«Mon programme électoral est la satisfaction des préoccupations des Mauritaniens» (Dixit Ould Abdel Aziz)
Le dossard n°1 du Conseil constitutionnel, le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz a démarré sa campagne présidentielle à Néma, où la mobilisation des hommes et des femmes de la capitale de la wilaya d’Hodh Charghi, dénotait de l’attachement sincère de ces populations aux idéaux du candidat du changement constructif qui leur dira: «Comme d’autres localités de notre pays, la ville de Néma a participé à l’émergence de la Mauritanie sur les plans culturels et civilisationnels.» Parlant de son programme électoral, le candidat Ould Abdel Aziz soulignera en substance que «le meilleur programme que puisse avoir n’importe quel candidat est le programme qui ne prend que l’amélioration des conditions de vies des Mauritaniens. Et c’est ce programme que j’ai pour résoudre le quotidien de nos citoyens. Les problèmes des Mauritaniens, nous les connaissons d’ores et déjà pour les avoir côtoyés lors de notre passage au palais de la République. Nous sommes allées à leur rencontre un peu partout dans le pays. De nos jours, les Mauritaniens ont des problèmes de santé, d’éducation, d’alimentation, d’eau potable, d’électricité. Par conséquent, le plus immédiat de notre action est d’apporter, si nous sommes élus, des réponses concrètes aux problèmes de nos compatriotes, surtout les plus démunis. Notre pays est très riche, mais les mauritaniens sont pauvres. C’est parce qu’il y a des
Moufcidines. Ces hommes et ces femmes qui n’ont cessé de piller la république depuis l’avènement de l’indépendance.» Evoquant ses réalisations à la tête du pays, l’initiateur du «Mouvement de la Rectification» dira également ses militants et sympathisants venus l’écouter que : «Depuis, le 03 août 2008, nous avons entamé d’importantes réformes et nous désirons de les poursuivre, mais pour cela, nous avons ardemment besoin de nos voix le 18 juillet prochain. Aujourd’hui, vous avez entre vos mains le destin de la nation mauritanienne. Vous pouvez le donner à qui vous voulez ? Donc, pour les présidentielles, vous devez barrer la route aux voleurs de la République et donnez l’Etat à celui qui pourra prendre en compte aux préoccupations.» Pour rejoindre la parole à l’acte, le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz a donné à la population de la wilaya d’Hodh Charghi un montant de dix millions d’Ouguiya de son budget de sa campagne estimé à 6 milliards d’Ouguiya. Ce montant est sa contribution pour l’hôpital régional de Néma.
Devant les populations de la ville d’Aioun, le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz montera son cheval de campagne fétiche : la «lutte contre la gabegie». Il abordera entre autres la préservation des acquis de son «Mouvement de la rectification du 06 août 2008», de la réforme de l’administration et de la fin de la hausse vertigineuse des prix des denrées de premières nécessités, le renforcement de la cohésion et de l’unité nationales, la mise en place d’un Etat moderne fondé sur la stabilité et la tranquillité des citoyens sans aucun problème de faim, d’emploi et d’argent».
«L’Etat mauritanien et la communauté internationale doivent nous rembourser», (Dixit Kane Hamidou Baba)
Le dossard n°2 du conseil constitutionnel, Dr Kane Hamidou Baba, «le candidat de tous», n’est entré en scène qu’après 24heures de l’ouverture officielle de la campagne. Lors de l’ouverture de sa campagne présidentielle, le candidat Hamidou Baba dira cruellement les choses telles qu’elles sont parlant de leur non remboursement en ces termes : «Nous ne cesserons jamais de dire que nous avons salué l’accord de Dakar. Lors de la précédente campagne, nous avons dépensé de l’argent pour parcours de long en large la Mauritanie, l’Etat mauritanien et la communauté international ne nous ont pas encore remboursés.» Puis le candidat de «tous » indiquera que «les divergences entre les trois pôles de la crise politique et institutionnelle mauritanienne ne menaient en rien la République Islamique de Mauritanie pays.» Exposant son programme électoral, il précisera que «son programme est axé sur la création d’un Etat moderne, d’une Mauritanie unie, démocratique, nouvelle et prospère, dans laquelle les uns et les autres vivront en paix et dans l’enchantement» Pour finir, il ne manquera pas de se réjouir de la présence massive de ses sympathisants, qui serait d’ailleurs à ses yeux, «une aspiration au changement».
