Bien sûr, la visite du président français, François Hollande à Dakar, le 12 octobre 2012, s’inscrit parfaitement en droite ligne de la victoire de Moustapha Niasse et de Tanor Dieng, bien sûr, sans oublier le charismatique Abdoulaye Bathily, sans lesquels, naturellement, rien n’était possible au soir du 25 mars 2012. Ce n’est pas la victoire de celui que l’on croit, élu à défaut et par dépit, en l’occurrence, le maquilleur. Qui peut donc nier cette vérité éternelle, sauf peut être les illuminés de la tartufferie, jouant les courbettes pour plaire ?
Heureusement que les esprits libres dans leur majorité ont compris cela. Normal. Le président normal d’une république normale vient maintenant donner un cours magistral de bonne gouvernance à son homologue. C’est le minimum qu’il puisse faire à l’apprenti sorcier, sorti de l’école libérale de Wade.
Le sénégalais désertique, « made in gent féminine », ne s’intéresse qu’aux plaisirs des faits divers et autres spectacles sensationnels. Le sénégalais lambda, désertique dans son substrat, ne s’intéresse qu’aux faits divers et autres spectacles exceptionnellement sensationnels, surréalistes, dont il devient un adepte incorrigible, devant l’éternel, comme la prunelle de ses yeux.
Le reste, telle la chose publique, passe comme une lettre à la poste. Quand il est question des choses sérieuses, c'est-à-dire la bonne gouvernance ou les réflexions pertinentes sociétales, l’indiscipline caractérisée de l’égoïsme des spammes l’emporte sur le reste. Tout est prétexte de gagner de l’argent à n’importe quel prix de l’arnaque. Cependant lorsqu’il s’agit de sexe, genre « Patial » ou d’autres disconvenues stériles, sensationnelles, les commentaires les plus sordides servant d’exutoire, vont crescendo.
Naturellement, lorsqu’il s’agit des questions essentielles « Pour la mise en application systématique des fondements d’un Etat Fédéral à l’échelle Continentale Africaine et politiques des énergies renouvelables, le solaire, l’éolienne, des impératifs absolument nécessaires, des piètres larbins vertébrés à la solde du colonialisme, à défaut d’apporter un argumentaire plausible, nous servent de mensonges pitoyables, cousus de fil blanc, comme si le modèle des Etats-Unis n’est nullement exportable en Afrique.
Cette démarche nous paraît incongrue. Nous déclarons solennellement que l’indignité de telles âneries est conforme à l’état d’esprit de ces auteurs aussi étroits que leurs bouts de nez. « L’Afrique n’est pas une partie historique du monde ». « Ellen’a pas de moments, de développements à montrer, de mouvements historiques en elle », écrivait Hegel, le père du négationnisme. Comment alors s’étonner du discours célébrissime du disciple le plus chevronné d’Hegel selon lequel « l’Afrique n’est pas assez entrée dans l’histoire ».
Puisque selon une certaine stature intellectuelle bien établie, convertie en codificateur du fascisme, le nègre en parfaite symbiose avec la nature, passe son temps à danser pour le plaisir de ses propres pulsions ? L’émotion est nègre mais la raison est hellène (Léopold Sédar Senghor).
Il n’est pas besoin d’être psychanalyste, psychologue, sociologue, pour comprendre l’hypocrisie d’une société attardée en lambeaux, qui prétend être ce qu’elle n’est point. C’est bien la preuve matérielle d’une société avariée et en putréfaction avancée. Un cas d’école qui n’existe nulle part ailleurs dans le monde musulman même modéré.
Curieusement, dés que l’on parle d’exemplarité, on se sert d’un pays modèle exceptionnel de toute la planète réunie, alors que chaque jour qui passe, des viols à n’en plus finir, des agressions sauvages font les unes de l’actualité, dans une société prétendument croyante, musulmane, de surcroît.
La presse s’en donne à coeur joie des belles jambes sexy, aguichantes de telle ou telle vedette, nous donne la preuve d’une débauche commerciale très rentable, ayant pignon sur rue. La drogue du sexe est devenue un outil de communication apparemment aussi respectable que n’importe quel autre produit vendu sur le marché. S’agit-il donc d’une commande recommandée depuis l’avènement de l’arnaque de mars 2000, pour divertir les sénégalais ? Toutes les supputations sont autorisées et pour cause.
Le comble de tout cela, le sauve qui peut des incongruités se mesure à la publicité incontrôlée, incontrôlable d’une certaine gent féminine décomplexée, appelée top model presque nue, montrant leurs formes généreuses au su et au vu de tous les journaux, comme étant la seule valeur qui vaille pour se vendre par tous les moyens, fussent-ils ridicules ou immoraux, au point qu’ils ressemblent à une prostitution « légalisée, labellisée » même contre la vertueuse.
Voilà donc les tares d’une société délabrée, décousue, abonnée au prêt à porter, qui n’assume nullement son irresponsabilité notoire et proclame une respectabilité de façade. Qu’on le veuille ou non, nous portons l’image d’Epinal des dérives phénoménales. Ce n’est donc pas un épiphénomène comme on a tendance à le faire croire. On en a la preuve avec l’affaire cheikh Yérim Seck et d’autres, moins rigolos,
qui continuent de défrayer la chronique comme s’il n’y avait que cela comme seule problématique majeure dans ce pays étrange et contradictoire. Qui est responsable ? Le politique, la société, le religieux ou une certaine presse qui y tire son miel du jeu ?
