Le régime du Président Macky Sall par la voie du préfet de Dakar n’a pas finalement interdit le meeting que veulent organiser le PDS et ses alliés du Front patriotique pour la défense de la République le 21 novembre 2014. Une décision que l’on peut assimiler à un retour à la raison de la part des plus hautes autorités du pays et à un respect des dispositions de la constitution qui garantit le droit à la manifestation pour les citoyens sénégalais. Cette attitude du préfet constitue un moyen de renforcer la solidité de notre démocratie acquise de haute lutte par des hommes et des femmes qui, pour la plupart, incarnent aujourd’hui l’opposition sénégalaise. Le meeting intervient dans un contexte particulier marqué par une situation de morosité économique, de tensions dans biens des secteurs économiques et sociaux du pays.
Ce contexte est également marqué par une série de violation des droits et des libertés de plusieurs sénégalais, de stigmatisation du peuple par le Président de la république et son régime. Les principes, tant vantés, de bonne gouvernance et de transparence dans la gestion des affaires publiques sont foulés aux pieds avec plusieurs nébuleuses dont l’affaire Arcelor Mittal, l’affaire du pétrole découvert au large des eaux sénégalaises, la réfection du building administratif, la construction du centre international de Diamniadio à hauteur de 60 milliards pour promouvoir la langue française, les multiples marchés de gré à gré.
Un tel contexte ne peut ne pas impacter sur le sens qu’il faudra donner à ce meeting qui a des relents de meeting historique qui dépasse le PDS et ses alliés. Le meeting est devenu par la force des choses un meeting du peuple sénégalais. Il consacre le premier du genre auquel va prendre part le président Wade depuis son départ du pouvoir dans des conditions que nul n’ignore. Le sens qu’il faut donner à ce meeting n’est donc pas détachable des promesses faites par le Président Wade de parler à son peuple lors de son retour de France pour lui proposer les solutions aux multiples problèmes auxquels il fait face.
Le combat qui est mené contre la non interdiction, par le régime, est certes important et constitue déjà un objectif atteint dans le sens du renforcement de la démocratie sénégalaise et le respect de la constitution mais il n’en demeure pas moins qu’il n’est en rien une fin en soi. Il s’agira donc pour les organisateurs de donner un vrai sens à ce meeting par delà le combat de principe qui a fini par attirer l’attention d’une bonne partie de l’opinion publique nationale et internationale. Une opportunité s’offre ainsi au PDS et ses alliés qui devront relever plusieurs défis à la fois :
Le défi de la responsabilité,
Le défi de l’organisation,
Le défi de la mobilisation.
Des défis à relever pour montrer à la face du monde que le front patriotique pour la défense de la république est une coalition responsable et que ses membres au même titre que les autres citoyens comprennent et méritent ce droit constitutionnel. Il s’agira également de redonner espoir à un peuple perdu et matraqué par deux années de gestion catastrophique du pays par une coalition impréparée à la gestion du Sénégal qui a versé dans du tâtonnement, des errements, du pilotage à vue, des tergiversations, une violation sans précédent des droits et des libertés des citoyens, une gestion nébuleuse des affaires publiques, une stigmatisation tous azimuts de tout un peuple.
Au regard des éléments de contexte, des défis et des enjeux qui sont énormes, le meeting devra être un grand moment de communion entre le Président Wade, le PDS, ses alliés et le peuple sénégalais. Il devra être un moyen pour le Président Wade, de parler à son peuple pour indiquer la voie à suivre, de lui redonner sa dignité bafouée par deux années de discours stigmatisant, de souffrance et lui transmettre un message d’espoir. Un espoir qui devra également annoncer l’avènement d’une nouvelle ère plus radieuse et plus prometteuse pour le Sénégal et son peuple. Un espoir annonciateur d’un retour au pouvoir du PDS et de ses alliés dans une dynamique de continuité d’une œuvre colossale entamée par le régime libéral durant les douze années passées au pouvoir.
Ce meeting doit être un moyen pour le PDS, ses alliés et le peuple sénégalais de renforcer l’action de réhabilitation du Président Wade entamée depuis l’accueil triomphale, à lui réservé, à son retour de France au mois de mars 2014. Il y va de l’intérêt du Sénégal et du continent africain qui aujourd’hui semble orphelin de leaders à la dimension de wade dont les idées et l’action ne sont que protectrices et prometteuses pour une Afrique en quête permanente de sécurité et d’épanouissement pour son peuple.
Il est dés lors compréhensible que le meeting du peuple n’aura de sens que s’il parvient à redonner espoir à un peuple et à un continent.
Il n’aura de sens que s’il parvient à réinstaller le peuple sénégalais et africain dans le temps des possibles.
Il n’aura pas de sens si a l’issue, l’espoir ne sera pas cristallisé par une unité des différents responsables du PDS et au-delà de toutes les forces vives de la nation autour de l’essentiel qui n’est rien d’autre que de travailler à mettre en œuvre les solutions qui seront sans doute proposées par le Président Abdoulaye Wade pour venir à bout des problèmes des sénégalais. Ce meeting devra être un nouveau point de départ vers la reconquête démocratique du pouvoir par le PDS et ses alliés pour le grand bonheur du peuple sénégalais. Comprendre cela, c’est travailler à sa réussite dans tous les domaines.
Il n’aura pas de sens dans l’immédiat si à l’issue, il ne parvient pas à aider le Président Macky Sall et son régime à ouvrir les yeux et à comprendre que le règlement des problèmes économiques et sociaux auxquels les sénégalais font face passe par le règlement des problèmes politiques du pays dont le début est la libération des otages politiques abusivement gardés dans les prisons du Sénégal. Il n’aura pas de sens si l’issue le régime ne se rend pas compte qu’il ne sert à rien de vouloir museler une opposition et de tenter de l’anéantir. Il n’aura pas de sens pour le régime actuel si à l’issue, son régime ne se rappelle pas que l’opposition est une institution reconnue par notre constitution, qui a des droits qu’elle doit faire prévaloir.
