Macky Sall, un opposant sincère ou un cheval de Troie lâché dans le camp de la coalition Benno ?
Les réponses sont selon. Car, le président Wade, dont il a été, tour à tour, le ministre, le Premier ministre, le directeur de campagne et le président de l’Assemblée nationale, est convaincu que ce dernier numéro 2 de son Parti démocratique sénégalais, qu’il a cherché à humilier, va finir par revenir à ses côtés, comme Idrissa Seck. De qui tient-il cette certitude ? Est-ce de Pape Samba Mboup, ministre et chef de cabinet du président de la République, ou du Premier ministre, Souleymane Ndéné NDiaye, ami intime de Macky, qui avaient promis de s’investir pour ramener le non moins maire de Fatick auprès de son (ancien ?) mentor ? Le président Wade a-t-il été plutôt fortifié dans cette conviction par son marabout que Macky Sall consulte et auquel il se confie ?
En tout cas, la certitude du président Wade et la candidature annoncée à la prochaine élection présidentielle font douter la coalition Benno a propos de Macky Sall. Pour un responsable du Parti socialiste, le président de l’Alliance pour la République est « un Idrissa Seck bis. Le président Wade l’a travaillé pour nous infiltrer, comme il l’avait fait avec Idrissa Seck, à la veille de la dernière élection présidentielle ». Pour un autre cadre du Parti de l’indépendance et du travail, Ibrahima Sène, « Rewmi » et l’Apr sont de la mouvance présidentielle. Pour un autre de la Ld, Macky Sall est « commandité par Wade pour créer l’implosion de Benno ». Pour preuve, avance-t-il, « en dépit de la volonté de l’opposition d’affronter Wade derrière un unique candidat, Macky a déclaré la sienne, dans l’intention de créer la zizanie. Ce qui l’emportera ». Du côté de l’Alliance des forces de progrès, on ne comprend pas pourquoi « l’un des derniers-nés veut devenir le père de la famille ». Et de conclure que Macky Sall est « un personnage fauteur de troubles ». Ce que rejettent les militants de l’Alliance pour la République (Apr), pour lesquels leur leader a « tourné le dos au président Wade, et pour de bon ».
À les en croire, c’est celui-ci qui a « orchestré toute la campagne de diabolisation contre Macky Sall, sachant qu’il va le vaincre ». C’est dire que le président de l’Apr, ses alliés, leurs nouveaux et anciens partisans ne dorment plus que d’un seuil oeil ; personne n’ayant confiance en l’autre et ne voulant pas le rejeter. Un jeu de dupes, pourrait-on commenter.
Les réponses sont selon. Car, le président Wade, dont il a été, tour à tour, le ministre, le Premier ministre, le directeur de campagne et le président de l’Assemblée nationale, est convaincu que ce dernier numéro 2 de son Parti démocratique sénégalais, qu’il a cherché à humilier, va finir par revenir à ses côtés, comme Idrissa Seck. De qui tient-il cette certitude ? Est-ce de Pape Samba Mboup, ministre et chef de cabinet du président de la République, ou du Premier ministre, Souleymane Ndéné NDiaye, ami intime de Macky, qui avaient promis de s’investir pour ramener le non moins maire de Fatick auprès de son (ancien ?) mentor ? Le président Wade a-t-il été plutôt fortifié dans cette conviction par son marabout que Macky Sall consulte et auquel il se confie ?
En tout cas, la certitude du président Wade et la candidature annoncée à la prochaine élection présidentielle font douter la coalition Benno a propos de Macky Sall. Pour un responsable du Parti socialiste, le président de l’Alliance pour la République est « un Idrissa Seck bis. Le président Wade l’a travaillé pour nous infiltrer, comme il l’avait fait avec Idrissa Seck, à la veille de la dernière élection présidentielle ». Pour un autre cadre du Parti de l’indépendance et du travail, Ibrahima Sène, « Rewmi » et l’Apr sont de la mouvance présidentielle. Pour un autre de la Ld, Macky Sall est « commandité par Wade pour créer l’implosion de Benno ». Pour preuve, avance-t-il, « en dépit de la volonté de l’opposition d’affronter Wade derrière un unique candidat, Macky a déclaré la sienne, dans l’intention de créer la zizanie. Ce qui l’emportera ». Du côté de l’Alliance des forces de progrès, on ne comprend pas pourquoi « l’un des derniers-nés veut devenir le père de la famille ». Et de conclure que Macky Sall est « un personnage fauteur de troubles ». Ce que rejettent les militants de l’Alliance pour la République (Apr), pour lesquels leur leader a « tourné le dos au président Wade, et pour de bon ».
À les en croire, c’est celui-ci qui a « orchestré toute la campagne de diabolisation contre Macky Sall, sachant qu’il va le vaincre ». C’est dire que le président de l’Apr, ses alliés, leurs nouveaux et anciens partisans ne dorment plus que d’un seuil oeil ; personne n’ayant confiance en l’autre et ne voulant pas le rejeter. Un jeu de dupes, pourrait-on commenter.