C’est dans une interview diffusée ce mercredi à la chaîne de télévision publique gambienne, Grts que le chef de l’État gambien a lancé un énième avertissement à l’endroit de la presse de son pays.
“Tout journaliste qui pense qu’il ou elle peut écrire ce qu’il ou elle veut et s’en aller librement commet une grave erreur”, a déclaré Yaya Jammeh. Et pour cause, “quiconque sera pris sera sévèrement traité”, promet-il alors que le pays est en plein dans les festivités marquant le quinzième anniversaire de son arrivée au pouvoir.
Sept journalistes gambiens sont actuellement accusés de sédition et de diffamation pour avoir critiqué le président Jammeh. Arrêtés le 15 juin dernier, ils ont été remis en liberté provisoire le 7 juillet en échange d’une caution de 400 000 dalasis (environ 7 millions de francs Cfa). Soit quatre jours après un point de presse tenu à Dakar par Ndey Tapha Sosseh, la présidente du Syndicat de la presse gambienne (Gambian Press Union), en compagnie d’avocats et de représentants du Synpics (Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal) et du Cdeps (Conseil des diffuseurs et des éditeurs de presse du Sénégal).
“Tout journaliste qui pense qu’il ou elle peut écrire ce qu’il ou elle veut et s’en aller librement commet une grave erreur”, a déclaré Yaya Jammeh. Et pour cause, “quiconque sera pris sera sévèrement traité”, promet-il alors que le pays est en plein dans les festivités marquant le quinzième anniversaire de son arrivée au pouvoir.
Sept journalistes gambiens sont actuellement accusés de sédition et de diffamation pour avoir critiqué le président Jammeh. Arrêtés le 15 juin dernier, ils ont été remis en liberté provisoire le 7 juillet en échange d’une caution de 400 000 dalasis (environ 7 millions de francs Cfa). Soit quatre jours après un point de presse tenu à Dakar par Ndey Tapha Sosseh, la présidente du Syndicat de la presse gambienne (Gambian Press Union), en compagnie d’avocats et de représentants du Synpics (Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal) et du Cdeps (Conseil des diffuseurs et des éditeurs de presse du Sénégal).
A l’origine de cet énième bras de fer entre la presse et le pouvoir gambien, le Syndicat de la presse gambienne qui a reproché, le mois dernier, à Jammeh des commentaires "provocateurs" et "inopportuns" au sujet du meurtre en 2004 du journaliste Deyda Hydara, alors correspondant de l’AFP.
C’était en réaction à une interview télévisée, le 8 juin, où le chef de l’État gambien avait démenti toute implication de son gouvernement dans cet assassinat, laissant entendre que sa mort était liée à une histoire d’amour ayant mal tourné.
C’était en réaction à une interview télévisée, le 8 juin, où le chef de l’État gambien avait démenti toute implication de son gouvernement dans cet assassinat, laissant entendre que sa mort était liée à une histoire d’amour ayant mal tourné.