«J'espère que ce n'est pas vrai parce que j'espère que les gens ont eu le temps de sortir, a-t-il ajouté. Mais tellement, tellement de bâtiments, tellement de quartiers ont été totalement détruits, et dans certains quartiers, on ne voit même plus personne, donc je ne sais pas où sont ces gens».Dans sa première déclaration depuis le drame, au journal américain Miami Herald , le président d'Haïti René Préval avait dit redouter que le séisme ait fait des milliers de morts, se refusant toutefois à avancer un chiffre.
Un énorme tremblement de terre de magnitude 7 a frappé mardi soir Haïti non loin de Port-au-Prince, sa capitale surpeuplée, provoquant une «catastrophe majeure» dans le pays le plus pauvre d'Amérique. La violente secousse s'est produite à 16 heures 53 heure locale (22h53 à Paris), à environ 15 km à l'ouest de Port-au-Prince.
Le séisme, le plus violent qu'ait connu Haïti depuis 200 ans, a été ressenti jusqu'à Guantanamo, selon le porte-parole du camp de détention américain à Cuba, situé à environ 300 km de la capitale haïtienne. Ressentie en République dominicaine voisine (les deux pays se partagent l'île d'Hispaniola), la secousse n'y a pas fait de dégâts, ont indiqué les autorités locales. Deux fortes répliques ont rapidement suivi : une première de magnitude 5,9 a frappé à 17 heures, heure locale (23 heures à Paris), soit sept minutes après le premier séisme. Une deuxième réplique de 5,5 a été ressentie ensuite à 22h12.
L'ambassadeur de France en Haïti, Didier Le Bret, a décrit mercredi une situation «épouvantable» à Port-au-Prince: «Certaines rues sont jonchées de cadavres et on voit des gens, on voit apparaître une jambe, un bras dans des tas de ferraille et de béton» (Voir les vidéos ci-dessous - attention certaines images peuvent choquer). «Il va falloir reloger deux millions de personnes, a-t-il poursuivi. Les gens sont dans la rue et vont passer la nuit dans la rue et maintenant certains d'entre eux, avec leur seule bonne volonté, cherchent à retrouver les cadavres sous les décombres».
Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a déclaré mercredi soir qu'environ 200 Français étaient «regroupés dans les restes de l'ambassade et à la résidence, qui elle-même a été endommagée» à Port-au-Prince. «Il y en a une cinquantaine que recherchent activement nos amis de l'ambassade, qui se seraient trouvés dans des zones très dangereuses, ou dans des zones qui ont été plus ou moins détruites», a-t-il ajouté. 1.400 Français se trouvent en Haïti, dont 1.200 à Port-au-Prince.
Les Nations Unies, qui entretiennent une force de stabilisation forte de 9.000 hommes en Haïti, ont de leur côté annoncé que 50 à 100 employés étaient portés manquants. Le siège de l'organisation a été complètement détruit et un bilan provisoire fait état de 22 morts dans ses rangs.
Un énorme tremblement de terre de magnitude 7 a frappé mardi soir Haïti non loin de Port-au-Prince, sa capitale surpeuplée, provoquant une «catastrophe majeure» dans le pays le plus pauvre d'Amérique. La violente secousse s'est produite à 16 heures 53 heure locale (22h53 à Paris), à environ 15 km à l'ouest de Port-au-Prince.
Le séisme, le plus violent qu'ait connu Haïti depuis 200 ans, a été ressenti jusqu'à Guantanamo, selon le porte-parole du camp de détention américain à Cuba, situé à environ 300 km de la capitale haïtienne. Ressentie en République dominicaine voisine (les deux pays se partagent l'île d'Hispaniola), la secousse n'y a pas fait de dégâts, ont indiqué les autorités locales. Deux fortes répliques ont rapidement suivi : une première de magnitude 5,9 a frappé à 17 heures, heure locale (23 heures à Paris), soit sept minutes après le premier séisme. Une deuxième réplique de 5,5 a été ressentie ensuite à 22h12.
L'ambassadeur de France en Haïti, Didier Le Bret, a décrit mercredi une situation «épouvantable» à Port-au-Prince: «Certaines rues sont jonchées de cadavres et on voit des gens, on voit apparaître une jambe, un bras dans des tas de ferraille et de béton» (Voir les vidéos ci-dessous - attention certaines images peuvent choquer). «Il va falloir reloger deux millions de personnes, a-t-il poursuivi. Les gens sont dans la rue et vont passer la nuit dans la rue et maintenant certains d'entre eux, avec leur seule bonne volonté, cherchent à retrouver les cadavres sous les décombres».
Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a déclaré mercredi soir qu'environ 200 Français étaient «regroupés dans les restes de l'ambassade et à la résidence, qui elle-même a été endommagée» à Port-au-Prince. «Il y en a une cinquantaine que recherchent activement nos amis de l'ambassade, qui se seraient trouvés dans des zones très dangereuses, ou dans des zones qui ont été plus ou moins détruites», a-t-il ajouté. 1.400 Français se trouvent en Haïti, dont 1.200 à Port-au-Prince.
Les Nations Unies, qui entretiennent une force de stabilisation forte de 9.000 hommes en Haïti, ont de leur côté annoncé que 50 à 100 employés étaient portés manquants. Le siège de l'organisation a été complètement détruit et un bilan provisoire fait état de 22 morts dans ses rangs.