AFP - Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a condamné dimanche un raid américain dans le sud du pays qui a fait deux morts, qualifiant l'opération "d'infraction" au pacte de sécurité signé en novembre entre Bagdad et Washington.
"Le Premier ministre condamne les meurtres qui sont une infraction au pacte de sécurité" irako-américain, a indiqué la télévision officielle Iraqiya citant un communiqué de M. Maliki. Celui-ci demande également que "la Force multinationale traduise en justice les auteurs" de l'opération menée à Kout (sud), au cours de laquelle une femme et un policier ont été tués, et la libération des personnes arrêtées lors de ce raid.
C'est la première fois depuis la signature de l'accord de sécurité avec les Etats-Unis que le Premier ministre fait état d'une infraction à ce texte.
Deux commandants irakiens ont été mis aux arrêts dimanche pour avoir autorisé cette opération sans en référer au ministère de la Défense.
Les deux officiers de la province de Wassit ont été arrêtés "pour avoir permis à une force américaine de mener une opération de sécurité (dans la nuit de samedi à dimanche) sans en informer le ministère de la Défense ou le gouvernement irakien", a déclaré à l'AFP le général Mohamed al-Askari, porte-parole du ministère irakien la Défense.
En revanche, les militaires américains ont insisté sur le fait que le raid "avait été coordonné et approuvé par le gouvernement irakien" et visait des activistes chiites.
Aux termes de l'article 4-2 de l'accord de sécurité signé en novembre entre Washington et Bagdad, toutes les opérations militaires des forces américaines en Irak doivent depuis janvier être "entreprises en pleine coordination avec les autorités irakiennes".
"Il s'agit d'une sorte de violation (de l'accord irako-américain) et nous avons pris toutes ces mesures pour qu'un tel incident ne se répète pas", a assuré l'AFP le général Askari.
Il a rappelé que le "ministre de la Défense est le chef du Haut comité supervisant l'application de l'accord de sécurité et il doit être mis au courant de ce qui se passe sur le terrain après autorisation donnée par le gouvernement irakien".
Selon un responsable local de la sécurité, qui s'exprimait sous couvert d'anonymat, les forces américaines sont entrés dans une maison de Kout "vers 02H30 du matin" (23H30 GMT samedi) et ont arrêté plusieurs personnes d'une même famille, dont un officier de police et un chef tribal.
Une source hospitalière a indiqué avoir reçu deux dépouilles, celle d'une femme touchée au ventre et à l'épaule et celle d'un homme ayant reçu une balle en pleine tête.
L'armée américaine a indiqué qu'elle avait arrêté six personnes appartenant à des groupes chiites accusés d'être financés, armés et entraînés par l'Iran.
"Dans une opération totalement coordonnée et approuvée par le gouvernement irakien, les forces de la coalition ont visé un réseau de financement, qui est aussi responsable de la contrebande d'armes dans le pays", a expliqué l'armée dans un communiqué.
"Les forces ont approché de la residence (du financier) et ont vu un homme armé sortir du domicile. Elles ont estimé qu'il s'agissait d'une personne hostile et l'ont tuée".
Selon les Américains, la femme tuée durant le raid "se trouvait dans la ligne de tir" et elle est morte de ses blessures malgré les soins prodigués par un médecin militaire.
Le général Askari a indiqué que les six personnes arrêtées avaient été libérées.
"Le Premier ministre condamne les meurtres qui sont une infraction au pacte de sécurité" irako-américain, a indiqué la télévision officielle Iraqiya citant un communiqué de M. Maliki. Celui-ci demande également que "la Force multinationale traduise en justice les auteurs" de l'opération menée à Kout (sud), au cours de laquelle une femme et un policier ont été tués, et la libération des personnes arrêtées lors de ce raid.
C'est la première fois depuis la signature de l'accord de sécurité avec les Etats-Unis que le Premier ministre fait état d'une infraction à ce texte.
Deux commandants irakiens ont été mis aux arrêts dimanche pour avoir autorisé cette opération sans en référer au ministère de la Défense.
Les deux officiers de la province de Wassit ont été arrêtés "pour avoir permis à une force américaine de mener une opération de sécurité (dans la nuit de samedi à dimanche) sans en informer le ministère de la Défense ou le gouvernement irakien", a déclaré à l'AFP le général Mohamed al-Askari, porte-parole du ministère irakien la Défense.
En revanche, les militaires américains ont insisté sur le fait que le raid "avait été coordonné et approuvé par le gouvernement irakien" et visait des activistes chiites.
Aux termes de l'article 4-2 de l'accord de sécurité signé en novembre entre Washington et Bagdad, toutes les opérations militaires des forces américaines en Irak doivent depuis janvier être "entreprises en pleine coordination avec les autorités irakiennes".
"Il s'agit d'une sorte de violation (de l'accord irako-américain) et nous avons pris toutes ces mesures pour qu'un tel incident ne se répète pas", a assuré l'AFP le général Askari.
Il a rappelé que le "ministre de la Défense est le chef du Haut comité supervisant l'application de l'accord de sécurité et il doit être mis au courant de ce qui se passe sur le terrain après autorisation donnée par le gouvernement irakien".
Selon un responsable local de la sécurité, qui s'exprimait sous couvert d'anonymat, les forces américaines sont entrés dans une maison de Kout "vers 02H30 du matin" (23H30 GMT samedi) et ont arrêté plusieurs personnes d'une même famille, dont un officier de police et un chef tribal.
Une source hospitalière a indiqué avoir reçu deux dépouilles, celle d'une femme touchée au ventre et à l'épaule et celle d'un homme ayant reçu une balle en pleine tête.
L'armée américaine a indiqué qu'elle avait arrêté six personnes appartenant à des groupes chiites accusés d'être financés, armés et entraînés par l'Iran.
"Dans une opération totalement coordonnée et approuvée par le gouvernement irakien, les forces de la coalition ont visé un réseau de financement, qui est aussi responsable de la contrebande d'armes dans le pays", a expliqué l'armée dans un communiqué.
"Les forces ont approché de la residence (du financier) et ont vu un homme armé sortir du domicile. Elles ont estimé qu'il s'agissait d'une personne hostile et l'ont tuée".
Selon les Américains, la femme tuée durant le raid "se trouvait dans la ligne de tir" et elle est morte de ses blessures malgré les soins prodigués par un médecin militaire.
Le général Askari a indiqué que les six personnes arrêtées avaient été libérées.