Latif revient sous les feux de la rampe !!!
Tenace, l’homme, avec un ouvrage remarquable à souhait, aussi bien dans sa présentation que dans son contenu, et d’une élégance de style rare, serait-il un séducteur ? Certainement pas. Un provocateur multirécidiviste? Affirmatif, dirait le sycophante qui se meurt dans les abysses du fantasme et de la diatribe.
Au demeurant, ce qu’il y a lieu de retenir c’est plutôt l’intellectuel altruiste, qui est au service du peuple, engagé et déterminé à mener, avec opiniâtreté, le combat contre les dangers de l’obscurantisme et pour le développement d’une démocratie mieux répartie. A n’en pas douter, suivre le chemin de la vertu est un exercice qui relève d’une grande probité professionnelle. Et à ce tournant de l’histoire de notre pays, il faut un vrai débat et non des balivernes, pour susciter la réflexion et agir pour une émergence économique raffinée aux dividendes partagés.
Nonobstant la difficulté à cerner l’auteur qui est, peu ou prou, assimilable à une équation à plusieurs inconnues, je vais, tout de même, le suivre en commentant son œuvre, et ce à toutes fins utiles. Autrement dit, une bonne intelligence des choses me recommanderait, alors, d’être prolixe en utilisant le silence résonant comme forme d’expression, ce silence assourdissant qui est, à ce que je sache, le meilleur complément d’une réflexion inachevée, le meilleur amortisseur de l’impact des erreurs humaines liées à une mauvaise percussion intellectuelle. Fort de cela, mon discours va être calibré et complété par le bruit du silence.
Cela dit, d’une manière bien considérée, il est difficile de contester le propos de Latif, dès lors qu’il a opté pour une démarche infirmationniste en s’appuyant sur des faits. Etant donné que ces faits trouvent leur substance dans le réel, toute antithèse crédible doit être en mesure de scier le support qui les sous-tend.
Le propos, relevant de la haute voltige, il est réel et ne saurait être pris en flagrant délit imaginaire par rapport à ses critères de vérité. Nous sommes littéralement au cœur d’une démarche scientifique maîtrisée, expliquant notre vécu et l’avenir qui prend forme.
Et partant, en ma qualité de militant du progrès social et technologique dans les campagnes africaines, en général, et sénégalaises, en particulier, je souscris à l’analyse de l’auteur investigateur, Abdou Latif Coulibaly.
Oui, l’agriculture sénégalaise est en passe de subir une véritable métamorphose grâce à une rupture déclarée, assumée et inspirée par la vision stratégique du Président Macky Sall.
Des faits évoqués par Latif, on peut en repérer la construction d’une agriculture : (i) secteur économique, (ii) pilotée par l’aval (iii) se développant dans la diversité et avec la diversité, (iv) se modernisant avec, comme source, l’innovation technologique, (v) léguant aux générations futures un héritage environnemental de qualité, (vi) respectant les différences et supprimant les inégalités liées à l’âge, au genre et aux handicaps physiques.
Latif revient sur la politique d’autosuffisance prônée par le Président Macky Sall. Son analyse, riche en enseignements, met en exergue une politique qui prend forme à pas de géant. Pour les besoins de la cause, on pourrait prolonger son propos en rappelant que la pertinence de cette politique a été saluée par la communauté internationale. A titre illustratif, la FAO, par la voix et la plume de son Directeur Général, Professeur Graziano Da Silva, a désigné le Sénégal comme champion pour le riz en Afrique, de même que la BAD à travers son nouveau Président, mon ami et frère, le Dr Akinwumi ADESINA.
Cela étant, le doute, tel un aimant, est une incitation à une réflexion qui s’inscrit dans une perspective de tirer la lumière, à condition qu’il soit clairement exprimé. Ce qui n’est pas souvent le cas dans nos débats dominés par une passion que rien ne justifie.
A mon avis, le plus difficile, concernant l’autosuffisance rizicole, est déjà réalisé car :
le riz local s’est imposé dans les foyers grâce à des qualités (organoleptique et sanitaire) irréprochables ;
les riziers sont, désormais, disposés à acheter toute la production de paddy et à la transformer conformément aux besoins du marché domestique ;
les commerçants marquent, de plus en plus, une préférence nationale pour notre riz ;
et enfin, l’Etat a mis en place un fonds de commercialisation suffisant.
Ma conviction forte est ainsi faite : qui maîtrise l’aval d’une filière va maîtriser l’amont.
En ce qui concerne l’amont, nous sortons d’une contre-saison avec des rendements de 9 tonnes à l’hectare qui placent, ainsi, le Sénégal dans le peloton de tête des pays ayant la productivité la plus élevée au monde. En outre, dans la vallée, la double culture s’intensifie sans compter le Sud, le Sud-est et le Centre qui retrouvent de plus en plus leur vocation rizicole.
Soit dit en passant, tout ceci n’est pas le fait du hasard, la nouvelle politique rizicole mise sur l’incorporation d’innovations technologiques majeures, assorties d’équipements agricoles adaptés, d’intrants de qualité et de mesures concrètes en matière de commercialisation.
Autant l’autosuffisance rizicole est une contrainte, dans une certaine mesure, et non un objectif, dans une autre, autant ma conviction et mon engagement derrière le Président de la République, son Excellence Monsieur Macky Sall, pour relever le défi, sont fondés sur une analyse de la turbulence du monde international rizicole et par les capacités productives de nos écosystèmes.
Toujours est-il que le bruit du silence est ma forme d’expression par rapport à cet article, je vais, somme toute, conclure en félicitant le « provocateur et séducteur » ou plutôt l’intellectuel « multirécidiviste », Abdou Latif Coulibaly pour son excellent et brillant ouvrage.
