"En attendant la recapitalisation des banques grecques qui sont gravement sous-capitalisées en raison de la récente opération PSI (échange de dette, ndlr), certaines banques grecques ont été transférées à l'Assistance d'urgence à la liquidité. Une fois le processus de recapitalisation finalisé - et nous espérons qu'il le sera bientôt - les banques auront à nouveau accès aux opérations habituelles de refinancement de l'Eurosystème", expliquait en effet un responsable de la BCE à l'agence Reuters.
Une explication toutefois un peu réductrice, sachant que les retraits massifs (entre 700 et 800 millions d'euros chaque jour) ont en fait débuté lundi. Sans compter les 72 milliards transférés à l'étranger par les plus grosses fortunes du pays depuis janvier 2010... "On n'attend plus rien de personne. Ce n'est pas une question de partis, même les extrêmes ne pourront rien faire. Les mesures d'austérité vont empirer, nous ne pouvons rien faire, et quel que soit le parti au gouvernement, il continuera à acquiescer et à appliquer sans broncher ce que dit l'UE ou le FMI", lâchait par exemple, un brin dépitée, une jeune vendeuse athénienne au micro d'Europe 1.
À l'UE et au FMI justement, on a aussi beaucoup de mal à se montrer optimistes, qui plus est au regard des atermoiements de la scène politique locale tandis que les échéances financières approchent. "Nous n'espérons vraiment pas une sortie grecque de la zone euro, mais nous devons être préparés techniquement à tout", rappelait ainsi Christine Lagarde mardi. Tandis que pour José Manuel Barroso, "la Grèce fait partie de la famille, et il n'y a de toute façon aucun moyen de changer les engagements pris par ce pays en échange d'un second plan d'aide". Une vraie crise de confiance, donc.
metrofrance.com
Une explication toutefois un peu réductrice, sachant que les retraits massifs (entre 700 et 800 millions d'euros chaque jour) ont en fait débuté lundi. Sans compter les 72 milliards transférés à l'étranger par les plus grosses fortunes du pays depuis janvier 2010... "On n'attend plus rien de personne. Ce n'est pas une question de partis, même les extrêmes ne pourront rien faire. Les mesures d'austérité vont empirer, nous ne pouvons rien faire, et quel que soit le parti au gouvernement, il continuera à acquiescer et à appliquer sans broncher ce que dit l'UE ou le FMI", lâchait par exemple, un brin dépitée, une jeune vendeuse athénienne au micro d'Europe 1.
À l'UE et au FMI justement, on a aussi beaucoup de mal à se montrer optimistes, qui plus est au regard des atermoiements de la scène politique locale tandis que les échéances financières approchent. "Nous n'espérons vraiment pas une sortie grecque de la zone euro, mais nous devons être préparés techniquement à tout", rappelait ainsi Christine Lagarde mardi. Tandis que pour José Manuel Barroso, "la Grèce fait partie de la famille, et il n'y a de toute façon aucun moyen de changer les engagements pris par ce pays en échange d'un second plan d'aide". Une vraie crise de confiance, donc.
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