La prévenue est tombée en novembre dernier, grâce à l’aide d’un indicateur. En se rendant vers 21h 30 dans une maison à Yenne, ce dernier avait en effet réussi à acheter un cornet de ladite drogue moyennant la somme de 1000 francs CFA.
Forts de ce renseignement précieux, les policiers avaient alors débarqué sur les lieux. Après leur fouille, ils avaient découvert de la drogue dans deux chambres de la maison occupée par la prévenue.
Jugée en première instance, celle-ci avait été condamnée à deux ans ferme pour offre ou cession de chanvre indien et cela malgré des dénégations insistantes.
‘’Je suis mariée à un homme qui s’adonne au commerce du chanvre indien, mais je n’ai jamais vendu de la drogue’’, a-t-elle déclaré devant la cour d’Appel.
‘’Je lui ai maintes fois dit d’arrêter cette activité, mais il a refusé de m’écouter’’, a-t-elle ajouté, soulignant n’avoir aucune autorité sur son époux.
‘’J’étais retenue dans la maison par mon mariage. On a de grands enfants’’, a-t-il tenté de justifier, les yeux larmoyants.
A la question de savoir comment les 10 cornets de chanvre indien ont alors été découverts dans sa chambre à coucher et les deux kilogrammes de la même drogue dans celle de sa belle-mère, la prévenue a déclaré que ‘’les gendarmes ont inventé ces faits’’. ‘’Ils n’ont rien trouvé’’, a-t-elle martelé.
Mais loin de se décourager, le juge revient de nouveau à la charge en lui lançant : ‘’Est-ce que vous n’avez pas formé une équipe avec votre mari ?’’.
Fidèle à sa ligne de défense et imperturbable, elle maintient encore ses dénégations en martelant : ‘’Non ! Je n’ai rien à avoir avec cette affaire de vente de chanvre indien.’’
Tout cela a sans doute fait dire à son avocat que ‘’la justice n’a pas été rendue dans cette affaire’’.
‘’La dame a été condamnée à la place de son mari. A défaut de mettre la main sur le mari qui s’est enfui au moment de l’arrestation, les gendarmes l’ont interpellée’’, s’est-il insurgé.
De fait, il a demandé la relaxe de son client et l’infirmation du premier jugement. ‘’La responsabilité pénale est individuelle, elle ne peut pas payer à la place de son mari qui est un trafiquant notoire’’, a rappelé l’avocat.
Un point de vue que semble loin de partager le procureur qui a évoqué des éléments constants dans le dossier de la dame, comme ‘’les 10 cornets et les 30 000 francs Cfa trouvés dans la chambre de la prévenue’’.
‘’Je ne parle même pas des deux kilogrammes trouvés dans celle de sa belle-mère’’, a-t-il ajouté.
’’Je ne peux pas dire de manière péremptoire qu’elle vend du chanvre indien mais ce jour-là, elle l’a bien vendu’’, a-t-il renchéri.
Il a ainsi demandé au tribunal de confirmer le premier jugement et la peine prononcée en première instance. La Cour d’appel a mis l’affaire en délibéré au mercredi 2 mai prochain.
SOURCE:Aps
Forts de ce renseignement précieux, les policiers avaient alors débarqué sur les lieux. Après leur fouille, ils avaient découvert de la drogue dans deux chambres de la maison occupée par la prévenue.
Jugée en première instance, celle-ci avait été condamnée à deux ans ferme pour offre ou cession de chanvre indien et cela malgré des dénégations insistantes.
‘’Je suis mariée à un homme qui s’adonne au commerce du chanvre indien, mais je n’ai jamais vendu de la drogue’’, a-t-elle déclaré devant la cour d’Appel.
‘’Je lui ai maintes fois dit d’arrêter cette activité, mais il a refusé de m’écouter’’, a-t-elle ajouté, soulignant n’avoir aucune autorité sur son époux.
‘’J’étais retenue dans la maison par mon mariage. On a de grands enfants’’, a-t-il tenté de justifier, les yeux larmoyants.
A la question de savoir comment les 10 cornets de chanvre indien ont alors été découverts dans sa chambre à coucher et les deux kilogrammes de la même drogue dans celle de sa belle-mère, la prévenue a déclaré que ‘’les gendarmes ont inventé ces faits’’. ‘’Ils n’ont rien trouvé’’, a-t-elle martelé.
Mais loin de se décourager, le juge revient de nouveau à la charge en lui lançant : ‘’Est-ce que vous n’avez pas formé une équipe avec votre mari ?’’.
Fidèle à sa ligne de défense et imperturbable, elle maintient encore ses dénégations en martelant : ‘’Non ! Je n’ai rien à avoir avec cette affaire de vente de chanvre indien.’’
Tout cela a sans doute fait dire à son avocat que ‘’la justice n’a pas été rendue dans cette affaire’’.
‘’La dame a été condamnée à la place de son mari. A défaut de mettre la main sur le mari qui s’est enfui au moment de l’arrestation, les gendarmes l’ont interpellée’’, s’est-il insurgé.
De fait, il a demandé la relaxe de son client et l’infirmation du premier jugement. ‘’La responsabilité pénale est individuelle, elle ne peut pas payer à la place de son mari qui est un trafiquant notoire’’, a rappelé l’avocat.
Un point de vue que semble loin de partager le procureur qui a évoqué des éléments constants dans le dossier de la dame, comme ‘’les 10 cornets et les 30 000 francs Cfa trouvés dans la chambre de la prévenue’’.
‘’Je ne parle même pas des deux kilogrammes trouvés dans celle de sa belle-mère’’, a-t-il ajouté.
’’Je ne peux pas dire de manière péremptoire qu’elle vend du chanvre indien mais ce jour-là, elle l’a bien vendu’’, a-t-il renchéri.
Il a ainsi demandé au tribunal de confirmer le premier jugement et la peine prononcée en première instance. La Cour d’appel a mis l’affaire en délibéré au mercredi 2 mai prochain.
SOURCE:Aps