D’ailleurs, la pollution par l’électoralisme a atteint des proportions graves qui faussent, en fait, toute la marche de l’Etat du Sénégal et bloque son développement. L’Administration quitte, de plus en plus, l’impersonnalité qui était sa vertu cardinale, l’impunité et l’exaltation de la médiocrité sont devenues le système de pertinence politique de l’Etat et, enfin, l’enrichissement sans cause confirment l’état de la panne avec laquelle la Nation sénégalaise reste confrontée. Des fautes et des manquements graves dans la gestion pour ne pas dire des détournements ou des malversations ont été décriés sans que leurs auteurs ne soient inquiétés ou que leur innocence ne soit alors prouvée. Et les exemples sont multiples, suivez notre regard.
Pourtant, le peuple n’arrête pas d’éteindre les braises ardentes de sa colère et continue à donner son âme, son corps et son sang afin que demain soit prospère. Le niveau atteint par le non-développement naturel, si l’on évalue le faible impact de la croissance tant vantée dans le vécu des populations qui ont encore du mal à sentir un soulagement social.
En outre, la pratique électorale du Sénégal, au lieu de promouvoir la démocratie, la ruine parce que la culture de parti unique, par exemple, continue de polluer l’encadrement de l’Etat et de la République.
Conquérir le pouvoir d’Etat reste toujours, pour les responsables politiques locaux, l’unique ligne d’horizon ; laquelle a atteint ses limites et n’attire plus le peuple qui comprend, actuellement, tous les enjeux que renferme la politique politicienne au Sénégal. Tout le monde, sans exception, a identifié les mercenaires de la politique et compris la stratégie de l’expédient et du subterfuge déployée de 1957 à 2018.
Et pourtant la réalité de la pyramide des âges au Sénégal demeure dans une éloquence qui permet, assurément, de diagnostiquer l’incertitude qui existe dans les 75% de la population générale du pays constitués de jeunes.
Ali Billy DIOP
Pourtant, le peuple n’arrête pas d’éteindre les braises ardentes de sa colère et continue à donner son âme, son corps et son sang afin que demain soit prospère. Le niveau atteint par le non-développement naturel, si l’on évalue le faible impact de la croissance tant vantée dans le vécu des populations qui ont encore du mal à sentir un soulagement social.
En outre, la pratique électorale du Sénégal, au lieu de promouvoir la démocratie, la ruine parce que la culture de parti unique, par exemple, continue de polluer l’encadrement de l’Etat et de la République.
Conquérir le pouvoir d’Etat reste toujours, pour les responsables politiques locaux, l’unique ligne d’horizon ; laquelle a atteint ses limites et n’attire plus le peuple qui comprend, actuellement, tous les enjeux que renferme la politique politicienne au Sénégal. Tout le monde, sans exception, a identifié les mercenaires de la politique et compris la stratégie de l’expédient et du subterfuge déployée de 1957 à 2018.
Et pourtant la réalité de la pyramide des âges au Sénégal demeure dans une éloquence qui permet, assurément, de diagnostiquer l’incertitude qui existe dans les 75% de la population générale du pays constitués de jeunes.
Ali Billy DIOP