"Ces outils technologiques doivent servir à donner une voix à ces ressortissants, pas à les réprimer", a ajouté M. Obama, qui avait annoncé le 20 mars, dans un message à l'occasion du nouvel an persan, des mesures destinées à aider les Iraniens à contourner le "rideau de fer électronique" que leur impose la république islamique, selon lui.
Ce texte "autorise des sanctions et des interdictions de visa (américain) contre ceux qui commettent ou rendent possibles de graves violations des droits de l'homme au moyen de technologies de l'information, liées aux brutalités des régimes syrien et iranien". Comme le rapporte le Washington Post, les nouvelles mesures visent, concrètement, des responsables des services de renseignement syriens et iranien, ainsi que des fournissseurs d'accès et une entreprise de télécommunication syrienne.
Alors que les affrontements se poursuivent en Syrie, les luttes se sont également transposées sur Internet. Comme l'indique l'organisation non gouvernementale Reporters sans frontières, "la cyberarmée chargée de traquer les cyberdissidents sur les réseaux sociaux semble avoir redoublé d'activité depuis la fin de juin". Les fidèles au régime inondent les sites de micromessagerie de messages pro-Assad.
TECHNIQUES SOPHISTIQUÉES DE CONTRÔLE
Les partisans du régime syrien multiplient aussi les techniques de "phishing" ("hameçonnage") pour tenter de piéger les opposants. Ainsi, en mars, un faux site YouTube avait fait son apparition en ligne, avant d'être supprimé. La page se présentait comme une page classique de YouTube, dédiée aux vidéos d'opposants syriens et contenait en réalité deux pièges : elle tentait de voler les mots de passe des utilisateurs qui souhaitaient commenter une vidéo, et demandait aussi aux internautes de "mettre à jour" leur player Flash.
En Iran, les autorités disposent de systèmes techniques de plus en plus sophistiqués. Entre le 9 et le 11 février, plus de 30 millions d'Iraniens n'ont plus pu accéder à leur messagerie en ligne. Pour les sites spécialisés, l'origine de cette "panne" est simple : le régime a décidé de bloquer les adresses Web utilisant le protocole https, version cryptée et "sécurisée" des pages Web.
L'administration américaine envisage également des sanction contre les entreprises qui exportent leur technologie dans les régimes répressifs. De fait, les technologies utilisées dans ces Etats pour épier les télécommunications ou filtrer Internet ont souvent été conçues par des sociétés américaines ou européennes.
Les mesures annoncées par le président Obama soulèvent aussi de nombreuses questions, rappelle le Washington Post. L'administration américaine pourrait envisager des sanctions similaires pour des Etats, comme la Chine, qui ont mis en place des systèmes sophistiqués de contrôle du Net.
Le Monde.fr, avec AFP
Ce texte "autorise des sanctions et des interdictions de visa (américain) contre ceux qui commettent ou rendent possibles de graves violations des droits de l'homme au moyen de technologies de l'information, liées aux brutalités des régimes syrien et iranien". Comme le rapporte le Washington Post, les nouvelles mesures visent, concrètement, des responsables des services de renseignement syriens et iranien, ainsi que des fournissseurs d'accès et une entreprise de télécommunication syrienne.
Alors que les affrontements se poursuivent en Syrie, les luttes se sont également transposées sur Internet. Comme l'indique l'organisation non gouvernementale Reporters sans frontières, "la cyberarmée chargée de traquer les cyberdissidents sur les réseaux sociaux semble avoir redoublé d'activité depuis la fin de juin". Les fidèles au régime inondent les sites de micromessagerie de messages pro-Assad.
TECHNIQUES SOPHISTIQUÉES DE CONTRÔLE
Les partisans du régime syrien multiplient aussi les techniques de "phishing" ("hameçonnage") pour tenter de piéger les opposants. Ainsi, en mars, un faux site YouTube avait fait son apparition en ligne, avant d'être supprimé. La page se présentait comme une page classique de YouTube, dédiée aux vidéos d'opposants syriens et contenait en réalité deux pièges : elle tentait de voler les mots de passe des utilisateurs qui souhaitaient commenter une vidéo, et demandait aussi aux internautes de "mettre à jour" leur player Flash.
En Iran, les autorités disposent de systèmes techniques de plus en plus sophistiqués. Entre le 9 et le 11 février, plus de 30 millions d'Iraniens n'ont plus pu accéder à leur messagerie en ligne. Pour les sites spécialisés, l'origine de cette "panne" est simple : le régime a décidé de bloquer les adresses Web utilisant le protocole https, version cryptée et "sécurisée" des pages Web.
L'administration américaine envisage également des sanction contre les entreprises qui exportent leur technologie dans les régimes répressifs. De fait, les technologies utilisées dans ces Etats pour épier les télécommunications ou filtrer Internet ont souvent été conçues par des sociétés américaines ou européennes.
Les mesures annoncées par le président Obama soulèvent aussi de nombreuses questions, rappelle le Washington Post. L'administration américaine pourrait envisager des sanctions similaires pour des Etats, comme la Chine, qui ont mis en place des systèmes sophistiqués de contrôle du Net.
Le Monde.fr, avec AFP