1. Une économie en pleine croissance
Le Sénégal a connu ces dernières années un taux de croissance soutenu - de l'ordre de 6,7 % en 2003, puis autour de 5 % en 2004 et 2005 - marqué par des fluctuations importantes lors des trois dernières années avec un taux de 2,5% en 2008. Ce ralentissement est en partie lié à l'environnement économique et financier international : une hausse du coût de la facture énergétique et un marché mondial des produits de base évoluant au gré d'une conjoncture internationale difficile.
Les secteurs moteurs de la croissance de l'économie du Sénégal sont les suivants : l'agriculture, qui représente près de 14 % du PIB, bénéficie d'une volonté de l'Etat de relancer la culture maraîchère et le riz; l'industrie, bien que n'ayant pas amorcé son développement, représente plus de 20 % du PIB. Après l'industrie, le Bâtiment et les Travaux Publics, constituent le second moteur de croissance de ce secteur; les télécommunications, les services et le tourisme connaissent un véritable embelli et représente plus de 60 % du PIB.
2. Une législation fiscale tournée vers la promotion des investissements
A travers l'Agence Nationale de la Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX),, le législateur Sénégalais a mis en place un Code des Investissements qui offre un régime préférentiel aux projets d'investissements.
En effet, à travers l'APIX, les investisseurs peuvent bénéficier d'avantages comme l'exonération douanière et la suspension de la TVA pendant la période d'investissement qui n'excède généralement pas trois ans.
En sus, la société peut bénéficier d'une réduction de 50 % du bénéfice imposable sur une période de 5 ans jusqu'à hauteur de 40 % des investissements agréés, d'une exonération de la Contribution Forfaitaire à la Charge de l'Employeur (CFCE) sur une période de 5 à 8 ans suivant le nombre d'emplois créés, et la possibilité de conclure des contrats de travail à durée déterminée pendant une période limitée à 5 ans.
Une volonté affichée par le législateur de réduire le poids de la fiscalité sur la compétitivité des entreprises « made in Sénégal », notamment par la réduction de l'impôt sur les sociétés qui est passé de 35 % à 25 %. Par ailleurs, une réflexion est en cours pour réduire la fiscalité sur les salaires. A cela s'ajoute un taux d'imposition à la TVA uniforme à l'échelle communautaire de l'espace UEMOA.
3. Un coût du travail compétitif et l'existence de ressources humaines de qualité
A travers l'enseignement supérieur et la formation professionnelle, le Sénégal bénéficie depuis son indépendance, d'un statut de pôle privilégié de compétence. Les disciplines enseignées vont des métiers d'entreprises, de l'économie, de la finance, aux filières scientifiques et techniques.
Cette politique de l'enseignement supérieur et professionnel a considérablement contribué à la promotion des ressources humaines et à doter les entreprises et opérateurs économiques installés au Sénégal, d'un personnel qualifié à des coûts compétitifs.
Le nombre d'étudiant dans le supérieur est estimé environ entre 120 000 et 150 000 étudiants repartis entre cinq Universités publiques (Dakar, St-Louis, Thiès, Bambey et Ziguinchor et une quarantaine d'Instituts et d'Ecoles d'enseignement supérieur.
Le coût de la main d'oeuvre se mesure à travers le Salaire Minimum Interprofessionnel garanti (SMIG) fixé à un taux horaire de 209,10 FCFA soit 0,32 euro et en vigueur depuis 1996 et celui du Salaire Minimum Agricole Garanti (SMAG) fixé à un taux horaire de 182,95 FCFA, soit 0,28 euro.
4. Une harmonisation du droit comptable
L'harmonisation du droit comptable au niveau régional, et une volonté affirmée par la profession comptable de garantir la qualité de l'information financière fournie, constituent de précieux atouts pour sécuriser et pérenniser les investissements au Sénégal. La déontologie fait l'objet de nombreux groupes de travail. Que ce soit pour l'accompagnement des investisseurs dans leur projet de création d'entreprise, notamment dans les métiers d'assistance juridique et fiscale, d'expertise comptable, ou d'orientation stratégique et de conduite de changement, le Sénégal bénéficie d'une forte présence des cabinets de conseils et d'expertise comptable de renom.
Le Sénégal a connu ces dernières années un taux de croissance soutenu - de l'ordre de 6,7 % en 2003, puis autour de 5 % en 2004 et 2005 - marqué par des fluctuations importantes lors des trois dernières années avec un taux de 2,5% en 2008. Ce ralentissement est en partie lié à l'environnement économique et financier international : une hausse du coût de la facture énergétique et un marché mondial des produits de base évoluant au gré d'une conjoncture internationale difficile.
Les secteurs moteurs de la croissance de l'économie du Sénégal sont les suivants : l'agriculture, qui représente près de 14 % du PIB, bénéficie d'une volonté de l'Etat de relancer la culture maraîchère et le riz; l'industrie, bien que n'ayant pas amorcé son développement, représente plus de 20 % du PIB. Après l'industrie, le Bâtiment et les Travaux Publics, constituent le second moteur de croissance de ce secteur; les télécommunications, les services et le tourisme connaissent un véritable embelli et représente plus de 60 % du PIB.
