.
Thierno Ndiaye