Dr Papa Abdoulaye SECK
Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural du Sénégal
Tenace, l’homme, avec un ouvrage remarquable à souhait, aussi bien dans sa présentation que dans son contenu, et d’une élégance de style rare, serait-il un séducteur ? Certainement pas. Un provocateur multirécidiviste? Affirmatif, dirait le sycophante qui se meurt dans les abysses du fantasme et de la diatribe.
Au demeurant, ce qu’il y a lieu de retenir c’est plutôt l’intellectuel altruiste, qui est au service du peuple, engagé et déterminé à mener, avec opiniâtreté, le combat contre les dangers de l’obscurantisme et pour le développement d’une démocratie mieux répartie. A n’en pas douter, suivre le chemin de la vertu est un exercice qui relève d’une grande probité professionnelle. Et à ce tournant de l’histoire de notre pays, il faut un vrai débat et non des balivernes, pour susciter la réflexion et agir pour une émergence économique raffinée aux dividendes partagés.
Nonobstant la difficulté à cerner l’auteur qui est, peu ou prou, assimilable à une équation à plusieurs inconnues, je vais, tout de même, le suivre en commentant son œuvre, et ce à toutes fins utiles. Autrement dit, une bonne intelligence des choses me recommanderait, alors, d’être prolixe en utilisant le silence résonant comme forme d’expression, ce silence assourdissant qui est, à ce que je sache, le meilleur complément d’une réflexion inachevée, le meilleur amortisseur de l’impact des erreurs humaines liées à une mauvaise percussion intellectuelle. Fort de cela, mon discours va être calibré et complété par le bruit du silence.
Cela dit, d’une manière bien considérée, il est difficile de contester le propos de Latif, dès lors qu’il a opté pour une démarche infirmationniste en s’appuyant sur des faits. Etant donné que ces faits trouvent leur substance dans le réel, toute antithèse crédible doit être en mesure de scier le support qui les sous-tend.
Le propos, relevant de la haute voltige, il est réel et ne saurait être pris en flagrant délit imaginaire par rapport à ses critères de vérité. Nous sommes littéralement au cœur d’une démarche scientifique maîtrisée, expliquant notre vécu et l’avenir qui prend forme.
Et partant, en ma qualité de militant du progrès social et technologique dans les campagnes africaines, en général, et sénégalaises, en particulier, je souscris à l’analyse de l’auteur investigateur, Abdou Latif Coulibaly.
Oui, l’agriculture sénégalaise est en passe de subir une véritable métamorphose grâce à une rupture déclarée, assumée et inspirée par la vision stratégique du Président Macky Sall.
Des faits évoqués par Latif, on peut en repérer la construction d’une agriculture : (i) secteur économique, (ii) pilotée par l’aval (iii) se développant dans la diversité et avec la diversité, (iv) se modernisant avec, comme source, l’innovation technologique, (v) léguant aux générations futures un héritage environnemental de qualité, (vi) respectant les différences et supprimant les inégalités liées à l’âge, au genre et aux handicaps physiques.
Latif revient sur la politique d’autosuffisance prônée par le Président Macky Sall. Son analyse, riche en enseignements, met en exergue une politique qui prend forme à pas de géant. Pour les besoins de la cause, on pourrait prolonger son propos en rappelant que la pertinence de cette politique a été saluée par la communauté internationale. A titre illustratif, la FAO, par la voix et la plume de son Directeur Général, Professeur Graziano Da Silva, a désigné le Sénégal comme champion pour le riz en Afrique, de même que la BAD à travers son nouveau Président, mon ami et frère, le Dr Akinwumi ADESINA.
Cela étant, le doute, tel un aimant, est une incitation à une réflexion qui s’inscrit dans une perspective de tirer la lumière, à condition qu’il soit clairement exprimé. Ce qui n’est pas souvent le cas dans nos débats dominés par une passion que rien ne justifie.
A mon avis, le plus difficile, concernant l’autosuffisance rizicole, est déjà réalisé car :
le riz local s’est imposé dans les foyers grâce à des qualités (organoleptique et sanitaire) irréprochables ;
les riziers sont, désormais, disposés à acheter toute la production de paddy et à la transformer conformément aux besoins du marché domestique ;
les commerçants marquent, de plus en plus, une préférence nationale pour notre riz ;
et enfin, l’Etat a mis en place un fonds de commercialisation suffisant.
Ma conviction forte est ainsi faite : qui maîtrise l’aval d’une filière va maîtriser l’amont.
En ce qui concerne l’amont, nous sortons d’une contre-saison avec des rendements de 9 tonnes à l’hectare qui placent, ainsi, le Sénégal dans le peloton de tête des pays ayant la productivité la plus élevée au monde. En outre, dans la vallée, la double culture s’intensifie sans compter le Sud, le Sud-est et le Centre qui retrouvent de plus en plus leur vocation rizicole.
Soit dit en passant, tout ceci n’est pas le fait du hasard, la nouvelle politique rizicole mise sur l’incorporation d’innovations technologiques majeures, assorties d’équipements agricoles adaptés, d’intrants de qualité et de mesures concrètes en matière de commercialisation.
Autant l’autosuffisance rizicole est une contrainte, dans une certaine mesure, et non un objectif, dans une autre, autant ma conviction et mon engagement derrière le Président de la République, son Excellence Monsieur Macky Sall, pour relever le défi, sont fondés sur une analyse de la turbulence du monde international rizicole et par les capacités productives de nos écosystèmes.
Toujours est-il que le bruit du silence est ma forme d’expression par rapport à cet article, je vais, somme toute, conclure en félicitant le « provocateur et séducteur » ou plutôt l’intellectuel « multirécidiviste », Abdou Latif Coulibaly pour son excellent et brillant ouvrage.
Dr Papa Abdoulaye SECK
Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural du Sénégal