Le ministre de l’Économie et des Finances a obtenu, sans suer, du Parlement le vote de 176 milliards de francs Cfa au profit de Karim Wade, pour l’année prochaine. Une somme qui représente près de la moitié du budget prévisionnel de 2011, qui a été estimé à 371 milliards. Avec cette manne financière, Karim qui avait facturé le faux tunnel de Soumbédioune à 10 milliards de francs Cfa et un kilomètre de route à 7 milliards de francs Cfa du temps où il était le président de l’Anoci, va s’enrichir davantage. Il va tromper son monde par quelques infrastructures qu’il fera réaliser dans les deux grandes capitales religieuses du Sénégal, Touba et Tivaouane, en l’occurrence. Car, son père compte sur ses ouvrages pour se faire réélire, à 86 ans, pour un troisième mandat de sept ans. C’est la condition sine qua non, pour qu’il transmette le pouvoir à son fils.
Ainsi, 2011 sera l’année des chantiers démagogiques. Ils seront entamés, mais seront arrêtés dès que Wade sera réélu. Ils vont enrichir les entreprises, comme Eiffage et d’autres de Dubaï, de la Chine et de la Corée du Nord. Il snobera les entrepreneurs nationaux, comme il a écarté l’entreprise de Bara Tall, Jean Lefebvre Sénégal, de tous les marchés publics, depuis 2004. Karim Wade manipulera 176 milliards la prochaine année, pour réaliser quelques infrastructures « piégées ». Pendant ce temps les secteurs de la santé, de l’éducation et de l’assainissement seront mis en veilleuse. Telle est l’option des Wade pour conserver le pouvoir. Ils oublient que l’ancien président du Niger, Mamadou Tandja, en a été chassé de la tête de son pays, malgré les ponts et autres infrastructures, qu’il avait fait construire. Il a été emporté par le tripatouillage constituel auquel il se plaisait à se livrer pour se maintenir à la tête de son pays.
La Redaction xibar.net
Ainsi, 2011 sera l’année des chantiers démagogiques. Ils seront entamés, mais seront arrêtés dès que Wade sera réélu. Ils vont enrichir les entreprises, comme Eiffage et d’autres de Dubaï, de la Chine et de la Corée du Nord. Il snobera les entrepreneurs nationaux, comme il a écarté l’entreprise de Bara Tall, Jean Lefebvre Sénégal, de tous les marchés publics, depuis 2004. Karim Wade manipulera 176 milliards la prochaine année, pour réaliser quelques infrastructures « piégées ». Pendant ce temps les secteurs de la santé, de l’éducation et de l’assainissement seront mis en veilleuse. Telle est l’option des Wade pour conserver le pouvoir. Ils oublient que l’ancien président du Niger, Mamadou Tandja, en a été chassé de la tête de son pays, malgré les ponts et autres infrastructures, qu’il avait fait construire. Il a été emporté par le tripatouillage constituel auquel il se plaisait à se livrer pour se maintenir à la tête de son pays.
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