Selon Ousmane Sonko, “ce concert de casseroles avait une double signification : d’abord, c’était pour tympaniser Macky Sall et son gouvernement, pour leur faire comprendre que la gestion du pays n’est pas bien faite. Ensuite, pour leur prouver que les casseroles que les femmes et les jeunes utilisent, sont vides à cause de la cherté de la vie’’.
Dans ce sillage, le maire de Ziguinchor a dégagé des solutions qui devraient être appliquées pour sortir les familles sénégalaises de cette misère. À l’en croire, l’État dispose de leviers économiques capables de redresser la tendance et de diminuer le coût de la vie au profit des Sénégalais. Il assure que le premier levier dont l’État dispose? est le système de l’impôt, de la fiscalité. “L’État a des niches fiscales qui drainent des milliards qui sont perdus chaque année’’, a-t-il révélé.
Avant de poursuivre : “Le dernier rapport fait sur les dépenses fiscales, les exonérations attribuées au secteur minier, au secteur pétrolier, aux multinationales, a montré que le Sénégal perd chaque année 800 milliards FCfa, alors qu'on n'a pas évalué 50 % des mesures. Ça veut dire que c'est certainement 1 400 milliards de perdus chaque année ou 1 600 milliards qui devaient permettre de baisser le coût de la vie, de baisser le loyer et de diminuer les difficultés des Sénégalais, si cela s'était fait dans les règles de l'art".
Pour être plus clair, le leader du Pastef a démontré : “Aujourd'hui, sur le prix d'un litre d'essence, près de 60 % sont constitués de taxes qui vont à l'État. Si ça coûte 700 FCfa, presque les 400 FCfa sont des taxes qui vont à l'État. Si l'État avait accepté de diminuer ses taxes un tout petit peu, pour ne prendre que 200 FCfa, le litre aurait coûté 500 FCfa.’’
Dans le même sillage, il insiste sur le prix des denrées de première nécessité. “On doit agir sur l'impôt mis sur les denrées de première nécessité, des produits de base dont les Sénégalais ont besoin comme le riz, l'huile, le sucre, entre autres. À défaut d'exonérations, on doit y appliquer une fiscalité allégée. On doit diminuer l'impôt appliqué à ces produits’’.
Ousmane Sonko estime également que le premier poste de consommation dans les familles aujourd'hui, c'est la télécommunication. “Dans chaque maison, le père a un téléphone, la maman et chaque enfant. Chacun veut se connecter à Internet. Ce que cette famille dépense par jour sur l'Internet est plus consistant que ce qu'elle dépense pour manger. Et les opérateurs de téléphonie exercent une surfacturation ici au Sénégal. Le prix de leurs produits est exorbitant. Il faut que l'État ait le courage de leur demander de baisser ces prix et également, de diminuer les impôts qui y sont attachés’’, explique-t-il.
Dans la foulée, Ousmane Sonko rappelle que la fiscalité est une compétence de l'Assemblée nationale et non de l'État. “C'est ce que la Constitution sénégalaise a dit. C'est pour cette raison que j'ose dire que si vous votez pour nous, on le fera’’, a promis le chef de l’opposition.
EnQuête
Dans ce sillage, le maire de Ziguinchor a dégagé des solutions qui devraient être appliquées pour sortir les familles sénégalaises de cette misère. À l’en croire, l’État dispose de leviers économiques capables de redresser la tendance et de diminuer le coût de la vie au profit des Sénégalais. Il assure que le premier levier dont l’État dispose? est le système de l’impôt, de la fiscalité. “L’État a des niches fiscales qui drainent des milliards qui sont perdus chaque année’’, a-t-il révélé.
Avant de poursuivre : “Le dernier rapport fait sur les dépenses fiscales, les exonérations attribuées au secteur minier, au secteur pétrolier, aux multinationales, a montré que le Sénégal perd chaque année 800 milliards FCfa, alors qu'on n'a pas évalué 50 % des mesures. Ça veut dire que c'est certainement 1 400 milliards de perdus chaque année ou 1 600 milliards qui devaient permettre de baisser le coût de la vie, de baisser le loyer et de diminuer les difficultés des Sénégalais, si cela s'était fait dans les règles de l'art".
Pour être plus clair, le leader du Pastef a démontré : “Aujourd'hui, sur le prix d'un litre d'essence, près de 60 % sont constitués de taxes qui vont à l'État. Si ça coûte 700 FCfa, presque les 400 FCfa sont des taxes qui vont à l'État. Si l'État avait accepté de diminuer ses taxes un tout petit peu, pour ne prendre que 200 FCfa, le litre aurait coûté 500 FCfa.’’
Dans le même sillage, il insiste sur le prix des denrées de première nécessité. “On doit agir sur l'impôt mis sur les denrées de première nécessité, des produits de base dont les Sénégalais ont besoin comme le riz, l'huile, le sucre, entre autres. À défaut d'exonérations, on doit y appliquer une fiscalité allégée. On doit diminuer l'impôt appliqué à ces produits’’.
Ousmane Sonko estime également que le premier poste de consommation dans les familles aujourd'hui, c'est la télécommunication. “Dans chaque maison, le père a un téléphone, la maman et chaque enfant. Chacun veut se connecter à Internet. Ce que cette famille dépense par jour sur l'Internet est plus consistant que ce qu'elle dépense pour manger. Et les opérateurs de téléphonie exercent une surfacturation ici au Sénégal. Le prix de leurs produits est exorbitant. Il faut que l'État ait le courage de leur demander de baisser ces prix et également, de diminuer les impôts qui y sont attachés’’, explique-t-il.
Dans la foulée, Ousmane Sonko rappelle que la fiscalité est une compétence de l'Assemblée nationale et non de l'État. “C'est ce que la Constitution sénégalaise a dit. C'est pour cette raison que j'ose dire que si vous votez pour nous, on le fera’’, a promis le chef de l’opposition.
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