Selon des sources proches de la présidence, le président Wade va tenter de convaincre les Sénégalais de lui accorder un troisième mandat, qui lui permettra de terminer les réalisations qu’il a entamées. Celles-ci nécessitent un délai qui dépassera l’an 2012. Dès leur fin, il va démissionner, après deux ans d’exercice d’un troisième mandat, pour arbitrer des élections « libres et démocratiques ». Son message va-t-il emporté l’adhésion de la majorité des Sénégalais et, surtout des chancelleries occidentales , qu’il craint le plus ? En tout cas, si l’information se confirme, elle signifie que le président Wade doute d’abord, plus que jamais de ses capacités intellectuelles et mentales. Car, il tient tellement au pouvoir qu’on le voit mal renoncer à un mandat que la loi l’autorise à exercer pendant sept ans, s’il gagne les élections. Ceci, d’autant que c’est lui qui avait fait modifié la Constitution pour la prolongation du mandat présidentiel. Il s’y ajoute que son goût pour le pouvoir est tel qu’il n’avait pas hésité à trahir la Coalition pour l’alternance, qui l’avait soutenu en 2000. Il lui avait promis de ne rester au pouvoir que pour un mandat de cinq ans, mais en désire, maintenant un troisième. Il y a, également, que le président Wade n’utilise la fin de ses réalisations que pour imposer aux Sénégalais son fils, Karim. Car, il l’a nommé ministre d’État et lui a confié les départements les plus stratégiques et au gains politiques certains, s’ils sont menés à bon port : la Coopération internationale, l’Aménagement du territoire, les Transports aériens et les Infrastructures.
Autrement si l’autoroute à péage, l’aéroport international Blaise Diagne et la compagnie de transports, Sénégal airlines, deviennent réalités, le président Wade aura tous les arguments pour se faire succéder par son fils. Il le nommera président du Sénat et fera sa campagne, soutenant que ses réalisations sont la preuve de ses compétences. Son coup passera encore, parce que l’opposition aura tout le mal du monde pour braver un candidat soutenu par le président après s’être saigné à l’occasion d’un scrutin, tenu deux ans auparavant. Une élection, c’est le versement d’une caution, qui sera de plus en plus élevée, l’entretien des militants et le décaissement de fonds de campagne. C’est dire que le président Wade prépare le coup de Jarnac, qui pourra écraser l’opposition actuelle, dans toutes ses composantes. Les 27 % de l’électorat dont le crédite le sondage réalisé par Afrobaromètre et qui poussent ses partisans à plaider pour une élection présidentielle à un seul tour, y est pour quelque chose. Il faut déblayer autour de sa concession, pour ne pas prendre le risque d’un incendie, dit-on chez nous. Mais son projet va saigner les Sénégalais pour qui sait que le coût d’une élection présidentielle se chiffre en milliards, surtout dans un pays où les candidats se ramassent à la pelle. Il rappelle celui de l’ancien président nigérien qui avait forcé la Constitution de son pays, pour rester, encore trois ans au pouvoir. Une ambition qui avait fini par l’emporter.
La Redaction xibar.net
Autrement si l’autoroute à péage, l’aéroport international Blaise Diagne et la compagnie de transports, Sénégal airlines, deviennent réalités, le président Wade aura tous les arguments pour se faire succéder par son fils. Il le nommera président du Sénat et fera sa campagne, soutenant que ses réalisations sont la preuve de ses compétences. Son coup passera encore, parce que l’opposition aura tout le mal du monde pour braver un candidat soutenu par le président après s’être saigné à l’occasion d’un scrutin, tenu deux ans auparavant. Une élection, c’est le versement d’une caution, qui sera de plus en plus élevée, l’entretien des militants et le décaissement de fonds de campagne. C’est dire que le président Wade prépare le coup de Jarnac, qui pourra écraser l’opposition actuelle, dans toutes ses composantes. Les 27 % de l’électorat dont le crédite le sondage réalisé par Afrobaromètre et qui poussent ses partisans à plaider pour une élection présidentielle à un seul tour, y est pour quelque chose. Il faut déblayer autour de sa concession, pour ne pas prendre le risque d’un incendie, dit-on chez nous. Mais son projet va saigner les Sénégalais pour qui sait que le coût d’une élection présidentielle se chiffre en milliards, surtout dans un pays où les candidats se ramassent à la pelle. Il rappelle celui de l’ancien président nigérien qui avait forcé la Constitution de son pays, pour rester, encore trois ans au pouvoir. Une ambition qui avait fini par l’emporter.
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