Aux Etats-Unis, le terme désigne la décision de passer aux cheveux portés naturellement pour les femmes noires habituées aux lissages, défrisages, permanentes, perruques et autres rajouts.
Dans une vidéo documentaire publiée sur le site du New York Times, la cinéaste africaine-américaine Zina Saro-Wiwa, d'origine nigériane, met en scène sa propre «transition» en la mettant en parallèle avec celle d’autres femmes qu’elle a pu rencontrer.
Et de fait, de plus en plus de femmes africaines-américaines décident de porter leurs cheveux naturels. Certains chiffres le prouvent, notamment celui d’une étude qui constate que les ventes de produits pour lisser les cheveux ont baissé de 17% entre 2006 et 2011.
Pour son film, la cinéaste a rencontré une cinquantaine de femmes qui ont décidé de retrouver leurs cheveux naturels il y a quelques années.
Pourquoi?
«Je ne voulais plus avoir de produits chimiques dans les cheveux. J’ai eu tellement de mauvaises expériences avec les lisseurs, les permanentes», témoigne l’une de ces femmes.
La cinéaste s’interroge aussi sur la perception de ses cheveux «afro», naturels, au sein de la société américaine.
Au début du XXème siècle, la coiffure était associée à la ruralité, au manque d’éducation des populations noires.
Dans les années 1960, l'«afro» est devenu le symbole du «black power» avant d’être à nouveau stigmatisé à partir des années 1980 lorsque les femmes noires se sont senties obligées de se conformer aux tendances de la société américaine.
Aujourd’hui encore, les médias de masses et notamment les magazines féminins montrent très rarement des femmes «africaines-américaines» qui portent leurs cheveux au naturel. De Beyoncé à Rihanna, les stars s’affichent généralement sur les couvertures de magazines avec des cheveux lissés, permanentés.
Mais comme le note Zina Saro-Wiwa, grâce aux médias sociaux de plus en plus de femmes partagent leurs experiences sur leur retour au naturel et échange des conseils de coiffure. Le mouvement, même s’il n’est pas politique, semble porter ses fruits et relève surtout d’une redécouverte personnelle de soi pour les femmes noires aux Etats-Unis.
Chaque année, une première journée nationale pour les cheveux naturels a été organisée le 19 mai 2012. Rendez-vous est déjà pris pour 2013.
Vu sur The New York Times
Dans une vidéo documentaire publiée sur le site du New York Times, la cinéaste africaine-américaine Zina Saro-Wiwa, d'origine nigériane, met en scène sa propre «transition» en la mettant en parallèle avec celle d’autres femmes qu’elle a pu rencontrer.
Et de fait, de plus en plus de femmes africaines-américaines décident de porter leurs cheveux naturels. Certains chiffres le prouvent, notamment celui d’une étude qui constate que les ventes de produits pour lisser les cheveux ont baissé de 17% entre 2006 et 2011.
Pour son film, la cinéaste a rencontré une cinquantaine de femmes qui ont décidé de retrouver leurs cheveux naturels il y a quelques années.
Pourquoi?
«Je ne voulais plus avoir de produits chimiques dans les cheveux. J’ai eu tellement de mauvaises expériences avec les lisseurs, les permanentes», témoigne l’une de ces femmes.
La cinéaste s’interroge aussi sur la perception de ses cheveux «afro», naturels, au sein de la société américaine.
Au début du XXème siècle, la coiffure était associée à la ruralité, au manque d’éducation des populations noires.
Dans les années 1960, l'«afro» est devenu le symbole du «black power» avant d’être à nouveau stigmatisé à partir des années 1980 lorsque les femmes noires se sont senties obligées de se conformer aux tendances de la société américaine.
Aujourd’hui encore, les médias de masses et notamment les magazines féminins montrent très rarement des femmes «africaines-américaines» qui portent leurs cheveux au naturel. De Beyoncé à Rihanna, les stars s’affichent généralement sur les couvertures de magazines avec des cheveux lissés, permanentés.
Mais comme le note Zina Saro-Wiwa, grâce aux médias sociaux de plus en plus de femmes partagent leurs experiences sur leur retour au naturel et échange des conseils de coiffure. Le mouvement, même s’il n’est pas politique, semble porter ses fruits et relève surtout d’une redécouverte personnelle de soi pour les femmes noires aux Etats-Unis.
Chaque année, une première journée nationale pour les cheveux naturels a été organisée le 19 mai 2012. Rendez-vous est déjà pris pour 2013.
Vu sur The New York Times