« Le président Ouattara lui a dit plusieurs fois de libérer Karim Wade, le président Sassou Nguesso pareil, même le président Ali Bongo du Gabon lui a dit de le libérer ». Ainsi parle Wade. Wakh Fegn comme disent les rappeurs.
Cette sortie de Wade montre sa conception de la Justice. Pour Wade la justice doit écrire sous la dictée de l’exécutif et donner un vernis judiciaire à des deals politiques comme les chantiers de Thies ou l’amnéstie des assassins de Me Seye.
C’est la toute la différence avec le Président Macky Sall qui se bat pour l’Etat de Droit, c'est-à-dire l’indépendance de la Justice et l’égalité de tous les citoyens devant la loi. Le Président Wade a du mal à comprendre que le Président Macky Sall ne puisse pas faire libérer Karim Wade comme il a fait pour Idrissa Seck après avoir trouvé un deal politique dans le cadre du protocole de Rebeuss.
Quand il était Président de la République, le Président Wade accusait les magistrats d’être atteints du syndrome de la servitude volontaire c'est-à-dire comme l’esclave longtemps sous les fers, ils ont peur de l’indépendance et finissent donc toujours par revenir à la maison du Maitre pour ne pas dire à Canossa devant l’exécutif. La rupture que prône Le Président Macky Sall consiste à donner la justice l’indépendance que leur garantit la constitution.
Et dans un Etat de Droit, le Président de la république ne peut pas faire libérer un justiciable devant une cour. Le Sénégal du Président Wade n’est pas celui du Président Macky Sall. Et c’est ça la rupture. C’est manquer de respect aux Sénégalais, manquer de respect aux juges que mettre des Présidents étrangers au dessus de notre souveraineté. Dans quel pays serions nous si Ouattara, Bongo, Sassou, Hollande ou Obama ont le pouvoir de faire libérer un justiciable dont le procès est en cours.
Le Président Macky Sall a une grande affection pour Wade mais le Président de la république n’a pas le pouvoir de faire ce que Wade lui demande. S’il l’avait nous ne serions plus dans un Etat de droit. La République est le système qui a aboli le hasard de la naissance c’est pourquoi que « vous soyez riche ou pauvre, la justice vous rendra blanc ou noir ».
Que Karim Wade soit fils d’un ancien Président n’a aucune importance. La justice le rendra blanc ou noir comme elle le fait tous les jours avec les 14 millions de sénégalais qui n’ont pas de père ancien Président. Le temps de la justice n’est pas temps de la politique. Les politiques ont leur agenda, les juges doivent avoir le leur.
La volonté de politisation de l’affaire par les avocats de Karim Wade et le dernier baroud d’honneur de Wade n’y changeront rien. Laissons donc la CREI terminer son travail et nous dire si Karim est coupable ou pas. Il n’y a que la CREI qui a ce pouvoir, ni Macky Sall ni Obama encore moins Ouattara ou la rue publique.
Cette sortie de Wade montre sa conception de la Justice. Pour Wade la justice doit écrire sous la dictée de l’exécutif et donner un vernis judiciaire à des deals politiques comme les chantiers de Thies ou l’amnéstie des assassins de Me Seye.
C’est la toute la différence avec le Président Macky Sall qui se bat pour l’Etat de Droit, c'est-à-dire l’indépendance de la Justice et l’égalité de tous les citoyens devant la loi. Le Président Wade a du mal à comprendre que le Président Macky Sall ne puisse pas faire libérer Karim Wade comme il a fait pour Idrissa Seck après avoir trouvé un deal politique dans le cadre du protocole de Rebeuss.
Quand il était Président de la République, le Président Wade accusait les magistrats d’être atteints du syndrome de la servitude volontaire c'est-à-dire comme l’esclave longtemps sous les fers, ils ont peur de l’indépendance et finissent donc toujours par revenir à la maison du Maitre pour ne pas dire à Canossa devant l’exécutif. La rupture que prône Le Président Macky Sall consiste à donner la justice l’indépendance que leur garantit la constitution.
Et dans un Etat de Droit, le Président de la république ne peut pas faire libérer un justiciable devant une cour. Le Sénégal du Président Wade n’est pas celui du Président Macky Sall. Et c’est ça la rupture. C’est manquer de respect aux Sénégalais, manquer de respect aux juges que mettre des Présidents étrangers au dessus de notre souveraineté. Dans quel pays serions nous si Ouattara, Bongo, Sassou, Hollande ou Obama ont le pouvoir de faire libérer un justiciable dont le procès est en cours.
Le Président Macky Sall a une grande affection pour Wade mais le Président de la république n’a pas le pouvoir de faire ce que Wade lui demande. S’il l’avait nous ne serions plus dans un Etat de droit. La République est le système qui a aboli le hasard de la naissance c’est pourquoi que « vous soyez riche ou pauvre, la justice vous rendra blanc ou noir ».
Que Karim Wade soit fils d’un ancien Président n’a aucune importance. La justice le rendra blanc ou noir comme elle le fait tous les jours avec les 14 millions de sénégalais qui n’ont pas de père ancien Président. Le temps de la justice n’est pas temps de la politique. Les politiques ont leur agenda, les juges doivent avoir le leur.
La volonté de politisation de l’affaire par les avocats de Karim Wade et le dernier baroud d’honneur de Wade n’y changeront rien. Laissons donc la CREI terminer son travail et nous dire si Karim est coupable ou pas. Il n’y a que la CREI qui a ce pouvoir, ni Macky Sall ni Obama encore moins Ouattara ou la rue publique.