L’annonce a eu lieu après une réunion d’environ une demi-heure à huis clos entre les chefs d’Etat et de gouvernement des 53 Etats membres de l’UA, a constaté un journaliste de l’AFP.
S’exprimant en arabe, M. Kadhafi a déclaré, selon la traduction officielle : "mon frère le président de la République du Malawi, Bingu wa Mutharika, va me remplacer et prendre le relais" à la tête de l’UA.
"J’accepte cette responsabilité avec humilité", a déclaré M. Mutharika, remerciant les pays d’Afrique australe pour "leur soutien unanime et inconditionnel".
"L’Afrique n’est pas un continent pauvre, mais les populations africaines le sont alors que nous avons beaucoup de ressources naturelles", a-t-il souligné.
"Nous avons des scientifiques, des ingénieurs, des artistes, des champions sportifs qui sont maintenant dans les pays occidentaux et contribuent au développement de ces pays", a-t-il regretté.
Le nouveau président de l’UA a appelé ses pairs à "plus d’actions" : "il faut aller au-delà des décisions, résolutions et déclarations et commencer à agir : le temps est venu de développer l’Afrique", a-t-il insisté.
Avant le sommet, le colonel Kadhafi avait laissé entendre qu’il souhaitait rester au poste qu’il occupe depuis un an. Ensuite, il n’a pas mâché ses mots envers l’organisation africaine, en soulignant que "le président de l’UA n’a aucune prérogative".
"Ma responsabilité morale est suffisante, en tant que Roi des rois traditionnels d’Afrique. Je suis de plus un des chefs d’Etat les plus anciens d’Afrique", a-t-il dit.
"Je n’ai besoin d’aucun titre, je resterai sur le front pour la lutte en faveur de l’UA", a-t-il annoncé.
"Si nous avons une seule voix africaine, une seule politique étrangère dans les forums internationaux, alors nous serons entendus. Si nous ne nous unissons pas, nous serons encore une fois colonisés", a-t-il averti, plaidant de nouveau pour une plus grande intégration de l’Afrique.
"Dans tous les cas, j’ai une responsabilité en tant que soldat de l’Afrique et je continuerai à l’assumer et resterai parmi ceux qui poussent pour atteindre ces objectifs", a-t-il ajouté.
Avant l’ouverture de ce sommet de deux jours, des dirigeants africains s’inquiétaient que l’épineuse question de la présidence prenne du temps ou que M. Kadhafi reste en place.
Un proche du chef de la Commission de l’UA estimait ainsi que la présidence de M. Kadhafi avait nui à l’image de l’organisation, notamment à cause de son traitement des crises de Madagascar et de Guinée. Ces questions devaient être abordées par les participants tout comme la guerre civile en Somalie et l’avenir du Soudan, un an avant le référendum sur l’indépendance du Sud.
Source:AFP
S’exprimant en arabe, M. Kadhafi a déclaré, selon la traduction officielle : "mon frère le président de la République du Malawi, Bingu wa Mutharika, va me remplacer et prendre le relais" à la tête de l’UA.
"J’accepte cette responsabilité avec humilité", a déclaré M. Mutharika, remerciant les pays d’Afrique australe pour "leur soutien unanime et inconditionnel".
"L’Afrique n’est pas un continent pauvre, mais les populations africaines le sont alors que nous avons beaucoup de ressources naturelles", a-t-il souligné.
"Nous avons des scientifiques, des ingénieurs, des artistes, des champions sportifs qui sont maintenant dans les pays occidentaux et contribuent au développement de ces pays", a-t-il regretté.
Le nouveau président de l’UA a appelé ses pairs à "plus d’actions" : "il faut aller au-delà des décisions, résolutions et déclarations et commencer à agir : le temps est venu de développer l’Afrique", a-t-il insisté.
Avant le sommet, le colonel Kadhafi avait laissé entendre qu’il souhaitait rester au poste qu’il occupe depuis un an. Ensuite, il n’a pas mâché ses mots envers l’organisation africaine, en soulignant que "le président de l’UA n’a aucune prérogative".
"Ma responsabilité morale est suffisante, en tant que Roi des rois traditionnels d’Afrique. Je suis de plus un des chefs d’Etat les plus anciens d’Afrique", a-t-il dit.
"Je n’ai besoin d’aucun titre, je resterai sur le front pour la lutte en faveur de l’UA", a-t-il annoncé.
"Si nous avons une seule voix africaine, une seule politique étrangère dans les forums internationaux, alors nous serons entendus. Si nous ne nous unissons pas, nous serons encore une fois colonisés", a-t-il averti, plaidant de nouveau pour une plus grande intégration de l’Afrique.
"Dans tous les cas, j’ai une responsabilité en tant que soldat de l’Afrique et je continuerai à l’assumer et resterai parmi ceux qui poussent pour atteindre ces objectifs", a-t-il ajouté.
Avant l’ouverture de ce sommet de deux jours, des dirigeants africains s’inquiétaient que l’épineuse question de la présidence prenne du temps ou que M. Kadhafi reste en place.
Un proche du chef de la Commission de l’UA estimait ainsi que la présidence de M. Kadhafi avait nui à l’image de l’organisation, notamment à cause de son traitement des crises de Madagascar et de Guinée. Ces questions devaient être abordées par les participants tout comme la guerre civile en Somalie et l’avenir du Soudan, un an avant le référendum sur l’indépendance du Sud.
Source:AFP
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