A bon entendeur salut !
Le combat continue !
Ahmadou Diop
Heureusement que les esprits libres dans leur majorité ont compris cela. Normal. Le président normal d’une république normale vient maintenant donner un cours magistral de bonne gouvernance à son homologue. C’est le minimum qu’il puisse faire à l’apprenti sorcier, sorti de l’école libérale de Wade.
Le sénégalais désertique, « made in gent féminine », ne s’intéresse qu’aux plaisirs des faits divers et autres spectacles sensationnels. Le sénégalais lambda, désertique dans son substrat, ne s’intéresse qu’aux faits divers et autres spectacles exceptionnellement sensationnels, surréalistes, dont il devient un adepte incorrigible, devant l’éternel, comme la prunelle de ses yeux.
Le reste, telle la chose publique, passe comme une lettre à la poste. Quand il est question des choses sérieuses, c'est-à-dire la bonne gouvernance ou les réflexions pertinentes sociétales, l’indiscipline caractérisée de l’égoïsme des spammes l’emporte sur le reste. Tout est prétexte de gagner de l’argent à n’importe quel prix de l’arnaque. Cependant lorsqu’il s’agit de sexe, genre « Patial » ou d’autres disconvenues stériles, sensationnelles, les commentaires les plus sordides servant d’exutoire, vont crescendo.
Naturellement, lorsqu’il s’agit des questions essentielles « Pour la mise en application systématique des fondements d’un Etat Fédéral à l’échelle Continentale Africaine et politiques des énergies renouvelables, le solaire, l’éolienne, des impératifs absolument nécessaires, des piètres larbins vertébrés à la solde du colonialisme, à défaut d’apporter un argumentaire plausible, nous servent de mensonges pitoyables, cousus de fil blanc, comme si le modèle des Etats-Unis n’est nullement exportable en Afrique.
Cette démarche nous paraît incongrue. Nous déclarons solennellement que l’indignité de telles âneries est conforme à l’état d’esprit de ces auteurs aussi étroits que leurs bouts de nez. « L’Afrique n’est pas une partie historique du monde ». « Ellen’a pas de moments, de développements à montrer, de mouvements historiques en elle », écrivait Hegel, le père du négationnisme. Comment alors s’étonner du discours célébrissime du disciple le plus chevronné d’Hegel selon lequel « l’Afrique n’est pas assez entrée dans l’histoire ».
Puisque selon une certaine stature intellectuelle bien établie, convertie en codificateur du fascisme, le nègre en parfaite symbiose avec la nature, passe son temps à danser pour le plaisir de ses propres pulsions ? L’émotion est nègre mais la raison est hellène (Léopold Sédar Senghor).
Il n’est pas besoin d’être psychanalyste, psychologue, sociologue, pour comprendre l’hypocrisie d’une société attardée en lambeaux, qui prétend être ce qu’elle n’est point. C’est bien la preuve matérielle d’une société avariée et en putréfaction avancée. Un cas d’école qui n’existe nulle part ailleurs dans le monde musulman même modéré.
Curieusement, dés que l’on parle d’exemplarité, on se sert d’un pays modèle exceptionnel de toute la planète réunie, alors que chaque jour qui passe, des viols à n’en plus finir, des agressions sauvages font les unes de l’actualité, dans une société prétendument croyante, musulmane, de surcroît.
La presse s’en donne à coeur joie des belles jambes sexy, aguichantes de telle ou telle vedette, nous donne la preuve d’une débauche commerciale très rentable, ayant pignon sur rue. La drogue du sexe est devenue un outil de communication apparemment aussi respectable que n’importe quel autre produit vendu sur le marché. S’agit-il donc d’une commande recommandée depuis l’avènement de l’arnaque de mars 2000, pour divertir les sénégalais ? Toutes les supputations sont autorisées et pour cause.
Le comble de tout cela, le sauve qui peut des incongruités se mesure à la publicité incontrôlée, incontrôlable d’une certaine gent féminine décomplexée, appelée top model presque nue, montrant leurs formes généreuses au su et au vu de tous les journaux, comme étant la seule valeur qui vaille pour se vendre par tous les moyens, fussent-ils ridicules ou immoraux, au point qu’ils ressemblent à une prostitution « légalisée, labellisée » même contre la vertueuse.
Voilà donc les tares d’une société délabrée, décousue, abonnée au prêt à porter, qui n’assume nullement son irresponsabilité notoire et proclame une respectabilité de façade. Qu’on le veuille ou non, nous portons l’image d’Epinal des dérives phénoménales. Ce n’est donc pas un épiphénomène comme on a tendance à le faire croire. On en a la preuve avec l’affaire cheikh Yérim Seck et d’autres, moins rigolos,
qui continuent de défrayer la chronique comme s’il n’y avait que cela comme seule problématique majeure dans ce pays étrange et contradictoire. Qui est responsable ? Le politique, la société, le religieux ou une certaine presse qui y tire son miel du jeu ?
A bon entendeur salut !
Le combat continue !
Ahmadou Diop