2. Une législation fiscale tournée vers la promotion des investissements
A travers l'Agence Nationale de la Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX),, le législateur Sénégalais a mis en place un Code des Investissements qui offre un régime préférentiel aux projets d'investissements.
En effet, à travers l'APIX, les investisseurs peuvent bénéficier d'avantages comme l'exonération douanière et la suspension de la TVA pendant la période d'investissement qui n'excède généralement pas trois ans.
En sus, la société peut bénéficier d'une réduction de 50 % du bénéfice imposable sur une période de 5 ans jusqu'à hauteur de 40 % des investissements agréés, d'une exonération de la Contribution Forfaitaire à la Charge de l'Employeur (CFCE) sur une période de 5 à 8 ans suivant le nombre d'emplois créés, et la possibilité de conclure des contrats de travail à durée déterminée pendant une période limitée à 5 ans.
Une volonté affichée par le législateur de réduire le poids de la fiscalité sur la compétitivité des entreprises « made in Sénégal », notamment par la réduction de l'impôt sur les sociétés qui est passé de 35 % à 25 %. Par ailleurs, une réflexion est en cours pour réduire la fiscalité sur les salaires. A cela s'ajoute un taux d'imposition à la TVA uniforme à l'échelle communautaire de l'espace UEMOA.
3. Un coût du travail compétitif et l'existence de ressources humaines de qualité
A travers l'enseignement supérieur et la formation professionnelle, le Sénégal bénéficie depuis son indépendance, d'un statut de pôle privilégié de compétence. Les disciplines enseignées vont des métiers d'entreprises, de l'économie, de la finance, aux filières scientifiques et techniques.
Cette politique de l'enseignement supérieur et professionnel a considérablement contribué à la promotion des ressources humaines et à doter les entreprises et opérateurs économiques installés au Sénégal, d'un personnel qualifié à des coûts compétitifs.
Le nombre d'étudiant dans le supérieur est estimé environ entre 120 000 et 150 000 étudiants repartis entre cinq Universités publiques (Dakar, St-Louis, Thiès, Bambey et Ziguinchor et une quarantaine d'Instituts et d'Ecoles d'enseignement supérieur.
Le coût de la main d'oeuvre se mesure à travers le Salaire Minimum Interprofessionnel garanti (SMIG) fixé à un taux horaire de 209,10 FCFA soit 0,32 euro et en vigueur depuis 1996 et celui du Salaire Minimum Agricole Garanti (SMAG) fixé à un taux horaire de 182,95 FCFA, soit 0,28 euro.
4. Une harmonisation du droit comptable
L'harmonisation du droit comptable au niveau régional, et une volonté affirmée par la profession comptable de garantir la qualité de l'information financière fournie, constituent de précieux atouts pour sécuriser et pérenniser les investissements au Sénégal. La déontologie fait l'objet de nombreux groupes de travail. Que ce soit pour l'accompagnement des investisseurs dans leur projet de création d'entreprise, notamment dans les métiers d'assistance juridique et fiscale, d'expertise comptable, ou d'orientation stratégique et de conduite de changement, le Sénégal bénéficie d'une forte présence des cabinets de conseils et d'expertise comptable de renom.
Les codes culturels ou comment ne pas rater le premier rendez-vous.
Au Sénégal, les rapports sont assez courtois. Commencez par serrer la main de votre interlocuteur, et parlez lui en français ou en anglais. Si vous parlez le Wolof, gardez le pour les moments informels, car ce n'est la langue officielle du pays. Si les relations de travail paraissent ne pas être régies par des règles très strictes, il ne s'agit pas pour autant d'être trop familier. Ensuite, sachez qu'il faut être ponctuel, c'est une qualité reconnue et appréciée dans le monde des affaires. Les Sénégalais sont relativement ponctuels et apprécie cette qualité chez leurs interlocuteurs. N'offrez pas de cadeaux, sauf à vos amis, ceci pourrait être interprété comme un début de corruption et surtout ne parlez pas religion, c'est le sujet tabou. Les Sénégalais y sont très sensibles.
Au Sénégal, les rapports sont assez courtois. Commencez par serrer la main de votre interlocuteur, et parlez lui en français ou en anglais. Si vous parlez le Wolof, gardez le pour les moments informels, car ce n'est la langue officielle du pays. Si les relations de travail paraissent ne pas être régies par des règles très strictes, il ne s'agit pas pour autant d'être trop familier. Ensuite, sachez qu'il faut être ponctuel, c'est une qualité reconnue et appréciée dans le monde des affaires. Les Sénégalais sont relativement ponctuels et apprécie cette qualité chez leurs interlocuteurs. N'offrez pas de cadeaux, sauf à vos amis, ceci pourrait être interprété comme un début de corruption et surtout ne parlez pas religion, c'est le sujet tabou. Les Sénégalais y sont très sensibles.