La mort de George Floyd aux Etats-Unis, après son interpellation par un policier blanc, a provoqué une onde de choc dans le monde entier et en particulier au sein de la police, dont les méthodes sont remises en question, y compris en France, où les manifestations se sont multipliées contre les violences policières.
Si l'utilisation du pistolet à impulsion électrique est évoquée pour cesser la «prise par le cou», elle n'est pas anodine, car elle peut entraîner des infarctus. En 2012, le ministère de l'Intérieur avait justifié cette utilisation comme une arme intermédiaire, permettant «d'éviter le recours à une arme à feu».
LE «TASER»DÉCRIÉ
Cette arme de 4ème catégorie, présentée comme non létale, tire, à une dizaine de mètres, deux électrodes reliées à un fil qui libèrent une décharge électrique de 50.000 volts à 2 milliampères, provoquant une brusque contraction musculaire.
Elle «peut constituer une réponse graduée et proportionnée à une situation de danger lorsque l’emploi légitime de la force s’avère nécessaire pour dissuader ou neutraliser une personne menaçante et/ou dangereuse», indiquait un rapport du Défenseur des droits, en 2013.
En 2010, l'association de défense des droits de l'homme Amnesty International estimait toutefois que le taser était responsable de plus de 350 décès dans le monde.
Si cette arme venait à se généraliser, un agent devrait passer une habilitation supplémentaire pour être équipé. Les formations continues devront donc se multiplier dans les mois à venir, ce qui inquiète les syndicats de police, qui estiment que cette méthode n'est pas forcément la meilleure lors d'une interpellation risquée.
Selon plusieurs sources, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner était censé annoncer la mesure lors de sa conférence de presse du lundi 8 juin, mais il a finalement changé d'avis. L'annonce devrait être faite jeudi et vendredi aux syndicats de police.
Cnews
Si l'utilisation du pistolet à impulsion électrique est évoquée pour cesser la «prise par le cou», elle n'est pas anodine, car elle peut entraîner des infarctus. En 2012, le ministère de l'Intérieur avait justifié cette utilisation comme une arme intermédiaire, permettant «d'éviter le recours à une arme à feu».
LE «TASER»DÉCRIÉ
Cette arme de 4ème catégorie, présentée comme non létale, tire, à une dizaine de mètres, deux électrodes reliées à un fil qui libèrent une décharge électrique de 50.000 volts à 2 milliampères, provoquant une brusque contraction musculaire.
Elle «peut constituer une réponse graduée et proportionnée à une situation de danger lorsque l’emploi légitime de la force s’avère nécessaire pour dissuader ou neutraliser une personne menaçante et/ou dangereuse», indiquait un rapport du Défenseur des droits, en 2013.
En 2010, l'association de défense des droits de l'homme Amnesty International estimait toutefois que le taser était responsable de plus de 350 décès dans le monde.
Si cette arme venait à se généraliser, un agent devrait passer une habilitation supplémentaire pour être équipé. Les formations continues devront donc se multiplier dans les mois à venir, ce qui inquiète les syndicats de police, qui estiment que cette méthode n'est pas forcément la meilleure lors d'une interpellation risquée.
Selon plusieurs sources, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner était censé annoncer la mesure lors de sa conférence de presse du lundi 8 juin, mais il a finalement changé d'avis. L'annonce devrait être faite jeudi et vendredi aux syndicats de police.
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