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Le privé présente le Code de bonne gouvernance des entreprises

La 9ème session du conseil présidentiel de l’investissement tenu hier sous la présidence du chef de l’Etat a été fort enrichissante. Ce conseil, qui est un organe consultatif dont l’objectif est de renforcer le dialogue entre le gouvernement et les investisseurs dans le but d’accélérer les réformes nécessaires à l’amélioration de l’environnement des affaires, a assurément été un bon cadre d’échanges et de propositions. Hier, conformément aux objectifs visés, cette rencontre a fait une analyse-bilan du secteur privé avec une référence particulière au secteur agricole.


Rédigé par leral.net le Mardi 15 Juin 2010 à 15:57 | | 0 commentaire(s)|

Le privé présente le Code de bonne gouvernance des entreprises
Devant le chef de l’Etat, les acteurs du secteur privé ainsi que les partenaires financiers intéressés par le développement de l’environnement économique, se sont tour à tour relayés au micro pour marquer leur adhésion à accompagner la politique de l’Etat en matière de développement. Le président Wade qui a été particulièrement attentif aux remarques et suggestions des acteurs du secteur privé, qui ont du reste loué l’environnement économique et les facilités d’investissement offertes par le gouvernement Sénégalais, en a profité pour renouveler sa confiance au Premier ministre. Et c’était le lieu pour le président Wade, de rappeler qu’il faut « allier efficacité et rapidité en matière d’investissement ». C’est le gage de la réussite. Aussi, un appel a été lancé à l’endroit des investisseurs nationaux et étrangers, afin qu’ils profitent de l’environnement fiscal et des autres opportunités créées par le gouvernement. Des acteurs du secteur privé en ont profité pour présenter au président Wade, les conclusions de leurs travaux qui ont abouti à la mise en place d’un « Code de bonne gouvernance des entreprises ». Cette trouvaille des acteurs du secteur privé Sénégalais a été saluée par le chef de l’Etat, qui en a profité pour les encourager à continuer la réflexion devant aboutir à un meilleur assainissement de l’environnement des affaires. De son côté, faisant la synthèse des travaux, le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye , a déclaré qu’un engagement est pris pour conduire un vaste programme de modernisation de l’Etat. Mais, en même temps il s’agit d’accélérer la cadence des réformes déjà engagées. Sur les questions relatives à la fiscalité, le Premier ministre a entre autres, retenu la mise en place d’un comité de pilotage qui proposera au plus tard en juin 2011, ses conclusions au chef de l’Etat. Entre autres mesures arrêtées, notamment sur l’agriculture, la banque verte va bientôt voir le jour au profit des acteurs du monde rural. Pour ce qui est des Petites et moyennes entreprises, le conseil présidentiel de l’investissement a plaidé pour le renforcement de leur financement. C’est ainsi que le Fpe (Fonds de promotion économique), passera en banque de développement. En outre, il est question de renforcer le marketing dans le secteur des mines, pour mieux intéresser les investisseurs. La construction des logements sociaux va également être renforcée.

Réactions

Baïdy Agne, Président du Cnp

« La 9ème session du conseil présidentiel sur l’investissement fait suite à toutes les précédentes, où on a parlé de fiscalité, de réformes administrative, fiscale et sociale et qui sont à mon sens prises en charge. Ces réformes sont en train d’être mises en œuvre. Mais, je pense qu’une des meilleures notes de ce conseil, c’est la discussion et la complexité que nous voulons créer entre le secteur privé national et l’Etat du Sénégal, surtout quand il s’agit de privatisation et de concession. Dans notre implication dans des secteurs stratégiques pour que nous puissions accéder à la création de richesse et faire les investissements nécessaires et gérer notre souveraineté économique »

Aminata Niane, Ministre conseiller, Dg de l’Apix

« D’abord on a renouvelé la composition du conseil avec une plus grande implication des entreprises sénégalaises et des organisations patronales. C’est pour avoir une représentation diversifiée des principaux secteurs de l’économie. Surtout les secteurs porteurs : l’agriculture, le tourisme, les infrastructures, les mines, avec les investisseurs de la sous région. Ca, c’est la première innovation. La deuxième innovation, c’est que le conseil va, de plus en plus traiter les questions stratégiques. Pour que les questions techniques soient laissées au niveau des groupes de travail, mais surtout au niveau du comité de suivi présidé par le Secrétaire général du gouvernement et par le Premier ministre. Ce dispositif de suivi a très bien fonctionné depuis un an. Et aujourd’hui, il a fallu présenter les résultats enregistrés au Président , pour ensuite passer à une réflexion sur les questions stratégiques en vue d’amener le secteur privé et le partenariat public-privé à un niveau qui soit plus conforme à nos objectifs de développement économique et social, les objectifs de croissance et les objectifs d’éradication de la pauvreté. En somme, comment renforcer le partenariat public-privé pour que l’Etat soutienne mieux le secteur privé et que ce dernier s’engage encore plus, d’abord dans les secteurs traditionnels, mais aussi dans les secteurs dits stratégiques, comme les grands travaux, les concessions ».

M. SYLLA
Lemessager


Moustapha SYLLA

Sahaba net