Tafsir Thioye
Membre du CD du PDS et Ancien député à l'Assemblée Nationale.
Ce contexte est également marqué par une série de violation des droits et des libertés de plusieurs sénégalais, de stigmatisation du peuple par le Président de la république et son régime. Les principes, tant vantés, de bonne gouvernance et de transparence dans la gestion des affaires publiques sont foulés aux pieds avec plusieurs nébuleuses dont l’affaire Arcelor Mittal, l’affaire du pétrole découvert au large des eaux sénégalaises, la réfection du building administratif, la construction du centre international de Diamniadio à hauteur de 60 milliards pour promouvoir la langue française, les multiples marchés de gré à gré.
Un tel contexte ne peut ne pas impacter sur le sens qu’il faudra donner à ce meeting qui a des relents de meeting historique qui dépasse le PDS et ses alliés. Le meeting est devenu par la force des choses un meeting du peuple sénégalais. Il consacre le premier du genre auquel va prendre part le président Wade depuis son départ du pouvoir dans des conditions que nul n’ignore. Le sens qu’il faut donner à ce meeting n’est donc pas détachable des promesses faites par le Président Wade de parler à son peuple lors de son retour de France pour lui proposer les solutions aux multiples problèmes auxquels il fait face.
Le combat qui est mené contre la non interdiction, par le régime, est certes important et constitue déjà un objectif atteint dans le sens du renforcement de la démocratie sénégalaise et le respect de la constitution mais il n’en demeure pas moins qu’il n’est en rien une fin en soi. Il s’agira donc pour les organisateurs de donner un vrai sens à ce meeting par delà le combat de principe qui a fini par attirer l’attention d’une bonne partie de l’opinion publique nationale et internationale. Une opportunité s’offre ainsi au PDS et ses alliés qui devront relever plusieurs défis à la fois :
Le défi de la responsabilité,
Le défi de l’organisation,
Le défi de la mobilisation.
Des défis à relever pour montrer à la face du monde que le front patriotique pour la défense de la république est une coalition responsable et que ses membres au même titre que les autres citoyens comprennent et méritent ce droit constitutionnel. Il s’agira également de redonner espoir à un peuple perdu et matraqué par deux années de gestion catastrophique du pays par une coalition impréparée à la gestion du Sénégal qui a versé dans du tâtonnement, des errements, du pilotage à vue, des tergiversations, une violation sans précédent des droits et des libertés des citoyens, une gestion nébuleuse des affaires publiques, une stigmatisation tous azimuts de tout un peuple.
Au regard des éléments de contexte, des défis et des enjeux qui sont énormes, le meeting devra être un grand moment de communion entre le Président Wade, le PDS, ses alliés et le peuple sénégalais. Il devra être un moyen pour le Président Wade, de parler à son peuple pour indiquer la voie à suivre, de lui redonner sa dignité bafouée par deux années de discours stigmatisant, de souffrance et lui transmettre un message d’espoir. Un espoir qui devra également annoncer l’avènement d’une nouvelle ère plus radieuse et plus prometteuse pour le Sénégal et son peuple. Un espoir annonciateur d’un retour au pouvoir du PDS et de ses alliés dans une dynamique de continuité d’une œuvre colossale entamée par le régime libéral durant les douze années passées au pouvoir.
Ce meeting doit être un moyen pour le PDS, ses alliés et le peuple sénégalais de renforcer l’action de réhabilitation du Président Wade entamée depuis l’accueil triomphale, à lui réservé, à son retour de France au mois de mars 2014. Il y va de l’intérêt du Sénégal et du continent africain qui aujourd’hui semble orphelin de leaders à la dimension de wade dont les idées et l’action ne sont que protectrices et prometteuses pour une Afrique en quête permanente de sécurité et d’épanouissement pour son peuple.
Il est dés lors compréhensible que le meeting du peuple n’aura de sens que s’il parvient à redonner espoir à un peuple et à un continent.
Il n’aura de sens que s’il parvient à réinstaller le peuple sénégalais et africain dans le temps des possibles.
Il n’aura pas de sens si a l’issue, l’espoir ne sera pas cristallisé par une unité des différents responsables du PDS et au-delà de toutes les forces vives de la nation autour de l’essentiel qui n’est rien d’autre que de travailler à mettre en œuvre les solutions qui seront sans doute proposées par le Président Abdoulaye Wade pour venir à bout des problèmes des sénégalais. Ce meeting devra être un nouveau point de départ vers la reconquête démocratique du pouvoir par le PDS et ses alliés pour le grand bonheur du peuple sénégalais. Comprendre cela, c’est travailler à sa réussite dans tous les domaines.
Il n’aura pas de sens dans l’immédiat si à l’issue, il ne parvient pas à aider le Président Macky Sall et son régime à ouvrir les yeux et à comprendre que le règlement des problèmes économiques et sociaux auxquels les sénégalais font face passe par le règlement des problèmes politiques du pays dont le début est la libération des otages politiques abusivement gardés dans les prisons du Sénégal. Il n’aura pas de sens si l’issue le régime ne se rend pas compte qu’il ne sert à rien de vouloir museler une opposition et de tenter de l’anéantir. Il n’aura pas de sens pour le régime actuel si à l’issue, son régime ne se rappelle pas que l’opposition est une institution reconnue par notre constitution, qui a des droits qu’elle doit faire prévaloir.
Tafsir Thioye
Membre du CD du PDS et Ancien député à l'Assemblée Nationale.