
Voilà ce qui peut arriver, quand on fait de la politique, parce que porteur d’une vision politique et d’un projet de société pour son peuple.
Le Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) serait donc bien inspiré, au regard de ces leçons de Corse, de se laisser tenter par l’expérience des nationalistes corses, après s’être notamment illustré par sa propre corsication, c'est-à-dire par sa subdivision en autant de factions que de chefs auto-proclamés. Alors, certainement, il s’aviserait que la seule lutte qui vaille, c’est bien le combat politique, pacifique, non-armé, sur le territoire national. Comme c’est le cas de nos jours en France et en Corse.
Une telle lutte, politique, pacifique, non-armée, vaut infiniment plus qu’un exil doré à Paris, en Suisse ou en Allemagne. Ce dont nous ne manquerons pas très prochainement de témoigner, pour marquer de notre sceau, le 35ème anniversaire du tristement célèbre conflit en Casamance.
Aussi, pour sa part, l’Etat sénégalais pourrait-il – il le devrait même ! – se souvenir, opportunément, qu’il ne saurait être plus jacobin, dans le règlement du « problème casamançais », que l’Etat français, dont il a par ailleurs tout hérité, tant en matière de droit qu’au plan institutionnel et de la pratique politique.
Dakar, le 11 décembre 2017.
Jean-Marie François BIAGUI
Président du Parti Social-Fédéraliste (PSF)
Le Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) serait donc bien inspiré, au regard de ces leçons de Corse, de se laisser tenter par l’expérience des nationalistes corses, après s’être notamment illustré par sa propre corsication, c'est-à-dire par sa subdivision en autant de factions que de chefs auto-proclamés. Alors, certainement, il s’aviserait que la seule lutte qui vaille, c’est bien le combat politique, pacifique, non-armé, sur le territoire national. Comme c’est le cas de nos jours en France et en Corse.
Une telle lutte, politique, pacifique, non-armée, vaut infiniment plus qu’un exil doré à Paris, en Suisse ou en Allemagne. Ce dont nous ne manquerons pas très prochainement de témoigner, pour marquer de notre sceau, le 35ème anniversaire du tristement célèbre conflit en Casamance.
Aussi, pour sa part, l’Etat sénégalais pourrait-il – il le devrait même ! – se souvenir, opportunément, qu’il ne saurait être plus jacobin, dans le règlement du « problème casamançais », que l’Etat français, dont il a par ailleurs tout hérité, tant en matière de droit qu’au plan institutionnel et de la pratique politique.
Dakar, le 11 décembre 2017.
Jean-Marie François BIAGUI
Président du Parti Social-Fédéraliste (PSF)