Pour lutter contre les attaques informatiques, les Etats-Unis vont adopter un outil similaire à celui mis en place après les attentats du 11 septembre 2001 pour lutter contre le terrorisme : une agence centralisée, chargée de faire remonter les différentes informations provenant des différentes administrations, et de coordonner les actions du gouvernement. Cette annonce survient deux mois après le piratage massif dont a été victime Sony Pictures.
Ce « Cyber Threat Intelligence Integration Center », dont la création doit être officiellement annoncée ce mardi, sera calqué sur le modèle du National Counterterrorism Center ; au lendemain des attentats du 11-Septembre, une enquête interne avait montré que les services de renseignement américains disposaient d'énormément d'informations sur les auteurs des attentats, et auraient potentiellement pu les empêcher s'ils avaient été mieux coordonnés.
Cette agence « nous aidera à nous assurer que nous avons la même approche, intégrée et multioutils, que nous avons développée pour lutter contre le terrorisme », a déclaré Lisa Monaca, conseillère spéciale de Barack Obama sur la sécurité intérieure et l'antiterrorisme, au Washington Post.
Les critiques du projet notent cependant que plusieurs organismes déjà existants auraient pu reprendre ce rôle. Le FBI et la NSA, parmi d'autres, disposent déjà de leurs propres centres de lutte contre les attaques informatiques.
Ce « Cyber Threat Intelligence Integration Center », dont la création doit être officiellement annoncée ce mardi, sera calqué sur le modèle du National Counterterrorism Center ; au lendemain des attentats du 11-Septembre, une enquête interne avait montré que les services de renseignement américains disposaient d'énormément d'informations sur les auteurs des attentats, et auraient potentiellement pu les empêcher s'ils avaient été mieux coordonnés.
Cette agence « nous aidera à nous assurer que nous avons la même approche, intégrée et multioutils, que nous avons développée pour lutter contre le terrorisme », a déclaré Lisa Monaca, conseillère spéciale de Barack Obama sur la sécurité intérieure et l'antiterrorisme, au Washington Post.
Les critiques du projet notent cependant que plusieurs organismes déjà existants auraient pu reprendre ce rôle. Le FBI et la NSA, parmi d'autres, disposent déjà de leurs propres centres de lutte contre les attaques informatiques.