Le président Macky 2012, est-il donc sur le chemin de l’honneur, en s’inscrivant dans les annales de l’histoire ? En tout cas, Il met avec fracas les pieds dans l’étrier en changeant de trajectoire, prenant le contre pied de son prédécesseur lequel est resté un cas d’école dans tout l’échiquier politique.
A tout imam, le vrai et non le perroquet de service, tout honneur ! S’il y a des hommes politiques, nombrilistes, suffisants, sourds et muets, qui
n’entendent rien, Macky Sall, le président de la république semble infirmer la règle, en supprimant purement et simplement le sénat, l’estampille budgétivore, inutile et décriée, compte tenu de l’urgence des inondations massives à répétitions. Seuls les imbéciles ne changent jamais ! En réalité, l’image d’Epinal que l’on se faisait de l’homme est apparemment erronée, et pour cause, du moins jusqu’à preuve du
contraire. Les supputations qui allaient bon train, charriant comme des fleuves déchaînés en crue, ne correspondent nullement à l’acte historique qu’il vient de poser de la façon la plus honorable. Jusqu’à preuve du contraire, l’homme n’est donc pas prisonnier de son propre camp ni d’aucun autre, contradictoirement à ce qu’il paraissait être. Il semble se démarquer sûrement et totalement des pratiques peu orthodoxes de son prédécesseur, largement suffisant à lui-même, jadis autoritaire et autocratique d’un magistère couronné de dérives incommensurables. La page du wadisme débridé est tournée, sauf un retournement de situation peu probable.
A contrario, lui, il prête l’oreille et écoute attentivement les Sénégalais et change son fusil d’épaule tant qu’il est nécessaire. Jusqu’ici, nous avons été discourtois par nos discours le chargeant à la pelle, sans discontinuité, car dans notre for intérieur ; nous pensions que l’homme qu’on a élu en mars 2012, cloné à tort à l’image de son ex mentor, n’était rien d’autre que la copie certifiée conforme à l’original. La grogne
populaire contre le sénat mis au pinacle a-t- elle donc payé ? Mais peu importe, ne nous attardons pas là-dessus, le message n’est pas tombé sur un sourd. Nous en prenons acte. En lieu et place du moral en berne, la confiance clignote dans les
consciences. C’est l’essentiel. Début de bonne gouvernance : vraie ou fausse rupture ? Si gouverner, c’est prévoir, pour mieux agir, a-t-on coutume de dire, pour autant, pourrions-nous lui donner un quelconque quitus ? La réponse ne souffre d’aucune ambiguïté, c’est non. Mais nous lui accordons tout de même des circonstances atténuantes pour les preuves matérielles palpables sur le terrain. Le président d’une
république normale n’est pas un monarque de droit divin, ni le commandeur des Croyants, doit être nécessairement sous pression pour répondre activement à l’attente de ceux qui l’ont élu.Devant la gravité de telles submersions, le président de la république verse
beaucoup d’eau dans son bissap corsé et revient à de meilleurs sentiments. Le maintien du sénat lui coûterait beaucoup plus cher demain qu’il ne lui rapporte politiquement.
Alors, entre servir sa clientèle exclusivement abonnée par les sinécures gracieusement offertes par la république et les problèmes sociaux prioritairement urgents, il préfère se mettre à la jointure des populations éternellement victimes des déluges insoutenables. Si demain qu’il serait tenté par le diable, remettra le couvercle, la rue reprendra aussitôt du service pour lui rappeler sa parole donnée. D’ci là, sans angélisme d’aucune sorte, nous excluons une telle hypothèse qu’il puisse revenir à sa parole et opter pour ce postulat à hauts risques, à moins qu’il se
suicide, en sciant la branche sur laquelle il est assis. En politique tout est possible, même si éventuellement, il y aurait rebelote, le wax waxeet – suivez notre doigt– les promesses n’engagent que ceux qui y croient, – le même renoncement créera indiscutablement les conditions obligatoires de sa chute libre, pire que celle du baobab qui tombe à terre, pour le ressortir définitivement des méandres de l’histoire comme un éternel homme des reniements. Non. Nous ne sommes ni dans le pessimisme effroyable, ni dans l’euphorie béate.
