Pourquoi agir en fonction du désir des autres ?
Cette nécessité de répondre au désir des autres vient le plus souvent de notre enfance. Si, dans mon enfance, j'ai eu le sentiment de ne pas être aimé, ou plutôt si j'ai ressenti la peur de ne plus être aimé, je peux rester dans cette angoisse.
Quelles circonstances peuvent faire que je ressente cette peur de ne pas être aimé ?
C'est tout simplement les moments où vos parents vous disent : « Tu es méchant, je ne t'aime plus. » Cela peut se produire parce que vous avez cassé un vase, parce que vous avez eu de mauvaises notes en classe, ou parce que vous tirez les cheveux de votre soeur
Cette remarque : « Je ne t'aime plus » est atroce, extrêmement angoissante pour un enfant. Il va l'intérioriser en pensant : « Si je ne suis pas comme mes parents le désirent, ils ne m'aimeront plus. ». Il apprend donc que l'amour est conditionnel. Mes parents veulent bien m'aimer, à condition que je sois gentil, ordonné, obéissant, propre, serviable, souriant, bon élève, bon en sport, etc.
Or, le vrai amour, celui qui aide un enfant à grandir et à se construire est inconditionnel. C'est plutôt le « Je t'aime, même si » que le « Je t'aime seulement si »
Cela ne signifie nullement qu'il ne faille jamais gronder ses enfants ! Non, ils ont besoin de repères, de se voir signifier des limites, d'apprendre qu'ils doivent respecter les autres. Mais
il faut les gronder parce qu'on les aime, pour les aider à progresser et non les gronder parce qu'on ne les aime plus.
Beaucoup de parents penseront que « Ce n'est pas bien grave de dire je ne t'aime plus » parce que les enfants savent qu'on les aime Mais c'est faux. Ils ont toujours besoin d'être rassurés sur ce point pour se sentir en sécurité Alors, quand on les aime de manière inconditionnelle, ce n'est pas la peine de les faire glisser vers la peur.
Séparer l'acte de la personne
Il suffit pour cela de changer de manière de s'exprimer. Dire : « je n'aime pas ce que tu as fait » quand il a mordu sa soeur, c'est plus que justifié, alors que lui dire « je ne t'aime plus parce que tu as mordu ta soeur » est destructeur. Il suffit donc de séparer l'acte de la personne. On peut aussi dire « Ton devoir de maths est nul », mais jamais dire à un enfant « Tu es nul ». Car personne ne se réduit à un acte.
Au total, s'il est important d'aimer inconditionnellement son enfant, il ne serait pas sain pour autant d'aimer tout ce qu'il fait !
SOURCE:e-sante.fr
Cette nécessité de répondre au désir des autres vient le plus souvent de notre enfance. Si, dans mon enfance, j'ai eu le sentiment de ne pas être aimé, ou plutôt si j'ai ressenti la peur de ne plus être aimé, je peux rester dans cette angoisse.
Quelles circonstances peuvent faire que je ressente cette peur de ne pas être aimé ?
C'est tout simplement les moments où vos parents vous disent : « Tu es méchant, je ne t'aime plus. » Cela peut se produire parce que vous avez cassé un vase, parce que vous avez eu de mauvaises notes en classe, ou parce que vous tirez les cheveux de votre soeur
Cette remarque : « Je ne t'aime plus » est atroce, extrêmement angoissante pour un enfant. Il va l'intérioriser en pensant : « Si je ne suis pas comme mes parents le désirent, ils ne m'aimeront plus. ». Il apprend donc que l'amour est conditionnel. Mes parents veulent bien m'aimer, à condition que je sois gentil, ordonné, obéissant, propre, serviable, souriant, bon élève, bon en sport, etc.
Or, le vrai amour, celui qui aide un enfant à grandir et à se construire est inconditionnel. C'est plutôt le « Je t'aime, même si » que le « Je t'aime seulement si »
Cela ne signifie nullement qu'il ne faille jamais gronder ses enfants ! Non, ils ont besoin de repères, de se voir signifier des limites, d'apprendre qu'ils doivent respecter les autres. Mais
il faut les gronder parce qu'on les aime, pour les aider à progresser et non les gronder parce qu'on ne les aime plus.
Beaucoup de parents penseront que « Ce n'est pas bien grave de dire je ne t'aime plus » parce que les enfants savent qu'on les aime Mais c'est faux. Ils ont toujours besoin d'être rassurés sur ce point pour se sentir en sécurité Alors, quand on les aime de manière inconditionnelle, ce n'est pas la peine de les faire glisser vers la peur.
Séparer l'acte de la personne
Il suffit pour cela de changer de manière de s'exprimer. Dire : « je n'aime pas ce que tu as fait » quand il a mordu sa soeur, c'est plus que justifié, alors que lui dire « je ne t'aime plus parce que tu as mordu ta soeur » est destructeur. Il suffit donc de séparer l'acte de la personne. On peut aussi dire « Ton devoir de maths est nul », mais jamais dire à un enfant « Tu es nul ». Car personne ne se réduit à un acte.
Au total, s'il est important d'aimer inconditionnellement son enfant, il ne serait pas sain pour autant d'aimer tout ce qu'il fait !
SOURCE:e-sante.fr