Aucune date n’a été fixée pour les exécutions qui seront notifiées 72 heures au préalable aux condamnés. Le procureur général a précisé que cela n’avait pas encore été le cas. Les dix condamnés, originaires d’Australie, France, Brésil, Philippines, Nigeria, Ghana et Indonésie, seront alignés ensemble devant un peloton d’exécution.
Paris n’a cessé de hausser le ton depuis le rejet du dernier recours du Français mardi par la Cour suprême d’Indonésie pour tenter de le sauver. Serge Atlaoui, incarcéré depuis dix ans, affirme qu’il n’a fait qu’installer des machines industrielles dans ce qu’il croyait être une usine d’acrylique, et qui abritait en réalité une fabrique clandestine d’ecstasy.
Cette exécution «serait dommageable pour l’Indonésie, dommageable pour les relations que nous voulons avoir avec elle», avait déjà déclaré mercredi François Hollande, en rappelant son opposition à la peine de mort, abolie en France en 1981. Dans une lettre adressée jeudi à son homologue indonésienne, dont l’AFP a eu une copie, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a dénoncé le fait que, selon lui, Serge Atlaoui n’a «pas bénéficié du plein exercice de ses droits», «du fait de graves dysfonctionnements de la justice indonésienne». Il a été victime d’un «traitement expéditif», et a été «condamné à mort par une décision qui comporte des affirmations erronées», a-t-il accusé.
L’autre chose à retenir est la présence de sa femme Sabine à ses côtés dans ses moments difficiles qu’il est en train de traverser. A la dernière minute, on a appris que le gouvernement a donné l’ordre d’exécution à 19 h 05 temps universel. L’avocat de Serge Atlaoui, Maître Richard Sedillot a dénoncé le mutisme de l’Union Européenne sur le plateau du Grand Journal. Rappelons qu’à ce titre qu’il y ‘ a huit français condamnés dont un condamné aux Etats-Unis.
Libération
Paris n’a cessé de hausser le ton depuis le rejet du dernier recours du Français mardi par la Cour suprême d’Indonésie pour tenter de le sauver. Serge Atlaoui, incarcéré depuis dix ans, affirme qu’il n’a fait qu’installer des machines industrielles dans ce qu’il croyait être une usine d’acrylique, et qui abritait en réalité une fabrique clandestine d’ecstasy.
Cette exécution «serait dommageable pour l’Indonésie, dommageable pour les relations que nous voulons avoir avec elle», avait déjà déclaré mercredi François Hollande, en rappelant son opposition à la peine de mort, abolie en France en 1981. Dans une lettre adressée jeudi à son homologue indonésienne, dont l’AFP a eu une copie, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a dénoncé le fait que, selon lui, Serge Atlaoui n’a «pas bénéficié du plein exercice de ses droits», «du fait de graves dysfonctionnements de la justice indonésienne». Il a été victime d’un «traitement expéditif», et a été «condamné à mort par une décision qui comporte des affirmations erronées», a-t-il accusé.
L’autre chose à retenir est la présence de sa femme Sabine à ses côtés dans ses moments difficiles qu’il est en train de traverser. A la dernière minute, on a appris que le gouvernement a donné l’ordre d’exécution à 19 h 05 temps universel. L’avocat de Serge Atlaoui, Maître Richard Sedillot a dénoncé le mutisme de l’Union Européenne sur le plateau du Grand Journal. Rappelons qu’à ce titre qu’il y ‘ a huit français condamnés dont un condamné aux Etats-Unis.
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