Cette image antiémétique est centrée sur le bassin Aitken, au pôle sud à l'intérieur duquel doit alunir le rover de la mission chinoise Chang'e 4. Les zones en bleues sont les régions les plus profondes. Quinze kilomètres séparent le point le plus bas du plus haut. © Nasa, Centre spatial Goddard
Depuis le 13 décembre, la sonde chinoise Chang'e 4 tourne autour de la Lune. Bien que les responsables de la mission n'aient officiellement pas annoncé quand atterrirait le rover, la plupart des experts s'attendent à ce qu'il ait lieu pendant les premiers jours du mois de janvier, peut-être dès le 3 janvier.
Cette date correspond au début d'une période de 14 jours pendant laquelle la région du site d'atterrissage sera constamment illuminée par le Soleil. Cet ensoleillement permanent doit permettre aux panneaux solaires du rover de fonctionner dès leur déploiement et aux batteries, de se recharger également dès la mise en route de ce dernier.
Une région lunaire à découvrir
Le site d'atterrissage se situe au niveau du bassin Aitken, situé au pôle sud. Il s'agit d'un ancien cratère d'impact d'une largeur de 2.500 kilomètres et d'une profondeur de 12 kilomètres. À l'intérieur de cette zone, le cratère formé ultérieurement, nommé Von Kármán, d'un diamètre de 186 kilomètres, devrait être la cible de l'atterrisseur. Cette région de la Lune présente un grand intérêt, car elle pourrait contenir des matériaux exposés provenant du manteau supérieur de la Lune. Malgré la proximité de la Lune à la Terre, sa face cachée est très peu connue des scientifiques et tous en attendent d'intéressantes découvertes. Si l'on devait faire une analogie avec la Terre, la mission chinoise consiste à débarquer sur un nouveau continent d'une planète connue.
Cette image antiémétique est centrée sur le bassin Aitken, au pôle sud à l'intérieur duquel doit alunir le rover de la mission chinoise Chang'e 4. Les zones en bleu sont les régions les plus profondes. Quinze kilomètres séparent le point le plus bas du plus haut. © Nasa, Centre spatial Goddard
Pour assurer les télécommunications entre le rover, sa station d'atterrissage et la Terre, la Chine utilisera le satellite de relais Queqiao. Lancé en mai 2018, il se trouve aujourd'hui en orbite autour du deuxième point de Lagrange (L2) du système Terre-Lune situé à environ 455.000 kilomètres de notre Planète, ce qui lui permet de voir la Terre et la face cachée de la Lune.
Notez que la sonde Lunar Reconnaissance Orbiter de la Nasa devrait être en mesure d'identifier la station d'atterrissage, voire observer les traces du rover, sinon lui-même.
CE QU'IL FAUT RETENIR
L'alunissage du rover de la mission Chang'e 4 est prévu dès le 3 janvier.
Si elle parvient à se poser, cette mission serait une réelle performance et d'un très grand intérêt scientifique.
Pour communiquer avec Chang'e 4, la Chine utilisera Queqiao, un satellite lancé en mai et conçu pour relayer les données du rover et de la plateforme d'atterrissage de la mission.
Rémy Decourt (Futurasciences)
Cette date correspond au début d'une période de 14 jours pendant laquelle la région du site d'atterrissage sera constamment illuminée par le Soleil. Cet ensoleillement permanent doit permettre aux panneaux solaires du rover de fonctionner dès leur déploiement et aux batteries, de se recharger également dès la mise en route de ce dernier.
Une région lunaire à découvrir
Le site d'atterrissage se situe au niveau du bassin Aitken, situé au pôle sud. Il s'agit d'un ancien cratère d'impact d'une largeur de 2.500 kilomètres et d'une profondeur de 12 kilomètres. À l'intérieur de cette zone, le cratère formé ultérieurement, nommé Von Kármán, d'un diamètre de 186 kilomètres, devrait être la cible de l'atterrisseur. Cette région de la Lune présente un grand intérêt, car elle pourrait contenir des matériaux exposés provenant du manteau supérieur de la Lune. Malgré la proximité de la Lune à la Terre, sa face cachée est très peu connue des scientifiques et tous en attendent d'intéressantes découvertes. Si l'on devait faire une analogie avec la Terre, la mission chinoise consiste à débarquer sur un nouveau continent d'une planète connue.
Cette image antiémétique est centrée sur le bassin Aitken, au pôle sud à l'intérieur duquel doit alunir le rover de la mission chinoise Chang'e 4. Les zones en bleu sont les régions les plus profondes. Quinze kilomètres séparent le point le plus bas du plus haut. © Nasa, Centre spatial Goddard
Pour assurer les télécommunications entre le rover, sa station d'atterrissage et la Terre, la Chine utilisera le satellite de relais Queqiao. Lancé en mai 2018, il se trouve aujourd'hui en orbite autour du deuxième point de Lagrange (L2) du système Terre-Lune situé à environ 455.000 kilomètres de notre Planète, ce qui lui permet de voir la Terre et la face cachée de la Lune.
Notez que la sonde Lunar Reconnaissance Orbiter de la Nasa devrait être en mesure d'identifier la station d'atterrissage, voire observer les traces du rover, sinon lui-même.
CE QU'IL FAUT RETENIR
L'alunissage du rover de la mission Chang'e 4 est prévu dès le 3 janvier.
Si elle parvient à se poser, cette mission serait une réelle performance et d'un très grand intérêt scientifique.
Pour communiquer avec Chang'e 4, la Chine utilisera Queqiao, un satellite lancé en mai et conçu pour relayer les données du rover et de la plateforme d'atterrissage de la mission.
Rémy Decourt (Futurasciences)