M. Obama, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, a expliqué que les Etats-Unis étaient "confrontés à une crise économique de dimension historique". "Aujourd’hui, notre économie est piégée dans un cercle vicieux (...), nous n’avons pas une minute à perdre (...). Nos marchés financiers sont sous tension, les achats de logements neufs en octobre étaient au plus bas depuis un demi-siècle, récemment, plus d’un demi-million de nouvelles demandes ont été enregistrées de la part de chômeurs", a énuméré le président élu. "Si nous n’agissons pas rapidement et avec audace, la plupart des experts pensent que nous pouvons perdre des millions d’emplois l’année prochaine", a-t-il ajouté, promettant de lancer son plan de relance économique aussitôt après la réunion du nouveau Congrès début janvier.
Lors de sa conférence de presse, le 24 novembre, Barack Obama a confirmé la nomination de Timothy Geithner (à gauche sur la photo) comme secrétaire au Trésor.
Il n’a pas chiffré ce plan de relance mais, lundi matin, le Washington Post l’évaluait à 700 milliards de dollars sur deux ans, estimant que si ce projet était approuvé, ce serait l’un des plans de relance les plus massifs depuis le New Deal de Franklin Roosevelt dans les années 1930. Barack Obama, qui n’a pas pris part, le 15 novembre, au sommet du G20 organisé à Washington, a par ailleurs précisé que la prochaine administration américaine "tendra la main" aux autres puissances économiques pour "élaborer une réponse mondiale" à la crise.
GEITHNER SECRÉTAIRE AU TRÉSOR
"Nous savons que ce ne sera pas facile, que ça ne se fera pas en un jour, nous avons besoin de réunir les meilleurs esprits d’Amérique pour nous guider et c’est ce que j’ai cherché à faire en concevant mon équipe chargée de l’économie", a poursuivi M. Obama, qui a confirmé la nomination de Timothy Geithner, actuellement président de la banque centrale de New York, comme secrétaire au Trésor, et celle de Lawrence Summers, ancien secrétaire au Trésor de Bill Clinton, comme directeur du Conseil économique national de la Maison Blanche. "Le vice-président élu Biden et moi avons rassemblé une équipe économique avec la vision et l’expertise pour stabiliser notre économie, créer des emplois, et remettre l’Amérique sur les rails", a-t-il déclaré.
Barack Obama a par ailleurs assuré lundi que l’industrie automobile américaine était trop vitale pour disparaître, mais a promis que le gouvernement ne ferait aucun "chèque en blanc" sans des transformations à long terme de la part des constructeurs.
Source Le Monde
Lors de sa conférence de presse, le 24 novembre, Barack Obama a confirmé la nomination de Timothy Geithner (à gauche sur la photo) comme secrétaire au Trésor.
Il n’a pas chiffré ce plan de relance mais, lundi matin, le Washington Post l’évaluait à 700 milliards de dollars sur deux ans, estimant que si ce projet était approuvé, ce serait l’un des plans de relance les plus massifs depuis le New Deal de Franklin Roosevelt dans les années 1930. Barack Obama, qui n’a pas pris part, le 15 novembre, au sommet du G20 organisé à Washington, a par ailleurs précisé que la prochaine administration américaine "tendra la main" aux autres puissances économiques pour "élaborer une réponse mondiale" à la crise.
GEITHNER SECRÉTAIRE AU TRÉSOR
"Nous savons que ce ne sera pas facile, que ça ne se fera pas en un jour, nous avons besoin de réunir les meilleurs esprits d’Amérique pour nous guider et c’est ce que j’ai cherché à faire en concevant mon équipe chargée de l’économie", a poursuivi M. Obama, qui a confirmé la nomination de Timothy Geithner, actuellement président de la banque centrale de New York, comme secrétaire au Trésor, et celle de Lawrence Summers, ancien secrétaire au Trésor de Bill Clinton, comme directeur du Conseil économique national de la Maison Blanche. "Le vice-président élu Biden et moi avons rassemblé une équipe économique avec la vision et l’expertise pour stabiliser notre économie, créer des emplois, et remettre l’Amérique sur les rails", a-t-il déclaré.
Barack Obama a par ailleurs assuré lundi que l’industrie automobile américaine était trop vitale pour disparaître, mais a promis que le gouvernement ne ferait aucun "chèque en blanc" sans des transformations à long terme de la part des constructeurs.
Source Le Monde