Leï Guèye et son mari dans de sales draps

Les faits remontent le mois de décembre 2012. Thierno Demba Sy et Leï Guèye, ancienne animatrice à la Rts, avaient, en effet, promis à Mme Tamba née Salimata Biaye qu'ils pouvaient amener sa fille en France pour qu'elle y continue ses études. Selon la plaignante, c'est son chauffeur qui l'avait mise en rapport avec l'animatrice de l'émission "Dieg ak keureum" en l'assurant qu'elle avait déjà amené des personnes en Europe. "Elle m'avait dit que le billet est à 3 millions de francs Cfa, et je suis allée chez elle pour lui remettre l'argent, comme elle était sortie je les ai donnés à son époux qui m'a signé une décharge en m'assurant que ma fille partira à la date du 5 décembre 2012", a t-elle soutenu dans les colonnes du Populaire. Et Mme Biaye de confier devant la barre : "Je lui ai donné 2 millions de francs CFA. Il m'avait dit aussi que son neveu travaille à l'ambassade de France et c'est d'ailleurs ce qui m'a le plus assurée". Et la dame d'ajouter : "Deux jours après, il m'a appelée pour me redonner mon argent, car son neveu qui était à l'ambassade a eu des problèmes là-bas". "Le jour suivant, sa femme (Leï Guèye) m'a appelée pour que je lui redonne l'argent. C'est ainsi que j'ai appelé son mari et ce dernier m'a dit de donner l'argent à sa femme, car le problème est réglé. Je lui ai remis 2 900 000 francs CFA. Depuis lors, je n'ai vu ni mon argent, ni sa femme. Quand je suis allée chez lui, il m'a dit que sa femme est partie en voyage car elle est malade, je veux qu'il me rende mon argent", a dit la plaignante.

Quant à l'accusé, Demba Thierno Sy, il a balayé d'un revers de main ces allégations. Il déclare qu'il n'était pas au courant que sa femme a repris l'argent de la dame. Il a également soutenu que les 2 millions n'étaient pas pour le voyage de cette fille. La plaignante les lui avait au contraire emprunté pour payer la médiation pénale de sa femme qui avait des problèmes de visa. En attendant le délibéré fixé pour le 25 avril prochain, Me Touré a plaidé la relaxe pure et simple de son client ou tout au moins la relaxe au bénéfice du doute.