Des tirs nourris ont encore été entendus lundi dans le quartier de Badalabougou, fief de la grande figure de la contestation, l’imam Mahmoud Dicko, et principal foyer de tensions.
Des accrochages épars ont opposé des hommes lançant des pierres et des forces de sécurité ripostant à coups de gaz lacrymogènes dans des rues encore jonchées de projectiles. Mais sans commune mesure avec les confrontations des jours précédents.
La capitale a été la proie vendredi, samedi et une partie de dimanche de ses troubles civils les plus graves depuis des années. Au moins 11 civils ont été tués, des dizaines d’autres blessés, selon les urgences hospitalières.
La situation demeure volatile et la communauté internationale, inquiète, a appelé à la retenue de toutes parts.
À l’adresse directe du pouvoir contesté du président Ibrahim Boubacar Keïta, elle a condamné le recours à la force létale par ses services de sécurité et demandé la libération des leaders de la contestation arrêtés depuis vendredi.
Il s’agissait de tenter de recréer les conditions d’un dialogue rompu, ont dit l’Union africaine, la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), l’ONU et l’UE au Mali dans un communiqué.
Rfi
Des accrochages épars ont opposé des hommes lançant des pierres et des forces de sécurité ripostant à coups de gaz lacrymogènes dans des rues encore jonchées de projectiles. Mais sans commune mesure avec les confrontations des jours précédents.
La capitale a été la proie vendredi, samedi et une partie de dimanche de ses troubles civils les plus graves depuis des années. Au moins 11 civils ont été tués, des dizaines d’autres blessés, selon les urgences hospitalières.
La situation demeure volatile et la communauté internationale, inquiète, a appelé à la retenue de toutes parts.
À l’adresse directe du pouvoir contesté du président Ibrahim Boubacar Keïta, elle a condamné le recours à la force létale par ses services de sécurité et demandé la libération des leaders de la contestation arrêtés depuis vendredi.
Il s’agissait de tenter de recréer les conditions d’un dialogue rompu, ont dit l’Union africaine, la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), l’ONU et l’UE au Mali dans un communiqué.
Rfi