«Le but de notre lutte politique de tous les jours est l’unité nationale» (Dixit Ibrahima Moctar Sarr)
Le dossard n°3 du Conseil constitutionnel, le président Ibrahima Moctar Sarr de l’Alliance pour la Justice et la Démocratie/ Mouvement pour la Rénovation (AJD/MR) a entamé sa campagne présidentielle en présence d’une foule de ses militants et de ses sympathisants. D’emblée, il invitera les uns et les autres à regarder droit devant sur la date du 18 juillet prochain. Le jour qu’ils voteront pour faire de lui «le président de la république». Il parlera sans cesse de l’importance des présidentielles, tout en exhortant les citoyens à ne pas se tromper sur le président de la république. Le lendemain, il a présidé une cérémonie de récompenses des jeunes gens de son parti, AJD/MR, aux quels il dira que «vous êtes l’avenir du parti et du pays». Le plus culturel de nos candidats aurait-il compris de son séjour américain, que «le meilleur héritage, qu’on puisse léguer à nos enfants, est l’éducation» ? Puis il parlera de l’unité nationale: «Le but de notre lutte de longue haleine est l’unité nationale entre tous les Mauritaniens. Comme ses deux autres compères candidats des présidentielles avortées du 06 juin 2009, il abordera le «non remboursement de ses dépenses et de ses présentes difficultés financières pour continuer le marathon présidentiel vers le 18 juillet». Il interpellera l’Etat mauritanien et les médiateurs de la crise pour demander le remboursement des fonds dépensés pour les présidentielles du 06 juin.
«Nous travaillerons pour le bien être des Mauritaniens.» (Dixit Ahmed Ould Daddah)
Le dossard n°5 du Conseil constitutionnel, le président Ahmed Ould Mohameden Ould Daddah, a ouvert sa campagne présidentielle à Nouakchott avec le slogan de «changement sincère» Il prendra en témoin les Mauritaniens en disant: « De nos jours, ce dont les mauritaniens ont besoin c’est le changement honnête et sincère et non un changement tronqué». Puis il ajoutera que : «Quand nous serons à la tête, nous voulons travailler pour le bien être des Mauritaniens des villes, des campements et des Mauritaniens tout court». Le président Ould Daddah ne manquera de promettre aux mauritaniens une vie meilleure au lendemain de son élection : «Nous voulons mettre en œuvre des programmes pouvant créer des emplois et des opportunités de travailler aux citoyens mauritaniens dans leur propre pays. Devant vous, nous nous engageons à créer des conditions d’une vie radieuse en Mauritanie.»
«Je condamne énergiquement l’utilisation des biens publics pour la campagne» (Dixit Jemil mansour)
Le dossard n°6 du Conseil constitutionnel, le président Mohamed Jemil Ould Mansour du Rassemblement national pour la Réforme et le Développement (RNRD-Tawassoul) ne manquera pas l’occasion de fustiger l’utilisation des deniers publics dans la campagne électorale. Cette ancienne habitude pour lui, doit être abandonnée. Le président Jemil Ould Mansour soulignera: «Mon programme électoral a prévu la mise en place d’un code de bonne conduite pour tous les Mauritaniens. A présent, nous sommes condamnés à nous tourner vers la réalisation des vœux de nos concitoyens». Devant les populations de Guérou, le candidat du parti islamiste modéré demandera aux uns et aux autres de voter pour lui, le 18 juillet prochain pour qu’il puisse mettre fin à certains comportements indécents et honteux pour une république comme la nôtre.
