C'est ainsi l'écrivain Albert Camus en octobre 1957 lorsqu'il apprit qu'il venait de recevoir le prix Nobel, écrivit deux lettres l'une à sa mère et l'autre à son instituteur qui traça sa vie future. En rendant un hommage épistolaire à son instituteur ; Louis Germain. Albert Camus écrivit ceci à ce dernier : « quand j'en ai appris la nouvelle ma première pensée après ma mère, a été pour vous. Sans vous, ni cette main affectueuse que vous avez tendue au petit enfant pauvre que j'étais, sans votre enseignement, et votre exemple, rien de tout cela ne serait arrivé....... .Mais celui-là est du moins pour vous dire ce que vous avez été, et êtes toujours pour moi, et pour vous assurer de vos efforts, votre travail et le cœur généreux que vous y mettiez sont toujours vivants chez un de vos petits écoliers qui, malgré l'âge n'a pas cessé d'être votre reconnaissant élève. Je vous embrasse de toutes les forces ».
Voilà comment le pédagogue était vu et perçu dans la société. Depuis quelques décennies l'école sénégalaise est envahie par une kyrielle de problèmes auxquels les syndicats d’enseignements se taisent au détriment des revendications majoritairement pécuniaires et foncières.
Le niveau des élèves est en baisse dans tous les cycles, l'école est devenue un espace ludique ou les élèves s'adonnent à tout sauf à l'acquisition du savoir.
Quotidiennement les pédagogues sont impliqués dans des affaires de mœurs, avec leurs élèves, le sud du pays (Ziguinchor, Tambacounda, Kolda) est le lieu de prédilection de certains de « ces professeurs » qui remplissent lamentablement les pages des faits divers des journaux sénégalais. Le viol, les grossesses, des abus et des harcèlements sexuels des jeunes filles sont tragiquement commis par ceux qui devaient alarmer et sensibiliser les élèves contre ces vices nuisibles à toute société qui mise sur sa jeunesse.
Tous les acteurs de l'éducation sénégalaise traitent avec une quantité négligeable ces maux qui gangrènent l'école et effilochent l'image du pédagogue.
Combien de filles ont subi des actes indécents de ces forbans?
Combien de filles ont mis entre parenthèse des études à cause d'une grossesse contractée ou d’un viol ?
Combien de filles sont harcelées et abusées sexuellement par « ces pédagogues » ?
Devrons-nous remettre en cause la formation de ces « messiers » ?
Pourquoi les syndicats d'enseignants n'ouvrent pas le débat sur un sujet aussi grave ?
Parlons-en il est temps.
NB: Je ne dis pas que tous les pédagogues sont impliqués.
khadimly@live.fr
Voilà comment le pédagogue était vu et perçu dans la société. Depuis quelques décennies l'école sénégalaise est envahie par une kyrielle de problèmes auxquels les syndicats d’enseignements se taisent au détriment des revendications majoritairement pécuniaires et foncières.
Le niveau des élèves est en baisse dans tous les cycles, l'école est devenue un espace ludique ou les élèves s'adonnent à tout sauf à l'acquisition du savoir.
Quotidiennement les pédagogues sont impliqués dans des affaires de mœurs, avec leurs élèves, le sud du pays (Ziguinchor, Tambacounda, Kolda) est le lieu de prédilection de certains de « ces professeurs » qui remplissent lamentablement les pages des faits divers des journaux sénégalais. Le viol, les grossesses, des abus et des harcèlements sexuels des jeunes filles sont tragiquement commis par ceux qui devaient alarmer et sensibiliser les élèves contre ces vices nuisibles à toute société qui mise sur sa jeunesse.
Tous les acteurs de l'éducation sénégalaise traitent avec une quantité négligeable ces maux qui gangrènent l'école et effilochent l'image du pédagogue.
Combien de filles ont subi des actes indécents de ces forbans?
Combien de filles ont mis entre parenthèse des études à cause d'une grossesse contractée ou d’un viol ?
Combien de filles sont harcelées et abusées sexuellement par « ces pédagogues » ?
Devrons-nous remettre en cause la formation de ces « messiers » ?
Pourquoi les syndicats d'enseignants n'ouvrent pas le débat sur un sujet aussi grave ?
Parlons-en il est temps.
NB: Je ne dis pas que tous les pédagogues sont impliqués.
khadimly@live.fr