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Les Dakarois prolongent la fête

La frénésie qui a pris Dakar, la capitale du Sénégal, à la veille de la fête de Korité s’est brusquement estompée. Les rues de la ville sont presque désertes. Beaucoup de commerçants ont baissé rideau alors que nombre de fonctionnaires de l’administration ne sont pas présentés à leurs lieux de travail.


Rédigé par leral.net le Jeudi 2 Octobre 2008 à 18:33 | | 0 commentaire(s)|

Les Dakarois prolongent la fête
Signe que Dakar n’a pas encore repris vie, il est 10 heures sur la ville et il n y a point d’embouteillages aux carrefours habituellement bouchés à cause du nombre de véhicules. Sur l’Avenue Cheikh Anta Diop, en face du Centre hospitalier universitaire (Chu) de Fann, les véhicules de transports en commun appelés "cars rapides", attendent tranquillement des clients qui ne se présentent pas. La circulation sur cette avenue généralement pris d’assaut par les vendeurs à la criée est fluide, l’ambiance bien morose. Seules des entreprises privées la Sonatel et une banque marocaine fonctionnement normalement dans le secteur. Même le Chu de Fann, ne connaît pas les grandes affluences habituelles, comme si la korité avait cloué les malades...chez eux.

La même ambiance règne au centre-ville de Dakar où le commerce est quasi-inexistant. Ici également, les commerçants ont baissé rideau. Et le service fonctionne au ralenti dans beaucoup de ministères. Beaucoup de bureaux sont fermés, même si du reste les secrétariats fonctionnent normalement dans la plupart des services. Les cafés et restaurants dont la plupart avaient fermé durant le ramadan ont certes ouvert, mais point de client. "Il faudra attendre demain (ndlr, vendredi) pour que les gens reviennent", dit Rachel, un sénégalo-libanais qui gère un restaurant-café sur l’Avenue William Pompidou, au centre-ville de Dakar.

Le Conseil national du Patronat (Cnp) avait évalué au lendemain des fêtes de tabaski de l’année dernière, les pertes subies par l’économie sénégalaises à 5 milliards de francs Cfa. Le président de cette organisation patronale Baïdy Agne avait fustigé le déficit de la culture du travail au Sénégal.

source nettali

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