Invité du magazine sportif ‘’Na woon demb’’ de la TFM (Télé Futurs médiats, privée), le champion de lutte a rappelé qu’il a fallu une audience accordée à des lutteurs au palais présidentiel pour faire revenir le premier chef de l’Etat du Sénégal sur sa décision.
Dans un entretien réalisé en wolof, Boy Bambara a rappelé que le président Senghor, très ancré dans la tradition, était ému par la violence des coups.
‘’Il avait donné des directives allant dans le sens de fermer l’arène’’, s’est-il souvenu, ajoutant que c’est une délégation de lutteurs dont il faisait partie qui a réussi à faire revenir le président Senghor, présenté comme un amateur de lutte, sur sa décision.
Boy Bambara rappelle qu’au cours de l’audience, le président-poète, pour montrer ses connaissances de la lutte, a fait du ‘’bakk’’, des poèmes que des lutteurs déclamaient avant leur combat pour se donner du courage.
Plusieurs années plus tard, en 2010, à l’occasion du vote du projet de budget du ministère des Sports, des députés de la majorité parlementaire avaient demandé au ministre des Sports, Faustin Diatta, de ’’faire attention à ce qui se passe’’ dans la lutte avec frappe.
Des parlementaires avaient alors dit leur crainte de voir l’irréparable se produire avec la violence des coups donnés et reçus par des athlètes pesant plus de 100 kilogrammes.
APS
Dans un entretien réalisé en wolof, Boy Bambara a rappelé que le président Senghor, très ancré dans la tradition, était ému par la violence des coups.
‘’Il avait donné des directives allant dans le sens de fermer l’arène’’, s’est-il souvenu, ajoutant que c’est une délégation de lutteurs dont il faisait partie qui a réussi à faire revenir le président Senghor, présenté comme un amateur de lutte, sur sa décision.
Boy Bambara rappelle qu’au cours de l’audience, le président-poète, pour montrer ses connaissances de la lutte, a fait du ‘’bakk’’, des poèmes que des lutteurs déclamaient avant leur combat pour se donner du courage.
Plusieurs années plus tard, en 2010, à l’occasion du vote du projet de budget du ministère des Sports, des députés de la majorité parlementaire avaient demandé au ministre des Sports, Faustin Diatta, de ’’faire attention à ce qui se passe’’ dans la lutte avec frappe.
Des parlementaires avaient alors dit leur crainte de voir l’irréparable se produire avec la violence des coups donnés et reçus par des athlètes pesant plus de 100 kilogrammes.
APS