Récemment, quelques bédouins enturbannés et armés de kalachnikov, jouant le rôle du chien, ont suffi pour que les guenons de la république de Bamako se dépêchent pour demander protection, juste à l’est de Tambacounda….. Et partout où il y a des Counda.
L’ex-nouveau et futur Soudan Français, jadis Empire du Mali puis colonie du Soudan, anciennement République du Mali, indépendante depuis 1960, devient protectorat français du Mali et de l’Azawad.
Devant le délabrement des infrastructures et des services au Sénégal, les vieux Saloum-Saloum ont envoyé un des leurs pour prendre la parole devant L.S.Senghor. C’était à l’occasion d’un meeting électoral où les promesses fusaient. Pour demander une seule chose (tenez-vous bien) : « C’est quand la fin de l’indépendance ? » Tout le monde en a ri.
Eux ont vécu l’indépendance comme une calamité, parce qu’elle s’apparente à un couple marié qui divorce pour devenir un couple de concubins. Pour l’homme, c’est du pareil au même, les devoirs en moins. Suivez mon regard du côté de l’Elysée.
Ne nous faisons pas d’illusion. La France a bel et bien tripatouillé la campagne électorale. Elle a déployé, dans l’ordre, un quinté : Wade, Macky, Moustapha, Tanor, Idy pour que ce soit du partage de l’hyène (Sédelé Boucky). C'est-à-dire du « je gagne et je gagne ».
Les troupes françaises du Cap Vert qui étaient en train de descendre leur drapeau en vue d’un départ définitif pour l’Hexagone, après les refus du Cayor, du Niani et du Wouli, ont reçu l’ordre de remonter le drapeau et de le hisser vers le haut. De lui faire enfanter des drapelets destinés aux Bambaras, même s’il s’agit d’un grand nambara, et de chanter les Trois Glorieuses. Lesquelles, comme les 3K du Ku Klux Klan, ont permis de conquérir durablement le Sénégal : Kanou, Kasso, Karwaas( canon, cachot, cravache).
Notre président, bien que fraîchement élu, voit de petits feux s’allumer ça et là, y compris par ses propres calots couleur chocolat, malheureusement pour eux, non praliné.
En d’autres termes et en clair, j’accuse la France de vouloir très-passer, par « terroristes » interposés, notre cher président.
Car lui imposer, de toute urgence, des véhicules plus blindés que le blindage lui-même ainsi qu’une ambulance qui, en réalité, est un bloc opératoire mobile c’est, en fait, du « qui s’excuse, s’accuse »
Or, la France entrave, ici, le débonnaire Macky, enfant du peuple qui allait prier ça et là, sans distinction confrérique ou « imamatique » pour le confiner derrière les grilles d’un palais qui n’est autre que le musée des anciens gouverneurs de leur nouvelle nomenclature.
Rappelons-nous que le blindage le plus achevé n’a pas empêché les « terroristes » d’avoir raison de Rafiq Hariri.
S’est-on demandé pourquoi les Hollandais de France n’en font pas de même alors qu’ils pataugent au milieu d’un peuple bougnoul ?
Peut-être que cela fait le lit du président d’une certaine institution qui fait du Mous (qui fait le Malin) et qui dit à qui veut l’entendre qu’il ne souhaite qu’une seule chose : « Devenir Président et mourir »
Peut-être que dans un tel scénario la transition durera, tout le temps, le temps des tirailleurs. (D’après l’« Agence France Presse ».)