«Les mauritaniens se doivent de tourner le dos aux coups d’Etat» (Dixit Ely Ould Mohamed Vall)
Le dossard n°7 du Conseil constitutionnel, le président Ely Ould Mohamed Vall Eleya a lancé sa campagne électorale à partir du stade municipal de la capitale. Dans son discours d’ouverture, il fera un bref rappel de la transition qu’il avait assuré: «A la fin du processus démocratique de 2005, le peuple mauritanien avait fait un élan satisfaisant vers les nations les plus démocratiques de la planète, mais malheureusement, tous nos efforts ont été mis dans l’eau par le malheureux coup de force du 06 août 2008». Puis il précisera que «les Mauritaniens ont le choix entre la rupture définitive avec les coups de force ou la légitimation des coups d’Etat par les urnes». Il invitera les Mauritaniens à tirer, le 18 juillet, un trait rouge sur les coups d’Etat et à prendre le train de «l’espoir» pour filer vers un pays démocratique en construction. Il invitera également les mauritaniens à consolider les acquis démocratiques de l’année 2007 en votant pour lui.
«Les mauritaniens doivent tourner la page des coups d’Etat» (Dixit Messaoud Ould Boulkheir)
Le dossard n°8 du Conseil constitutionnel, le président Messaoud Ould Boulkheir a entamé sa pérégrination électorale dans la ville de Nouakchott. Au cours de son meeting, il dira aux militants et aux sympathisants du Front National pour la Défense de la Démocratique que «nous disons aux mauritaniens merci mille fois d’avoir fait échouer le coup d’Etat du 06 août 2008. Nous saluons également la résistance sans faille de nos militants et de nos sympathisants tout au long de ce combat long et pénible, mais un combat qu’il voulait la peine d’être mené.» Puis il ajoutera: «Pour toujours, nous avons lutté pour le bien de notre pays. Et quand, nous serons élus au poste le plus suprême de la nation, nous allons encore de plus belle continuer le combat pour l’instauration d’un Etat démocratique, prospère, uni pour le bien être de tous les mauritaniens notamment en luttant contre les maux qui se nomment (l’exclusion, l’ignorance, le disfonctionnement de l’administration, la fragilité du système éducatif et l’absence de la séparation des pouvoirs)» .
«46% des Mauritaniens sont pauvres et 44% sont des analphabètes» (Dixit Hamady Ould Meimou)
Le dossard n°9 du Conseil constitutionnel, Hamady Ould Meimou a lancé sa campagne présidentielle à Nouakchott. Devant ses sympathisants, il ne manquera pas l’occasion de saluer «les efforts consentis par le groupe de contact international sur la crise mauritanienne en ramenant les trois pôles pour s’entendre autour de l’essentiel, qui n’est que la Mauritanie». Il mettra également à profit son allocution pour lancer un vibrant hommage à Me Abdoulaye Wade, le président du Sénégal». Evoquant la statistique de la pauvreté de la Mauritanie, il dira avec précision que «46% des Mauritaniens sont pauvres et 44% sont des analphabètes». Chose qu’il changerait complètement, une fois élu président de la République Islamique de Mauritanie.
«Nous allons œuvrer à la résolution des quotidiens difficiles des Mauritaniens» (Dixit Saleh Ould Hanena)
Le dossard n°10 du Conseil constitutionnel, le président député du parti Hatem, Saleh Ould Mohamedou Ould Hanana a entamé son périple vers la «Maison Ocre» par un regroupement de ses militants et ses sympathisants, au cours duquel, son vice-président, Oumar Ould El Hadj prendra la parole pour dire que «les Mauritaniens aspirent depuis très longtemps au changement dans les faits et pas dans les paroles». Il indiquera que son candidat propose, dans son programme, «la prise en charge des quotidiens des Mauritaniens comme l’électrification, la cohésion nationale. Nous devons travailler à la création d’un Etat démocratique, moderne et prospère dans lequel, tous les mauritaniens trouveront dignement leur place sans jamais se sentir étrangers».
