"Je ne crois pas aux sanctions, elles n’ont jamais touché les gens qui se trouvent au sommet de l'Etat", a expliqué le président Wade, saluant la bonne volonté de la junte mauritanienne peu après un entretien avec son homologue français, Nicolas Sarokzy, au palais de l’Elysée.
"Nous sommes devant un fait accompli. L’essentiel aujourd’hui est de faire en sorte que la démocratie triomphe en Mauritanie", a-t-il dit après avoir rappelé les liens géographiques et historiques très forts entre le Sénégal et la Mauritanie.
"Je ne peux pas réagir aux événements en Mauritanie comme si j’étais à 10.000 km; nos populations sont imbriquées les unes dans les autres", s’est défendu le président, écartant toute idée de complaisance envers la junte militaire dirigée par le général Aziz.
"La junte est sur la bonne voie pour organiser des élections. L’Union africaine doit être aux côtés de la Mauritanie pour l’aider à réussir des élections libres transparentes et démocratiques", a estimé le chef de l’Etat sénégalais.
Il a, par ailleurs, reproché au président renversé d’avoir commis une série d’erreurs politiques dont le limogeage "en même temps" des principaux chefs de corps de l’armée mauritanienne.
"La plus grande erreur commise par le président Abdallhi pour lequel j’ai une grande estime, a été d’avoir limogé les chefs militaires en même temps. Malheureusement, en politique, les erreurs, on les paye", a fait remarquer le président Wade.
"J’ai demandé au général Aziz, qui m’a téléphoné dès les premières heures du coup d’Etat, la libération de son prédécesseur", a-t-il ajouté tout en insistant sur son optimisme sur l’avenir politique de la Mauritanie.
"Le calme qui règne aujourd’hui dans le pays est la réponse du peuple au coup d’Etat. Je suis optimiste quant à l’évolution de la Mauritanie", a encore dit le chef de l’Etat sénégalais.
"Nous sommes devant un fait accompli. L’essentiel aujourd’hui est de faire en sorte que la démocratie triomphe en Mauritanie", a-t-il dit après avoir rappelé les liens géographiques et historiques très forts entre le Sénégal et la Mauritanie.
"Je ne peux pas réagir aux événements en Mauritanie comme si j’étais à 10.000 km; nos populations sont imbriquées les unes dans les autres", s’est défendu le président, écartant toute idée de complaisance envers la junte militaire dirigée par le général Aziz.
"La junte est sur la bonne voie pour organiser des élections. L’Union africaine doit être aux côtés de la Mauritanie pour l’aider à réussir des élections libres transparentes et démocratiques", a estimé le chef de l’Etat sénégalais.
Il a, par ailleurs, reproché au président renversé d’avoir commis une série d’erreurs politiques dont le limogeage "en même temps" des principaux chefs de corps de l’armée mauritanienne.
"La plus grande erreur commise par le président Abdallhi pour lequel j’ai une grande estime, a été d’avoir limogé les chefs militaires en même temps. Malheureusement, en politique, les erreurs, on les paye", a fait remarquer le président Wade.
"J’ai demandé au général Aziz, qui m’a téléphoné dès les premières heures du coup d’Etat, la libération de son prédécesseur", a-t-il ajouté tout en insistant sur son optimisme sur l’avenir politique de la Mauritanie.
"Le calme qui règne aujourd’hui dans le pays est la réponse du peuple au coup d’Etat. Je suis optimiste quant à l’évolution de la Mauritanie", a encore dit le chef de l’Etat sénégalais.