Le combat continue !
Ahmadou Diop
A tout imam, le vrai et non le perroquet de service, tout honneur ! S’il y a des hommes politiques, nombrilistes, suffisants, sourds et muets, qui
n’entendent rien, Macky Sall, le président de la république semble infirmer la règle, en supprimant purement et simplement le sénat, l’estampille budgétivore, inutile et décriée, compte tenu de l’urgence des inondations massives à répétitions. Seuls les imbéciles ne changent jamais ! En réalité, l’image d’Epinal que l’on se faisait de l’homme est apparemment erronée, et pour cause, du moins jusqu’à preuve du
contraire. Les supputations qui allaient bon train, charriant comme des fleuves déchaînés en crue, ne correspondent nullement à l’acte historique qu’il vient de poser de la façon la plus honorable. Jusqu’à preuve du contraire, l’homme n’est donc pas prisonnier de son propre camp ni d’aucun autre, contradictoirement à ce qu’il paraissait être. Il semble se démarquer sûrement et totalement des pratiques peu orthodoxes de son prédécesseur, largement suffisant à lui-même, jadis autoritaire et autocratique d’un magistère couronné de dérives incommensurables. La page du wadisme débridé est tournée, sauf un retournement de situation peu probable.
A contrario, lui, il prête l’oreille et écoute attentivement les Sénégalais et change son fusil d’épaule tant qu’il est nécessaire. Jusqu’ici, nous avons été discourtois par nos discours le chargeant à la pelle, sans discontinuité, car dans notre for intérieur ; nous pensions que l’homme qu’on a élu en mars 2012, cloné à tort à l’image de son ex mentor, n’était rien d’autre que la copie certifiée conforme à l’original. La grogne
populaire contre le sénat mis au pinacle a-t- elle donc payé ? Mais peu importe, ne nous attardons pas là-dessus, le message n’est pas tombé sur un sourd. Nous en prenons acte. En lieu et place du moral en berne, la confiance clignote dans les
consciences. C’est l’essentiel. Début de bonne gouvernance : vraie ou fausse rupture ? Si gouverner, c’est prévoir, pour mieux agir, a-t-on coutume de dire, pour autant, pourrions-nous lui donner un quelconque quitus ? La réponse ne souffre d’aucune ambiguïté, c’est non. Mais nous lui accordons tout de même des circonstances atténuantes pour les preuves matérielles palpables sur le terrain. Le président d’une
république normale n’est pas un monarque de droit divin, ni le commandeur des Croyants, doit être nécessairement sous pression pour répondre activement à l’attente de ceux qui l’ont élu.Devant la gravité de telles submersions, le président de la république verse
beaucoup d’eau dans son bissap corsé et revient à de meilleurs sentiments. Le maintien du sénat lui coûterait beaucoup plus cher demain qu’il ne lui rapporte politiquement.
Alors, entre servir sa clientèle exclusivement abonnée par les sinécures gracieusement offertes par la république et les problèmes sociaux prioritairement urgents, il préfère se mettre à la jointure des populations éternellement victimes des déluges insoutenables. Si demain qu’il serait tenté par le diable, remettra le couvercle, la rue reprendra aussitôt du service pour lui rappeler sa parole donnée. D’ci là, sans angélisme d’aucune sorte, nous excluons une telle hypothèse qu’il puisse revenir à sa parole et opter pour ce postulat à hauts risques, à moins qu’il se
suicide, en sciant la branche sur laquelle il est assis. En politique tout est possible, même si éventuellement, il y aurait rebelote, le wax waxeet – suivez notre doigt– les promesses n’engagent que ceux qui y croient, – le même renoncement créera indiscutablement les conditions obligatoires de sa chute libre, pire que celle du baobab qui tombe à terre, pour le ressortir définitivement des méandres de l’histoire comme un éternel homme des reniements. Non. Nous ne sommes ni dans le pessimisme effroyable, ni dans l’euphorie béate.
Le combat continue !
Ahmadou Diop