Pour ’’la première fois dans l’histoire du Sénégal’’, on assiste à la mobilisation des populations tournées vers ’’le seul but de produire’’ et ‘’il faut remercier Allah de nous avoir envoyé la pluie’’, a ajouté le chef de l’Etat qui présidait au Palais de la République, un Conseil présidentiel sur l’Agriculture.
Selon lui, il est que jamais nécessaire de réussir ‘’le pari’’ de la GOANA dont l’objectif est de renverser le scénario en cours jusqu’ici et consistant à voir le Sénégal dépendre de l’extérieur pour ses besoins alimentaires.
Dans cette perspective, a affirmé Abdoulaye Wade, le Sénégal s’est doté des intrants nécessaires pour la réalisation de la GOANA, sans compter qu’à ce sujet ‘’nous avons découvert sur notre territoire un engrais comestible par les plantes’’.
Parlant du coût de l’opération, il a fait état d’un budget de 400 milliards de FCFA élaboré avec des soucis d’économie et auquel s’ajoutent des équipements qui ont pu être réunis avec l’assistance ’’des pays amis’’.
Au total, a-t-il résumé, ’’nous avons pu réunir les conditions pour la réussite de la GOANA et avec l’aide de Dieu, nous allons avoir de bonnes récoltes’’.
Ce ne sera pas tout, a fait remarquer le président Abdoulaye Wade avant d’appeler à l’assistance des paysans pour l’écoulement de leurs productions. ’’Nous ne pouvons laisser les paysans avec leurs récoltes, d’où je demande aux banques d’investir, de créer des succursales’’, a-t-il souligné avant d’indiquer que son souhait est de voir les paysans se faire payer l’achat de leurs récoltes ’’au bord de leurs champs’’.
A ce propos, le Premier ministre Cheikh Hadjibou Soumaré a insisté sur la nécessité d’encourager les banquiers, les producteurs et les consommateurs à travailler en synergie au sein de commissions en vue de mettre en place un bon système de commercialisation des produits agricoles.
Cela est d’autant plus urgent à réaliser qu’en amont, les conditions sont réunies pour de bonnes récoltes dans la mesure où les engrais et le matériel agricole sont disponibles, a soutenu M. Soumaré.
Abondant dans le même sens, le ministre de l’Agriculture, Hamath Sall, a reconnu la nécessité d’organiser la commercialisation des produits, relevant à ce propos qu’en perspective de récoltes du riz, 42.000 ha ont été ensemencés dans la vallée du fleuve Sénégal. Pour le moment, la production est de 100.000 tonnes de riz en contre-saison, a-t-il souligné avant d’ajouter que les prochaines récoltes devraient permettre de satisfaire 34 pour cent des besoins en riz de ses compatriotes Sa collègue de l’Elevage, Oumy Khairy Guèye Seck, a fait état d’une production actuelle de 140 millions de litres de lait, sur un objectif de 400 millions d’ici cinq ans. Pour ce faire, le Sénégal devrait mettre en place un budget de 53 milliards (16 milliards pour l’investissement, 18 milliards pour la mise en place des points de collecte et le reste de l’enveloppe pour les autres dépenses), a-t-elle indiqué.
Mme Seck s’est en outre dit être à la recherche d’un financement pour une insémination artificielle de 500.000 vaches. Le chef de l’Etat a donné à ce propos au ministre, des assurances indiquant qu’il est en train de travailler autour de ces besoins pour la satisfaction desquels ’’des moyens’’ seront trouvés.
Au cours du Conseil présidentiel qui a duré prés de trois heures d’horloge, plusieurs interventions ont été notées à l’image de celle de la présidente du Directoire national des femmes en élevage, Awa Diallo. Elle a mis l’accent sur l’organisation du système de collecte, de transformation et de commercialisation des produits agricoles, insistant sur la mise en place de centres de refroidissement.
Selon lui, il est que jamais nécessaire de réussir ‘’le pari’’ de la GOANA dont l’objectif est de renverser le scénario en cours jusqu’ici et consistant à voir le Sénégal dépendre de l’extérieur pour ses besoins alimentaires.
Dans cette perspective, a affirmé Abdoulaye Wade, le Sénégal s’est doté des intrants nécessaires pour la réalisation de la GOANA, sans compter qu’à ce sujet ‘’nous avons découvert sur notre territoire un engrais comestible par les plantes’’.
Parlant du coût de l’opération, il a fait état d’un budget de 400 milliards de FCFA élaboré avec des soucis d’économie et auquel s’ajoutent des équipements qui ont pu être réunis avec l’assistance ’’des pays amis’’.
Au total, a-t-il résumé, ’’nous avons pu réunir les conditions pour la réussite de la GOANA et avec l’aide de Dieu, nous allons avoir de bonnes récoltes’’.
Ce ne sera pas tout, a fait remarquer le président Abdoulaye Wade avant d’appeler à l’assistance des paysans pour l’écoulement de leurs productions. ’’Nous ne pouvons laisser les paysans avec leurs récoltes, d’où je demande aux banques d’investir, de créer des succursales’’, a-t-il souligné avant d’indiquer que son souhait est de voir les paysans se faire payer l’achat de leurs récoltes ’’au bord de leurs champs’’.
A ce propos, le Premier ministre Cheikh Hadjibou Soumaré a insisté sur la nécessité d’encourager les banquiers, les producteurs et les consommateurs à travailler en synergie au sein de commissions en vue de mettre en place un bon système de commercialisation des produits agricoles.
Cela est d’autant plus urgent à réaliser qu’en amont, les conditions sont réunies pour de bonnes récoltes dans la mesure où les engrais et le matériel agricole sont disponibles, a soutenu M. Soumaré.
Abondant dans le même sens, le ministre de l’Agriculture, Hamath Sall, a reconnu la nécessité d’organiser la commercialisation des produits, relevant à ce propos qu’en perspective de récoltes du riz, 42.000 ha ont été ensemencés dans la vallée du fleuve Sénégal. Pour le moment, la production est de 100.000 tonnes de riz en contre-saison, a-t-il souligné avant d’ajouter que les prochaines récoltes devraient permettre de satisfaire 34 pour cent des besoins en riz de ses compatriotes Sa collègue de l’Elevage, Oumy Khairy Guèye Seck, a fait état d’une production actuelle de 140 millions de litres de lait, sur un objectif de 400 millions d’ici cinq ans. Pour ce faire, le Sénégal devrait mettre en place un budget de 53 milliards (16 milliards pour l’investissement, 18 milliards pour la mise en place des points de collecte et le reste de l’enveloppe pour les autres dépenses), a-t-elle indiqué.
Mme Seck s’est en outre dit être à la recherche d’un financement pour une insémination artificielle de 500.000 vaches. Le chef de l’Etat a donné à ce propos au ministre, des assurances indiquant qu’il est en train de travailler autour de ces besoins pour la satisfaction desquels ’’des moyens’’ seront trouvés.
Au cours du Conseil présidentiel qui a duré prés de trois heures d’horloge, plusieurs interventions ont été notées à l’image de celle de la présidente du Directoire national des femmes en élevage, Awa Diallo. Elle a mis l’accent sur l’organisation du système de collecte, de transformation et de commercialisation des produits agricoles, insistant sur la mise en place de centres de refroidissement.