Par Camara Mamady
Le dossard n°1 du Conseil constitutionnel, le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz a démarré sa campagne présidentielle à Néma, où la mobilisation des hommes et des femmes de la capitale de la wilaya d’Hodh Charghi, dénotait de l’attachement sincère de ces populations aux idéaux du candidat du changement constructif qui leur dira: «Comme d’autres localités de notre pays, la ville de Néma a participé à l’émergence de la Mauritanie sur les plans culturels et civilisationnels.» Parlant de son programme électoral, le candidat Ould Abdel Aziz soulignera en substance que «le meilleur programme que puisse avoir n’importe quel candidat est le programme qui ne prend que l’amélioration des conditions de vies des Mauritaniens. Et c’est ce programme que j’ai pour résoudre le quotidien de nos citoyens. Les problèmes des Mauritaniens, nous les connaissons d’ores et déjà pour les avoir côtoyés lors de notre passage au palais de la République. Nous sommes allées à leur rencontre un peu partout dans le pays. De nos jours, les Mauritaniens ont des problèmes de santé, d’éducation, d’alimentation, d’eau potable, d’électricité. Par conséquent, le plus immédiat de notre action est d’apporter, si nous sommes élus, des réponses concrètes aux problèmes de nos compatriotes, surtout les plus démunis. Notre pays est très riche, mais les mauritaniens sont pauvres. C’est parce qu’il y a des
Moufcidines. Ces hommes et ces femmes qui n’ont cessé de piller la république depuis l’avènement de l’indépendance.» Evoquant ses réalisations à la tête du pays, l’initiateur du «Mouvement de la Rectification» dira également ses militants et sympathisants venus l’écouter que : «Depuis, le 03 août 2008, nous avons entamé d’importantes réformes et nous désirons de les poursuivre, mais pour cela, nous avons ardemment besoin de nos voix le 18 juillet prochain. Aujourd’hui, vous avez entre vos mains le destin de la nation mauritanienne. Vous pouvez le donner à qui vous voulez ? Donc, pour les présidentielles, vous devez barrer la route aux voleurs de la République et donnez l’Etat à celui qui pourra prendre en compte aux préoccupations.» Pour rejoindre la parole à l’acte, le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz a donné à la population de la wilaya d’Hodh Charghi un montant de dix millions d’Ouguiya de son budget de sa campagne estimé à 6 milliards d’Ouguiya. Ce montant est sa contribution pour l’hôpital régional de Néma.
Devant les populations de la ville d’Aioun, le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz montera son cheval de campagne fétiche : la «lutte contre la gabegie». Il abordera entre autres la préservation des acquis de son «Mouvement de la rectification du 06 août 2008», de la réforme de l’administration et de la fin de la hausse vertigineuse des prix des denrées de premières nécessités, le renforcement de la cohésion et de l’unité nationales, la mise en place d’un Etat moderne fondé sur la stabilité et la tranquillité des citoyens sans aucun problème de faim, d’emploi et d’argent».
«L’Etat mauritanien et la communauté internationale doivent nous rembourser», (Dixit Kane Hamidou Baba)
Le dossard n°2 du conseil constitutionnel, Dr Kane Hamidou Baba, «le candidat de tous», n’est entré en scène qu’après 24heures de l’ouverture officielle de la campagne. Lors de l’ouverture de sa campagne présidentielle, le candidat Hamidou Baba dira cruellement les choses telles qu’elles sont parlant de leur non remboursement en ces termes : «Nous ne cesserons jamais de dire que nous avons salué l’accord de Dakar. Lors de la précédente campagne, nous avons dépensé de l’argent pour parcours de long en large la Mauritanie, l’Etat mauritanien et la communauté international ne nous ont pas encore remboursés.» Puis le candidat de «tous » indiquera que «les divergences entre les trois pôles de la crise politique et institutionnelle mauritanienne ne menaient en rien la République Islamique de Mauritanie pays.» Exposant son programme électoral, il précisera que «son programme est axé sur la création d’un Etat moderne, d’une Mauritanie unie, démocratique, nouvelle et prospère, dans laquelle les uns et les autres vivront en paix et dans l’enchantement» Pour finir, il ne manquera pas de se réjouir de la présence massive de ses sympathisants, qui serait d’ailleurs à ses yeux, «une aspiration au changement».
«Le but de notre lutte politique de tous les jours est l’unité nationale» (Dixit Ibrahima Moctar Sarr)
Le dossard n°3 du Conseil constitutionnel, le président Ibrahima Moctar Sarr de l’Alliance pour la Justice et la Démocratie/ Mouvement pour la Rénovation (AJD/MR) a entamé sa campagne présidentielle en présence d’une foule de ses militants et de ses sympathisants. D’emblée, il invitera les uns et les autres à regarder droit devant sur la date du 18 juillet prochain. Le jour qu’ils voteront pour faire de lui «le président de la république». Il parlera sans cesse de l’importance des présidentielles, tout en exhortant les citoyens à ne pas se tromper sur le président de la république. Le lendemain, il a présidé une cérémonie de récompenses des jeunes gens de son parti, AJD/MR, aux quels il dira que «vous êtes l’avenir du parti et du pays». Le plus culturel de nos candidats aurait-il compris de son séjour américain, que «le meilleur héritage, qu’on puisse léguer à nos enfants, est l’éducation» ? Puis il parlera de l’unité nationale: «Le but de notre lutte de longue haleine est l’unité nationale entre tous les Mauritaniens. Comme ses deux autres compères candidats des présidentielles avortées du 06 juin 2009, il abordera le «non remboursement de ses dépenses et de ses présentes difficultés financières pour continuer le marathon présidentiel vers le 18 juillet». Il interpellera l’Etat mauritanien et les médiateurs de la crise pour demander le remboursement des fonds dépensés pour les présidentielles du 06 juin.
«Nous travaillerons pour le bien être des Mauritaniens.» (Dixit Ahmed Ould Daddah)
Le dossard n°5 du Conseil constitutionnel, le président Ahmed Ould Mohameden Ould Daddah, a ouvert sa campagne présidentielle à Nouakchott avec le slogan de «changement sincère» Il prendra en témoin les Mauritaniens en disant: « De nos jours, ce dont les mauritaniens ont besoin c’est le changement honnête et sincère et non un changement tronqué». Puis il ajoutera que : «Quand nous serons à la tête, nous voulons travailler pour le bien être des Mauritaniens des villes, des campements et des Mauritaniens tout court». Le président Ould Daddah ne manquera de promettre aux mauritaniens une vie meilleure au lendemain de son élection : «Nous voulons mettre en œuvre des programmes pouvant créer des emplois et des opportunités de travailler aux citoyens mauritaniens dans leur propre pays. Devant vous, nous nous engageons à créer des conditions d’une vie radieuse en Mauritanie.»
«Je condamne énergiquement l’utilisation des biens publics pour la campagne» (Dixit Jemil mansour)
Le dossard n°6 du Conseil constitutionnel, le président Mohamed Jemil Ould Mansour du Rassemblement national pour la Réforme et le Développement (RNRD-Tawassoul) ne manquera pas l’occasion de fustiger l’utilisation des deniers publics dans la campagne électorale. Cette ancienne habitude pour lui, doit être abandonnée. Le président Jemil Ould Mansour soulignera: «Mon programme électoral a prévu la mise en place d’un code de bonne conduite pour tous les Mauritaniens. A présent, nous sommes condamnés à nous tourner vers la réalisation des vœux de nos concitoyens». Devant les populations de Guérou, le candidat du parti islamiste modéré demandera aux uns et aux autres de voter pour lui, le 18 juillet prochain pour qu’il puisse mettre fin à certains comportements indécents et honteux pour une république comme la nôtre.
«Les mauritaniens se doivent de tourner le dos aux coups d’Etat» (Dixit Ely Ould Mohamed Vall)
Le dossard n°7 du Conseil constitutionnel, le président Ely Ould Mohamed Vall Eleya a lancé sa campagne électorale à partir du stade municipal de la capitale. Dans son discours d’ouverture, il fera un bref rappel de la transition qu’il avait assuré: «A la fin du processus démocratique de 2005, le peuple mauritanien avait fait un élan satisfaisant vers les nations les plus démocratiques de la planète, mais malheureusement, tous nos efforts ont été mis dans l’eau par le malheureux coup de force du 06 août 2008». Puis il précisera que «les Mauritaniens ont le choix entre la rupture définitive avec les coups de force ou la légitimation des coups d’Etat par les urnes». Il invitera les Mauritaniens à tirer, le 18 juillet, un trait rouge sur les coups d’Etat et à prendre le train de «l’espoir» pour filer vers un pays démocratique en construction. Il invitera également les mauritaniens à consolider les acquis démocratiques de l’année 2007 en votant pour lui.
«Les mauritaniens doivent tourner la page des coups d’Etat» (Dixit Messaoud Ould Boulkheir)
Le dossard n°8 du Conseil constitutionnel, le président Messaoud Ould Boulkheir a entamé sa pérégrination électorale dans la ville de Nouakchott. Au cours de son meeting, il dira aux militants et aux sympathisants du Front National pour la Défense de la Démocratique que «nous disons aux mauritaniens merci mille fois d’avoir fait échouer le coup d’Etat du 06 août 2008. Nous saluons également la résistance sans faille de nos militants et de nos sympathisants tout au long de ce combat long et pénible, mais un combat qu’il voulait la peine d’être mené.» Puis il ajoutera: «Pour toujours, nous avons lutté pour le bien de notre pays. Et quand, nous serons élus au poste le plus suprême de la nation, nous allons encore de plus belle continuer le combat pour l’instauration d’un Etat démocratique, prospère, uni pour le bien être de tous les mauritaniens notamment en luttant contre les maux qui se nomment (l’exclusion, l’ignorance, le disfonctionnement de l’administration, la fragilité du système éducatif et l’absence de la séparation des pouvoirs)» .
«46% des Mauritaniens sont pauvres et 44% sont des analphabètes» (Dixit Hamady Ould Meimou)
Le dossard n°9 du Conseil constitutionnel, Hamady Ould Meimou a lancé sa campagne présidentielle à Nouakchott. Devant ses sympathisants, il ne manquera pas l’occasion de saluer «les efforts consentis par le groupe de contact international sur la crise mauritanienne en ramenant les trois pôles pour s’entendre autour de l’essentiel, qui n’est que la Mauritanie». Il mettra également à profit son allocution pour lancer un vibrant hommage à Me Abdoulaye Wade, le président du Sénégal». Evoquant la statistique de la pauvreté de la Mauritanie, il dira avec précision que «46% des Mauritaniens sont pauvres et 44% sont des analphabètes». Chose qu’il changerait complètement, une fois élu président de la République Islamique de Mauritanie.
«Nous allons œuvrer à la résolution des quotidiens difficiles des Mauritaniens» (Dixit Saleh Ould Hanena)
Le dossard n°10 du Conseil constitutionnel, le président député du parti Hatem, Saleh Ould Mohamedou Ould Hanana a entamé son périple vers la «Maison Ocre» par un regroupement de ses militants et ses sympathisants, au cours duquel, son vice-président, Oumar Ould El Hadj prendra la parole pour dire que «les Mauritaniens aspirent depuis très longtemps au changement dans les faits et pas dans les paroles». Il indiquera que son candidat propose, dans son programme, «la prise en charge des quotidiens des Mauritaniens comme l’électrification, la cohésion nationale. Nous devons travailler à la création d’un Etat démocratique, moderne et prospère dans lequel, tous les mauritaniens trouveront dignement leur place sans jamais se sentir étrangers».
Par Camara Mamady
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